Le chant de la Tamassee
Edition en gros caractères

Par : Ron Rash
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  • Nombre de pages360
  • PrésentationBroché
  • FormatEdition en gros caractères
  • Poids0.49 kg
  • Dimensions15,6 cm × 24,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN979-10-269-0018-4
  • EAN9791026900184
  • Date de parution01/09/2016
  • Collection16-17
  • ÉditeurA Vue d'Oeil
  • TraducteurIsabelle Reinharez

Résumé

Lorsqu'une fillette se noie dans la Tamassee, rivière sauvage protégée par la loi fédérale, il est impossible aux plongeurs de dégager son corps pour lui offrir la sépulture que réclament ses parents, dévastés. Une guerre se déclenche alors, qui touche rapidement l'opinion publique. Le respect de l'environnement prévaut-il sur la douleur de ne pouvoir faire son deuil ? Quels sont réellement les dangers encourus à vouloir maîtriser à tout prix la nature ? Plus qu'un drame, ce roman décrit avec justesse les écueils du pouvoir et de l'orgueil.
Lorsqu'une fillette se noie dans la Tamassee, rivière sauvage protégée par la loi fédérale, il est impossible aux plongeurs de dégager son corps pour lui offrir la sépulture que réclament ses parents, dévastés. Une guerre se déclenche alors, qui touche rapidement l'opinion publique. Le respect de l'environnement prévaut-il sur la douleur de ne pouvoir faire son deuil ? Quels sont réellement les dangers encourus à vouloir maîtriser à tout prix la nature ? Plus qu'un drame, ce roman décrit avec justesse les écueils du pouvoir et de l'orgueil.

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4.7/5
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RECOMMANDÉ PAR LE SITE CULTURE-CHRONIQUE
" Le chant de la Tamassee" de Ron Rash confirme l'immense talent du romancier américain. Représentant doué du Nature writing il nous propose un récit qui se lit comme un grand poème des profondeurs de l'Amérique. Le roman débute par la mort d'une petite fille, Ruth Kowalsky, qui se noie dans la Tamassee, rivière de Caroline du Sud à quelques mètres de ses parents qui pique-niquent sans se douter du drame. C'est évidement une tragédie épouvantable mais le romancier se sert de cet évènement pour faire immédiatement bifurquer son récit vers un affrontement inattendu entre les parents de Ruth et les défenseurs de la nature car le corps de l'enfant est resté coincé dans la rivière et le courant est si fort qu'il est impossible aux plongeurs de pouvoir le ramener. Le père de Ruth est banquier et il décide de faire installer un barrage amovible sur le cours d'eau pour le détourner mais les écologistes du pays ne l'entendent pas de cette manière car ils savent quels genres de risques une telle initiative ferait courir à l'environnement. Aux Etats-Unis il existe une loi fédérale, le Wild ant Scenic Act, qui protège les cours d'eau qui ont obtenu le label "sauvage" et c'est cette loi que vont évoquer les défenseurs de la Tamassee. Le lecteur n'est pas seulement entrainé par le courant de la rivière mais aussi par l'affrontement entre les deux camps. Rapidement les médias vont s'intéresser à cette affaire et les antennes paraboliques, les caméras et les reporters de tout poil vont envahir le comté. Parmi eux, Maggie, une jeune photographe de presse qui est née sur les rives de la Tamassee revient au pays pour couvrir l'affaire. Progressivement émergent des intérêts qui dépassent de loin la mort de la petite fille : intérêts financiers, politiques, chamailleries entre pouvoirs locaux. Maggie patauge au milieu d'une affaire qui devient de plus en plus glauque, consciente que l'opinion a pris le parti des parents elle va glisser progressivement du côté des défenseurs de la nature. L'écriture de Rash est d'une grande puissance narrative, elle suit son cours sans se soucier des apparences, avance selon sa nécessité sans demander aucune permission. Les situations, les personnages, les dialogues ont une densité incroyablement forte. Rash possède un talent particulier pour sonder le coeur des hommes et le portrait qu'il fait de l'Amérique est profondément inattendu. La traduction d'Isabelle Reinharez est à ce titre tout à fait remarquable car elle sert la langue de l'écrivain en lui conservant toute sa force, celle d'une rivière sauvage... Archibald PLOOM (CULTURE-CHRONIQUE)
" Le chant de la Tamassee" de Ron Rash confirme l'immense talent du romancier américain. Représentant doué du Nature writing il nous propose un récit qui se lit comme un grand poème des profondeurs de l'Amérique. Le roman débute par la mort d'une petite fille, Ruth Kowalsky, qui se noie dans la Tamassee, rivière de Caroline du Sud à quelques mètres de ses parents qui pique-niquent sans se douter du drame. C'est évidement une tragédie épouvantable mais le romancier se sert de cet évènement pour faire immédiatement bifurquer son récit vers un affrontement inattendu entre les parents de Ruth et les défenseurs de la nature car le corps de l'enfant est resté coincé dans la rivière et le courant est si fort qu'il est impossible aux plongeurs de pouvoir le ramener. Le père de Ruth est banquier et il décide de faire installer un barrage amovible sur le cours d'eau pour le détourner mais les écologistes du pays ne l'entendent pas de cette manière car ils savent quels genres de risques une telle initiative ferait courir à l'environnement. Aux Etats-Unis il existe une loi fédérale, le Wild ant Scenic Act, qui protège les cours d'eau qui ont obtenu le label "sauvage" et c'est cette loi que vont évoquer les défenseurs de la Tamassee. Le lecteur n'est pas seulement entrainé par le courant de la rivière mais aussi par l'affrontement entre les deux camps. Rapidement les médias vont s'intéresser à cette affaire et les antennes paraboliques, les caméras et les reporters de tout poil vont envahir le comté. Parmi eux, Maggie, une jeune photographe de presse qui est née sur les rives de la Tamassee revient au pays pour couvrir l'affaire. Progressivement émergent des intérêts qui dépassent de loin la mort de la petite fille : intérêts financiers, politiques, chamailleries entre pouvoirs locaux. Maggie patauge au milieu d'une affaire qui devient de plus en plus glauque, consciente que l'opinion a pris le parti des parents elle va glisser progressivement du côté des défenseurs de la nature. L'écriture de Rash est d'une grande puissance narrative, elle suit son cours sans se soucier des apparences, avance selon sa nécessité sans demander aucune permission. Les situations, les personnages, les dialogues ont une densité incroyablement forte. Rash possède un talent particulier pour sonder le coeur des hommes et le portrait qu'il fait de l'Amérique est profondément inattendu. La traduction d'Isabelle Reinharez est à ce titre tout à fait remarquable car elle sert la langue de l'écrivain en lui conservant toute sa force, celle d'une rivière sauvage... Archibald PLOOM (CULTURE-CHRONIQUE)
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