Le contre-transfert

Par : Harold Searles

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  • Nombre de pages340
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.19 kg
  • Dimensions11,0 cm × 18,0 cm × 1,7 cm
  • ISBN2-07-030712-3
  • EAN9782070307128
  • Date de parution21/04/2005
  • CollectionFolio. Essais
  • ÉditeurGallimard
  • TraducteurBrigitte Bost

Résumé

Au psychanalyste qui, jour après jour, séance après séance, s'expose à la pensée délirante, à la violence et à l'incohérence schizophréniques, les sages préceptes de " neutralité bienveillante " et d'" attention flottante " ne seront d'aucun secours, et moins encore, quand il est sans cesse pris à partie dans son être, le modèle canonique du transfert. L'analyste ne peut alors que travailler sur - et à partir de - ce que son patient induit en lui d'émotions, de haine, de jalousie, de culpabilité et d'espoir, voire de folle.
Le contre-transfert, d'obstacle et d'accident qu'Il est dans les analyses classiques, devient l'instrument par excellence du traitement. Sous le paradoxe des énoncés, dans l'intensité des échanges qui lient les protagonistes, sachons reconnaître la question que Searles nous pose : d'où vient ce besoin que nous avons de vouloir " guérir " nos semblables, et d'abord nos parents ?
Au psychanalyste qui, jour après jour, séance après séance, s'expose à la pensée délirante, à la violence et à l'incohérence schizophréniques, les sages préceptes de " neutralité bienveillante " et d'" attention flottante " ne seront d'aucun secours, et moins encore, quand il est sans cesse pris à partie dans son être, le modèle canonique du transfert. L'analyste ne peut alors que travailler sur - et à partir de - ce que son patient induit en lui d'émotions, de haine, de jalousie, de culpabilité et d'espoir, voire de folle.
Le contre-transfert, d'obstacle et d'accident qu'Il est dans les analyses classiques, devient l'instrument par excellence du traitement. Sous le paradoxe des énoncés, dans l'intensité des échanges qui lient les protagonistes, sachons reconnaître la question que Searles nous pose : d'où vient ce besoin que nous avons de vouloir " guérir " nos semblables, et d'abord nos parents ?