L'environnement non humain

Par : Harold Searles
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  • Nombre de pages398
  • PrésentationBroché
  • Poids0.394 kg
  • Dimensions12,3 cm × 19,0 cm × 2,1 cm
  • ISBN978-2-07-014372-6
  • EAN9782070143726
  • Date de parution13/02/2014
  • CollectionTel
  • ÉditeurGallimard
  • PréfacierDaniel Blanchard

Résumé

Voici le premier livre de l'auteur de L'effort pour rendre l'autre fou. Harold Searles était alors un jeune psychiatre psychanalyste traitant des malades mentaux à Chesnut Lodge et déjà, comme il le fut toujours, totalement engagé dans son travail thérapeutique. C'est pendant cette période que prit corps l'interrogation qui anime tout le livre : comment s'acquiert et comment se perd le sentiment d'identité personnelle, et d'abord celui d'être un être humain ? Pour nous assurer de notre humanité, nous n'avons que trop tendance à définir tout ce qui n'est pas nous en termes purement négatifs : nous en faisons du "non humain".
Nous y englobons la nature, les animaux et parfois même nos semblables. Or, singulièrement chez les psychotiques, dont le sentiment d'identité est fragile, toujours menacé, cette bipartition ne tient plus. A l'angoisse panique de devenir non humain - une machine par exemple - répond leur désir de le devenir, de s'identifier à un paysage, à un arbre, à un chien... Nul mieux que Searles ne sait rendre sensibles la proximité et l'étrangeté de la folie, ce que le délire porte à la fois de souffrance et de vérité.
Voici le premier livre de l'auteur de L'effort pour rendre l'autre fou. Harold Searles était alors un jeune psychiatre psychanalyste traitant des malades mentaux à Chesnut Lodge et déjà, comme il le fut toujours, totalement engagé dans son travail thérapeutique. C'est pendant cette période que prit corps l'interrogation qui anime tout le livre : comment s'acquiert et comment se perd le sentiment d'identité personnelle, et d'abord celui d'être un être humain ? Pour nous assurer de notre humanité, nous n'avons que trop tendance à définir tout ce qui n'est pas nous en termes purement négatifs : nous en faisons du "non humain".
Nous y englobons la nature, les animaux et parfois même nos semblables. Or, singulièrement chez les psychotiques, dont le sentiment d'identité est fragile, toujours menacé, cette bipartition ne tient plus. A l'angoisse panique de devenir non humain - une machine par exemple - répond leur désir de le devenir, de s'identifier à un paysage, à un arbre, à un chien... Nul mieux que Searles ne sait rendre sensibles la proximité et l'étrangeté de la folie, ce que le délire porte à la fois de souffrance et de vérité.