Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Connu pour sa prudence, Tourville a-t-il envisagé ou non de livrer un deuxième combat après la victoire " incomplète " de Béveziers, et, par la suite,...
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Livré chez vous entre le 19 septembre et le 24 septembre
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Résumé
Connu pour sa prudence, Tourville a-t-il envisagé ou non de livrer un deuxième combat après la victoire " incomplète " de Béveziers, et, par la suite, d'attaquer les vaisseaux anglais réfugiés dans le port de Plymouth ? Les historiens s'interrogent encore sur ce que furent ses intentions. Convenait-il de céder au harcèlement obsessionnel de Seignelay et de prendre, dans l'état où était l'armée navale, des risques considérés comme excessifs en l'absence de galiotes à bombes et de troupes de débarquement ? Après un duel éprouvant de trois semaines, Tourville choisit, à tort ou à raison, de sauvegarder l'armée navale, instrument inappréciable de la puissance du Roi. Ainsi laissa-t-il Seignelay, à la veille de sa mort, au désespoir de n'avoir pu offrir au Roi une victoire décisive contre Guillaume d'Orange, " son plus puissant ennemi ". " En nous faisant assister à un drame humain poignant, Jean Peter nous permet de mieux jauger le pour et le contre, et de mieux comprendre les visées de Seignelay et les réticences de Tourville. Il a la prudence historienne de ne pas vouloir décider qui avait raison ou non... Tous les espoirs d'un Seignelay mourant s'effondrent en quelques jours, d'où son désespoir : l'échec au seuil de la mort, au lendemain de la victoire tant désirée. Le harcèlement allant jusqu'à l'insulte génère un dialogue de sourds, pathétique au possible. Tourville, la prudence incarnée, n'était pas de l'étoffe de Ruyter qui eût risqué le tout pour le tout... Ces quelques lignes ne donnent qu'une bien trop faible idée de la richesse de cette histoire écrite par Jean Peter. " Jean Meyer, Professeur émérite auprès de l'Université de Paris-Sorbonne
Docteur en histoire, Jean Peter, qui a été un élève du professeur Jean Meyer, est devenu l'un des spécialistes de Vauban et des arsenaux de la marine sous Louis XIV.