Le colonialisme oublié. De la zone grise plantationnaire aux élites mulâtres à la Martinique
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- Nombre de pages315
- PrésentationBroché
- Poids0.545 kg
- Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 1,7 cm
- ISBN978-2-36512-027-2
- EAN9782365120272
- Date de parution23/05/2013
- CollectionTerra
- ÉditeurCroquant (Editions du)
Résumé
Rapporter ce constat, mille fois avéré par la littérature comme par les chercheurs, d'un mal - être fondamental des Antillais colonisés ne signifie pas ressusciter une fois de plus les recherches affirmant les multiples dépendances à l'égard de la métropole (colons / colonisés) ou les effets persistants du racisme dans toutes ses dimensions (Blancs/Noirs). Cet ouvrage entend exhumer une réalité taboue au travers d'une fonction sociale intermédiaire : le rôle des Noirs eux-mêmes dans le maintien de l'ordre esclavagiste et colonial ; ainsi que les circuits sociaux de la reproduction de cette " zone grise " jusqu'à aujourd'hui.
D'où le fil directeur de cet ouvrage fondé sur la notion de tripartition : partir des structures socioraciales de l'Ancien Monde (békés / mulâtres / nègres), et plus particulièrement des rapports de force physiques entre colons, serviteurs et colonisés, pour suivre les transformations progressives de cet ordre relationnel jusqu'à aujourd'hui. Grâce à l'étude fine des représentations des acteurs et notamment des musées, il est possible de lire très distinctement ces jeux d'obédience à l'ordre néocolonial français : derrière le bruit d'un discours identitaire écran, on repère le travail persistant des mulâtres destiné à dissoudre les traces de leurs actions passées, à brouiller les jeux d'alliances entre élites issues du système colonial, et à légitimer leur pouvoir actuel ainsi que leur prétention à parler au nom du peuple noir.
D'où le fil directeur de cet ouvrage fondé sur la notion de tripartition : partir des structures socioraciales de l'Ancien Monde (békés / mulâtres / nègres), et plus particulièrement des rapports de force physiques entre colons, serviteurs et colonisés, pour suivre les transformations progressives de cet ordre relationnel jusqu'à aujourd'hui. Grâce à l'étude fine des représentations des acteurs et notamment des musées, il est possible de lire très distinctement ces jeux d'obédience à l'ordre néocolonial français : derrière le bruit d'un discours identitaire écran, on repère le travail persistant des mulâtres destiné à dissoudre les traces de leurs actions passées, à brouiller les jeux d'alliances entre élites issues du système colonial, et à légitimer leur pouvoir actuel ainsi que leur prétention à parler au nom du peuple noir.
Rapporter ce constat, mille fois avéré par la littérature comme par les chercheurs, d'un mal - être fondamental des Antillais colonisés ne signifie pas ressusciter une fois de plus les recherches affirmant les multiples dépendances à l'égard de la métropole (colons / colonisés) ou les effets persistants du racisme dans toutes ses dimensions (Blancs/Noirs). Cet ouvrage entend exhumer une réalité taboue au travers d'une fonction sociale intermédiaire : le rôle des Noirs eux-mêmes dans le maintien de l'ordre esclavagiste et colonial ; ainsi que les circuits sociaux de la reproduction de cette " zone grise " jusqu'à aujourd'hui.
D'où le fil directeur de cet ouvrage fondé sur la notion de tripartition : partir des structures socioraciales de l'Ancien Monde (békés / mulâtres / nègres), et plus particulièrement des rapports de force physiques entre colons, serviteurs et colonisés, pour suivre les transformations progressives de cet ordre relationnel jusqu'à aujourd'hui. Grâce à l'étude fine des représentations des acteurs et notamment des musées, il est possible de lire très distinctement ces jeux d'obédience à l'ordre néocolonial français : derrière le bruit d'un discours identitaire écran, on repère le travail persistant des mulâtres destiné à dissoudre les traces de leurs actions passées, à brouiller les jeux d'alliances entre élites issues du système colonial, et à légitimer leur pouvoir actuel ainsi que leur prétention à parler au nom du peuple noir.
D'où le fil directeur de cet ouvrage fondé sur la notion de tripartition : partir des structures socioraciales de l'Ancien Monde (békés / mulâtres / nègres), et plus particulièrement des rapports de force physiques entre colons, serviteurs et colonisés, pour suivre les transformations progressives de cet ordre relationnel jusqu'à aujourd'hui. Grâce à l'étude fine des représentations des acteurs et notamment des musées, il est possible de lire très distinctement ces jeux d'obédience à l'ordre néocolonial français : derrière le bruit d'un discours identitaire écran, on repère le travail persistant des mulâtres destiné à dissoudre les traces de leurs actions passées, à brouiller les jeux d'alliances entre élites issues du système colonial, et à légitimer leur pouvoir actuel ainsi que leur prétention à parler au nom du peuple noir.