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Frans Laarmans, le héros de Fromage, est retourné à Anvers auprès de ses enfants et de son épouse, abandonnant toute espèce d'entreprise fromagère. Un soir pluvieux d'hiver, près des quais de l'Escaut, trois marins afghans l'abordent. Ils cherchent une certaine Maria Van Dam. Cette femme les a séduits à bord du Dehli Castle, avant de leur donner rendez-vous sur la terre ferme. Elle semble être un de ces feux follets qui font échouer les marins dans les bas quartiers des villes portuaires.
D'un naturel curieux, Laarmans participe à l'errance nocturne du trio qui drague dans son sillage des personnages fantasques et impétueux. Au cours de ces rencontres, Willem Elsschot distille des réflexions déroutantes sur la vie quotidienne, Dieu ou les voyages. Le Feu follet est l'occasion de retrouver cette langue épurée qui intronisa l'auteur comme le plus brillant des écrivains flamands.
Le feu follet
Quel plaisir de retrouver Frans Laarmans, que l’on a quitté après ses aventures aux saveurs de fromage hollandais. Il n’a pas changé, toujours bonhomme, toujours fraternel, toujours du côté des pauvres gens. Solidaire et généreux.
Dans le port d’Anvers traînent trois indiens à la recherche d’une femme dont ils sont, jusqu’au dernier, tombés amoureux sur leur navire marchand. Monsieur Laarmans est prêt à tout pour les aider dans leur quête.
Déambulation nocturne dans les brumes du pays flamand. Dialogues savoureux autour de la différence, de l’identité, de la religion, de l’entraide. Instantanés bravaches au nez et à la barbe de l’autorité.
On marche avec humour et morgue dans ces ruelles où se croisent de drôles d’hurluberlus.