Voilà que, encore une fois, je lis les romans dans le désordre. Tant pis, je suis, pour la peine, obligée de rattacher les wagons.
Je retrouve donc avec plaisir le trop d'enquêteurs Servaz, Salima et Espérandieu, même si ces deux derniers sont moins présents dans ce second volet.
On en apprend en revanche un peu plus sur le passé de Servaz, son éducation classique ; sa fille.
Et la musique de Mahler, toujours. Mais cette fois-ci, entrecoupée de morceaux de Marilyn Manson. Ca change de registre, quoi.
Toutefois, j'ai trouvé ce second opus bien bavard par rapport à l'enquête
elle-même, fort classique. La narration tire en longueur ; les descriptions sympathiques mais forts longues. Je confirme donc l'avis général de la blogo qui avait trouvé ce roman trop long.
Les descriptions, c'est bien, mais, dans un polar, la psychologie des personnages, c'est mieux. Et étant donné qu'il y en a beaucoup, de personnages, cela s'en ressent. Dommage.
Ceci dit, j'ai passé d'agréables moments dans cette région de Toulouse et des Pyrénées.
L'image que je retiendrai :
Celle des citations latines de Servaz qui ponctuent le texte.
Une citation :
"La phrase qu'ils avaient tous appris en cours de philo : On ne peut pas descendre deux fois dans la même eau." (p.416)
http://motamots.canalblog.com/archives/2014/09/30/30415119.html
captivant!
Après avoir dévoré "Glacé", ce polar confirme le talent de Bernard Minier. On retrouve notre cher enquêteur Servaz, ainsi que d'autres. J'apprécie les rebondissements, les histoires qui s'entremêlent, la perplexité des personnages. Tout sonne très juste, jusqu'à la dernière page. Je conseille vivement ce livre. Bravo à l'auteur !