L'arrière-cour de la mondialisation. Ethnographie des paupérisés

Par : Patrick Bruneteaux, Daniel Terrolle

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  • Nombre de pages403
  • PrésentationBroché
  • Poids0.483 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,4 cm × 3,0 cm
  • ISBN978-2-914968-77-5
  • EAN9782914968775
  • Date de parution16/09/2010
  • CollectionTerra
  • ÉditeurCroquant (Editions du)

Résumé

Cet ouvrage explore les mondes de la pauvreté en se proposant de sortir du débat français sur l'exclusion. A partir d'analyses internationales neuves sur les différents visages de la paupérisation et de la survie des surnuméraires dans le cadre actuel de la mondialisation néo-libérale, il questionne la porosité des concepts scientifiques immergés dans la demande sociale et soumis aux catégories de l'action publique. Ce faisant, il contribue au dévoilement des formes de collusion des chercheurs avec le Pouvoir. Cependant, le parti d'embrasser différentes figures du sous-prolétariat dans le monde ne s'épuise pas à offrir un large panorama des formes d'exclusion et de survie sur les cinq continents. Outre qu'ils proposent des monographies inédites (Japon, Ukraine, Antilles, Palestine, Brésil, Pérou, USA, Ghana, France) révélant l'homogénéité de l'arrière-cour de la société néo-libéraie, les auteurs ont aussi pour ambition de questionner intimement les postures des chercheurs affrontés à des violences sociales souvent extrêmes. En interrogeant leurs adaptations pour mesurer les violences que subissent les plus dominés, ce que d'aucuns appellent les " terrains difficiles ", ils explorent de nouveaux outils d'analyse. En osant aussi questionner les mondes dits de la " marginalité " (" jeunes des banlieues, " prostituées, délinquants ", " toxicomanes ", " SDF ", " sans-papiers "), ils mettent en évidence autant les violences internes qui les gouvernent que celles de la mondialisation.
Cet ouvrage explore les mondes de la pauvreté en se proposant de sortir du débat français sur l'exclusion. A partir d'analyses internationales neuves sur les différents visages de la paupérisation et de la survie des surnuméraires dans le cadre actuel de la mondialisation néo-libérale, il questionne la porosité des concepts scientifiques immergés dans la demande sociale et soumis aux catégories de l'action publique. Ce faisant, il contribue au dévoilement des formes de collusion des chercheurs avec le Pouvoir. Cependant, le parti d'embrasser différentes figures du sous-prolétariat dans le monde ne s'épuise pas à offrir un large panorama des formes d'exclusion et de survie sur les cinq continents. Outre qu'ils proposent des monographies inédites (Japon, Ukraine, Antilles, Palestine, Brésil, Pérou, USA, Ghana, France) révélant l'homogénéité de l'arrière-cour de la société néo-libéraie, les auteurs ont aussi pour ambition de questionner intimement les postures des chercheurs affrontés à des violences sociales souvent extrêmes. En interrogeant leurs adaptations pour mesurer les violences que subissent les plus dominés, ce que d'aucuns appellent les " terrains difficiles ", ils explorent de nouveaux outils d'analyse. En osant aussi questionner les mondes dits de la " marginalité " (" jeunes des banlieues, " prostituées, délinquants ", " toxicomanes ", " SDF ", " sans-papiers "), ils mettent en évidence autant les violences internes qui les gouvernent que celles de la mondialisation.