Prix Jeune Talent-Jeannine Balland

Le chant des reines

Par : Sarah Bell

Disponible d'occasion :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Disponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages205
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.13 kg
  • Dimensions10,8 cm × 17,8 cm × 1,4 cm
  • ISBN979-10-339-1947-6
  • EAN9791033919476
  • Date de parution09/04/2025
  • CollectionHarper Collins Poche
  • ÉditeurHarperCollins France

Résumé

En Bretagne, le combat d'une femme en quête de renaissance "Regarde et écoute bien surtout. Ca s'appelle le chant des reines. Tu entends ce son strident et puissant ? [... ] Eh bien, cette reine qui vient d'éclore chante sa naissance triomphale". Emerveillée par la force des abeilles, ces insectes en apparence si fragiles, Fanny se consacre corps et âme à la petite ferme apicole qu'elle a reprise dans les environs de Rennes.
Si le quotidien est rude dans ce coin champêtre, il est adouci par la personnalité solaire de son amie Suzanne, la fougue de sa jeune stagiaire Angora, mais aussi la bienveillance de son charmant voisin Pascal. Un drame hante néanmoins Fanny : la disparition de son fils adolescent. Alors qu'elle tente de composer avec cette perte insurmontable, Fanny est rattrapée par l'ombre d'un secret...
En Bretagne, le combat d'une femme en quête de renaissance "Regarde et écoute bien surtout. Ca s'appelle le chant des reines. Tu entends ce son strident et puissant ? [... ] Eh bien, cette reine qui vient d'éclore chante sa naissance triomphale". Emerveillée par la force des abeilles, ces insectes en apparence si fragiles, Fanny se consacre corps et âme à la petite ferme apicole qu'elle a reprise dans les environs de Rennes.
Si le quotidien est rude dans ce coin champêtre, il est adouci par la personnalité solaire de son amie Suzanne, la fougue de sa jeune stagiaire Angora, mais aussi la bienveillance de son charmant voisin Pascal. Un drame hante néanmoins Fanny : la disparition de son fils adolescent. Alors qu'elle tente de composer avec cette perte insurmontable, Fanny est rattrapée par l'ombre d'un secret...

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

5/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Un roman sensible et délicat
Depuis quatre ans, Fanny possède une ferme apicole. Elle vit seule avec sa chienne Glinka, mais elle se rend, régulièrement, au bar de l’Ecluse, tenu par son amie Suzanne. Cette dernière connaît le passé que fuit l’apicultrice. Elle sait aussi ses attentes et ses espoirs. Elle est la détentrice de ses secrets sur lesquels elle veille sans, pourtant, les parcourir. Cet été, Fanny décide de prendre une stagiaire. C’est le premier jour d’Angora, intéressée par l’élevage d’abeilles. Au début, les questions personnelles de la jeune fille gênent sa maître de stage, pour qui il est difficile de renoncer à la solitude. « Une douce sauvage qui s’est retirée du monde, c’est à cela que Fanny lui fait penser. » (p. 48) Mais, lorsqu’elle décrit son métier et présente ses installations, elle se transforme. Enthousiaste, elle transmet sa passion avec pédagogie et exaltation. J’ai été fascinée par ses explications sur le fonctionnement des abeilles, sur le rôle de chacune au sein de la ruche. J’ai été émerveillée par ses éclaircissements au sujet de la hiérarchie et les besoins de chacune. Fanny mêle la magie et la rationalité : elle est captivante. J’ai aussi aimé le respect qu’elle témoigne à la nature. Ancienne infirmière, Fanny a quitté la région parisienne pour tenter de se reconstruire. Entièrement dévouée à ses abeilles, elle exprime ses douleurs dans ses peintures et ses écrits. Elle extériorise le manque provoqué par la disparition de son fils. Au début, le défaut d’informations m’a fait imaginer une histoire éloignée de la réalité. Puis, des phrases glissées, avec parcimonie, m’ont orientée dans une autre direction. Fanny entoure ses souffrances d’un voile de pudeur, aussi, ses confidences sont morcelées. Ce sont les choix de mots ou l’absence de ceux-ci qui m’ont révélé, par petits bouts, son passé. J’ai été touchée par sa sensibilité, par ses épreuves, par sa force et par sa mansuétude. Le Chant des reines a reçu le Prix Jeune Talent Jeannine Balland. J’ai, énormément, aimé la plume sensible et délicate de Sarah Bell. J’ai été émue par la personnalité douce et pudique de Fanny et j’ai été passionnée par ses descriptions du monde apicole. J’ai adoré ce roman.
Depuis quatre ans, Fanny possède une ferme apicole. Elle vit seule avec sa chienne Glinka, mais elle se rend, régulièrement, au bar de l’Ecluse, tenu par son amie Suzanne. Cette dernière connaît le passé que fuit l’apicultrice. Elle sait aussi ses attentes et ses espoirs. Elle est la détentrice de ses secrets sur lesquels elle veille sans, pourtant, les parcourir. Cet été, Fanny décide de prendre une stagiaire. C’est le premier jour d’Angora, intéressée par l’élevage d’abeilles. Au début, les questions personnelles de la jeune fille gênent sa maître de stage, pour qui il est difficile de renoncer à la solitude. « Une douce sauvage qui s’est retirée du monde, c’est à cela que Fanny lui fait penser. » (p. 48) Mais, lorsqu’elle décrit son métier et présente ses installations, elle se transforme. Enthousiaste, elle transmet sa passion avec pédagogie et exaltation. J’ai été fascinée par ses explications sur le fonctionnement des abeilles, sur le rôle de chacune au sein de la ruche. J’ai été émerveillée par ses éclaircissements au sujet de la hiérarchie et les besoins de chacune. Fanny mêle la magie et la rationalité : elle est captivante. J’ai aussi aimé le respect qu’elle témoigne à la nature. Ancienne infirmière, Fanny a quitté la région parisienne pour tenter de se reconstruire. Entièrement dévouée à ses abeilles, elle exprime ses douleurs dans ses peintures et ses écrits. Elle extériorise le manque provoqué par la disparition de son fils. Au début, le défaut d’informations m’a fait imaginer une histoire éloignée de la réalité. Puis, des phrases glissées, avec parcimonie, m’ont orientée dans une autre direction. Fanny entoure ses souffrances d’un voile de pudeur, aussi, ses confidences sont morcelées. Ce sont les choix de mots ou l’absence de ceux-ci qui m’ont révélé, par petits bouts, son passé. J’ai été touchée par sa sensibilité, par ses épreuves, par sa force et par sa mansuétude. Le Chant des reines a reçu le Prix Jeune Talent Jeannine Balland. J’ai, énormément, aimé la plume sensible et délicate de Sarah Bell. J’ai été émue par la personnalité douce et pudique de Fanny et j’ai été passionnée par ses descriptions du monde apicole. J’ai adoré ce roman.