Le cinématographe des magiciens. 1896-1906, un cycle magique

Par : Frédéric Tabet
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  • Nombre de pages376
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.642 kg
  • Dimensions16,7 cm × 21,0 cm × 2,3 cm
  • ISBN978-2-7535-7317-8
  • EAN9782753573178
  • Date de parution06/12/2018
  • CollectionLe Spectaculaire
  • ÉditeurPU Rennes

Résumé

Ce livre propose une étude des relations entre l'art magique et le cinématographe. Aux débuts du cinéma, les prestidigitateurs, illusionnistes ou manipulateurs ont projeté et parfois produit des films étonnants ; chaque genre se retrouve dans leur manière de penser cette nouvelle machine, qui s'amalgame à leur spectacle. Partant des origines des escamoteurs, l'évolution de la prestidigitation à la fin du XIXe mène à l'illusionnisme.
Les créations de Buatier de Kolta implantent ce paradigme scientifique qui régénère la magie optique, tel son brevet du théâtre noir qui propose en 1888 une écriture lumineuse de l'espace. A partir de 1900, les représentations françaises de Leopoldo Fregoli empruntent une autre voie et repoussent les limites des pièces magiques. Son spectacle ne repose plus sur l'altération des identités précédemment mises en oeuvre, mais sur le choc des attractions propre aux music-halls.
Finalement, la figure du manipulateur, qui s'insinue entre autres lors des tournées de Gaston Velle, interroge les magiciens sur la place que doit tenir l'habileté manuelle. Paradoxalement, ces numéros divisent autant qu'ils structurent les premiers groupements corporatifs. L'ensemble de ces évolutions techniques et esthétiques peut s'appréhender en cycle, dont on retrouve les fondements dans la filmographie de Georges Méliès et plus généralement dans la pensée et l'écriture magique du cinéma.
Ce livre propose une étude des relations entre l'art magique et le cinématographe. Aux débuts du cinéma, les prestidigitateurs, illusionnistes ou manipulateurs ont projeté et parfois produit des films étonnants ; chaque genre se retrouve dans leur manière de penser cette nouvelle machine, qui s'amalgame à leur spectacle. Partant des origines des escamoteurs, l'évolution de la prestidigitation à la fin du XIXe mène à l'illusionnisme.
Les créations de Buatier de Kolta implantent ce paradigme scientifique qui régénère la magie optique, tel son brevet du théâtre noir qui propose en 1888 une écriture lumineuse de l'espace. A partir de 1900, les représentations françaises de Leopoldo Fregoli empruntent une autre voie et repoussent les limites des pièces magiques. Son spectacle ne repose plus sur l'altération des identités précédemment mises en oeuvre, mais sur le choc des attractions propre aux music-halls.
Finalement, la figure du manipulateur, qui s'insinue entre autres lors des tournées de Gaston Velle, interroge les magiciens sur la place que doit tenir l'habileté manuelle. Paradoxalement, ces numéros divisent autant qu'ils structurent les premiers groupements corporatifs. L'ensemble de ces évolutions techniques et esthétiques peut s'appréhender en cycle, dont on retrouve les fondements dans la filmographie de Georges Méliès et plus généralement dans la pensée et l'écriture magique du cinéma.