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Coup de coeur

Le bureau d'éclaircissement des destins

Par : Gaëlle Nohant
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    • Disponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages422
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.228 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 1,4 cm
  • ISBN978-2-253-24861-3
  • EAN9782253248613
  • Date de parution28/02/2024
  • CollectionLe Livre de Poche
  • ÉditeurLGF/Livre de Poche

Résumé

Archiviste depuis vingt-cinq ans en Allemagne, Irène travaille à l'International Tracing Service, le plus grand centre d'archives sur la persécution nazie. En 2016, elle est chargée de restituer des milliers d'objets recueillis à la libération des camps de concentration. Chaque objet, aussi modeste que bouleversant, renferme des secrets, une histoire, les chaos d'une existence brisée. De Varsovie à Thessalonique, Irène renoue les fils tranchés parla guerre et rencontre des vivants, éclairant le destin des victimes pour que la transmission et la vie l'emportent sur la tragédie.
Et, tout en menant l'enquête, elle se découvre de nouveaux horizons.
Archiviste depuis vingt-cinq ans en Allemagne, Irène travaille à l'International Tracing Service, le plus grand centre d'archives sur la persécution nazie. En 2016, elle est chargée de restituer des milliers d'objets recueillis à la libération des camps de concentration. Chaque objet, aussi modeste que bouleversant, renferme des secrets, une histoire, les chaos d'une existence brisée. De Varsovie à Thessalonique, Irène renoue les fils tranchés parla guerre et rencontre des vivants, éclairant le destin des victimes pour que la transmission et la vie l'emportent sur la tragédie.
Et, tout en menant l'enquête, elle se découvre de nouveaux horizons.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

3 Coups de cœur
de nos libraires
Angéla L. - 2Decitre Ecully
4/5
un véritable intéret pedagogique !!
Irène travaille à l'International Service Tracing , un organisme chargé de retracer le sort des victimes des nazis. Une nouvelle mission va lui être attribuée : retrouver les descendants des disparus à qui appartenaient des objets retrouvés. Par l'intermédiaire de ces enquêtes, nous allons découvrir la vie de personnes disparus, le traumatisme qu'elles ont vécu ainsi que l'impact sur leur descendance. Passionnant, richement documenté, ce roman nous transmet aussi beaucoup d'émotions. Petit bémol, l'intrigue est un peu complexe et le lecteur peut se perdre.
Irène travaille à l'International Service Tracing , un organisme chargé de retracer le sort des victimes des nazis. Une nouvelle mission va lui être attribuée : retrouver les descendants des disparus à qui appartenaient des objets retrouvés. Par l'intermédiaire de ces enquêtes, nous allons découvrir la vie de personnes disparus, le traumatisme qu'elles ont vécu ainsi que l'impact sur leur descendance. Passionnant, richement documenté, ce roman nous transmet aussi beaucoup d'émotions. Petit bémol, l'intrigue est un peu complexe et le lecteur peut se perdre.
Mathilde B. - 9Decitre Chambéry
5/5
Magnifique
Gros coup de cœur pour ce nouveau roman de Gaëlle Nohant! Un texte incroyable, riche, passionnant! Tous les personnages de ce roman, aussi fictifs soient-ils, resteront en vous un long moment après la lecture de ce livre. A partir d'objets trouvés dans les camps de concentration, Irène se lance dans de véritables enquêtes pour comprendre et connaitre les personnes qui possédaient ces objets mais aussi trouver d’éventuels descendants à qui rendre une part de leur histoire familiale. Les récits, les tranches de vies, les destins liés entre eux par la seconde guerre mondiale sont incroyablement passionnants. Gaëlle Nohant nous prouve une nouvelle fois combien elle excelle dans le travail de recherche pour donner vie à de magnifiques histoires.
Gros coup de cœur pour ce nouveau roman de Gaëlle Nohant! Un texte incroyable, riche, passionnant! Tous les personnages de ce roman, aussi fictifs soient-ils, resteront en vous un long moment après la lecture de ce livre. A partir d'objets trouvés dans les camps de concentration, Irène se lance dans de véritables enquêtes pour comprendre et connaitre les personnes qui possédaient ces objets mais aussi trouver d’éventuels descendants à qui rendre une part de leur histoire familiale. Les récits, les tranches de vies, les destins liés entre eux par la seconde guerre mondiale sont incroyablement passionnants. Gaëlle Nohant nous prouve une nouvelle fois combien elle excelle dans le travail de recherche pour donner vie à de magnifiques histoires.
Carine G. - 1Decitre Annemasse
5/5
Enquête vérité
Si vous avez aimé « La carte postale «  d’Anne Berest, foncez sur cet excellent roman. Irène travaille à l’ITS en Allemagne, un bureau chargé d’enquêter sur les objets retrouvés dans les camps de concentration. Des bijoux, des instruments de musique ou de simples peluches. A partir de presque rien, Irène part à la recherche de descendants en parcourant le monde, en s’imprégnant de toutes ces histoires terribles. Passionnant de bout en bout!
Si vous avez aimé « La carte postale «  d’Anne Berest, foncez sur cet excellent roman. Irène travaille à l’ITS en Allemagne, un bureau chargé d’enquêter sur les objets retrouvés dans les camps de concentration. Des bijoux, des instruments de musique ou de simples peluches. A partir de presque rien, Irène part à la recherche de descendants en parcourant le monde, en s’imprégnant de toutes ces histoires terribles. Passionnant de bout en bout!

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.5/5
sur 4 notes dont 3 avis lecteurs
ne jamais oublier
l'ITS est un service commun à plusieurs pays ayant pour vocation de restituer des objets à des familles de déportés. A l'image des "monument's men", Irène, française , recherche des familles pour rendre un médaillon, un mouchoir, un jouet. Des objets dérisoires mais qui ont une valeur pour les descendants. Parfois confus, le roman est un entrelacs de liens entre plusieurs recherches.
l'ITS est un service commun à plusieurs pays ayant pour vocation de restituer des objets à des familles de déportés. A l'image des "monument's men", Irène, française , recherche des familles pour rendre un médaillon, un mouchoir, un jouet. Des objets dérisoires mais qui ont une valeur pour les descendants. Parfois confus, le roman est un entrelacs de liens entre plusieurs recherches.
Le bureau d'éclaircissement des destins
Un roman tout à fait bouleversant, éprouvant et déroutant. L'auteure s'est basée sur des faits divers pour tisser son histoire. Nous faisons connaissance d’Irène, divorcée et mère d'un garçon, Cette dernière travaille à l'ITS, l'Internationnal,Trading Service, elle doit restituer, des objets ayant appartenus à des déportés de la Seconde Guerre Mondial. Nous sommes dans la découverte d'une investigation qui nous nous montre un autre pan de l'histoire passée,, un autre regard sur la déportation. Son point de départ, se résume par la découverte d'un Pierrot de tissu terni, un médaillon, et un mouchoir brodé. Un point de départ qui s’avère assez complexe, en sachant que nous sommes en 2016. Elle prend sa mission à cœur et se donne corps et âmes pour élucider, et retrouver les propriétaires, principalement au sein de leurs familles respectives. Je dois avouer mon ignorance , ne connaissant pas l'ITT, L'auteure , grâce à des recherches elle nous offre un livre extrêmement documentés, Elle sait de quoi elle parle, elle use des mots d'une facilité surprenante, nous baignant au sein de son récit. Pour ma part j'ai eu l’occasion de visiter le mémorial de Yad Vashem, qui est consacré aux atrocités de la guerre, j'ai vu l'inimaginable, l'impensable, impossible de d 'écrire ces horreurs. L'auteure, à travers sa plume sensible, visuelle , nous touche au plus profond de notre cœur, il est impossible de sortir indemne d'un tel récit Elle a réussi à m'émouvoir, à me toucher, Un roman qui se lit comme un documentaire historique, Irène arrive t'-elle à mener à bien sa mission? Un roman époustouflant, que je vous recommande de lire.
Un roman tout à fait bouleversant, éprouvant et déroutant. L'auteure s'est basée sur des faits divers pour tisser son histoire. Nous faisons connaissance d’Irène, divorcée et mère d'un garçon, Cette dernière travaille à l'ITS, l'Internationnal,Trading Service, elle doit restituer, des objets ayant appartenus à des déportés de la Seconde Guerre Mondial. Nous sommes dans la découverte d'une investigation qui nous nous montre un autre pan de l'histoire passée,, un autre regard sur la déportation. Son point de départ, se résume par la découverte d'un Pierrot de tissu terni, un médaillon, et un mouchoir brodé. Un point de départ qui s’avère assez complexe, en sachant que nous sommes en 2016. Elle prend sa mission à cœur et se donne corps et âmes pour élucider, et retrouver les propriétaires, principalement au sein de leurs familles respectives. Je dois avouer mon ignorance , ne connaissant pas l'ITT, L'auteure , grâce à des recherches elle nous offre un livre extrêmement documentés, Elle sait de quoi elle parle, elle use des mots d'une facilité surprenante, nous baignant au sein de son récit. Pour ma part j'ai eu l’occasion de visiter le mémorial de Yad Vashem, qui est consacré aux atrocités de la guerre, j'ai vu l'inimaginable, l'impensable, impossible de d 'écrire ces horreurs. L'auteure, à travers sa plume sensible, visuelle , nous touche au plus profond de notre cœur, il est impossible de sortir indemne d'un tel récit Elle a réussi à m'émouvoir, à me toucher, Un roman qui se lit comme un documentaire historique, Irène arrive t'-elle à mener à bien sa mission? Un roman époustouflant, que je vous recommande de lire.
Coup de coeur
Irène, une Française divorcée établie en Allemagne avec son fils, travaille pour les Archives Arolsen, un centre de documentation et de recherche réellement créé au lendemain de la seconde guerre mondiale, longtemps appelé ITS - International Tracing Service -, et dont les missions sont, toujours aujourd'hui, l’éclaircissement du destin des victimes de la persécution nazie ; la recherche de proches ou d’informations à leur transmettre ; enfin la sauvegarde, à travers de millions de documents stockés sur des dizaines de kilomètres linéaires, de la mémoire de ceux que le nazisme a tenté d’effacer. Elle qui n’était venue dans ce centre que par hasard, avec l’intention première de s’en tenir prudemment à la poussière des archives sans jamais se confronter directement aux familles et à leurs requêtes, se passionne bientôt pour son minutieux et peu ordinaire travail d’enquêtrice, au point de finir par s’y absorber corps et âme. Mais voici qu’au-delà de ses travaux documentaires, on la charge de restituer à d’éventuels descendants ou lointains parents, les objets personnels des disparus qui, recueillis dans les camps de concentration, hantent, depuis près de quatre-vingt ans, les rayonnages du centre. Un mouchoir brodé de multiples prénoms, un pendentif renfermant un portrait d’enfant, une poupée de tissu sale et usé portant elle aussi un matricule : autant d’occasions, peut-être, d'exhumer du néant l’identité, l’intimité et la dignité des victimes, tout en apportant des bribes de réponse aux interrogations des jeunes générations sur leurs proches. « Même si on ne répare personne », pense Irène avec émotion, « si l’on peut rendre à quelqu’un un peu de ce qui lui a été volé, sans bien savoir ce qu’on lui rend, rien n’est tout à fait perdu. » Alors, tandis qu’à l’aide de vieux documents, lettres ou photographies retrouvés, mais aussi de témoignages recueillis à travers l’Europe, elle retisse peu à peu, comme dans une enquête policière, les fils brisés de ces destins dont ces objets sont les témoins inanimés et silencieux, surgissent avec l’intensité de la vie, de ses espoirs et de ses douleurs, les visages de ces hommes, de ces femmes et de ces enfants, tragiquement confrontés à la machinerie d’extermination nazie avec tout ce qu’elle représente d’atrocités, de souffrances et d’humiliations. Malgré la barbarie très explicitement évoquée dans ses actes les plus abominables, Gaëlle Nohant réussit l’exploit d’un récit aussi terrible que lumineux, l’humanité des victimes survivant comme une flamme inextinguible jusqu’au plus profond des camps, du désespoir et de l’ignominie, grâce à mille gestes de résistance et de solidarité, mille manifestations de dignité et de volonté de témoigner par-delà la mort, qui, relayés jusqu’à nous par la chaîne de transmission de la mémoire, ont montré et continuent de montrer que, non, au grand jamais, le nazisme n’est pas parvenu à effacer pour de bon qui que ce soit de cette terre. Au lendemain de la seconde guerre mondiale, rien n’était pourtant acquis d’avance, comme rien aujourd’hui ne semble définitivement gagné. Avant de pouvoir mener à bien ses missions, l’ITS s’est trouvé durablement noyauté de l’intérieur par les mêmes anciens nazis qui trustèrent longtemps le pouvoir et les administrations allemandes, tandis que dans le contexte de la guerre froide, le nouveau jeu des alliances déplaçait le centre de l’attention vers de nouveaux ennemis. Il aura fallu attendre Angela Merkel pour lever les derniers obstacles juridiques entravant la libre exploitation des archives, un droit d’autant plus essentiel quand on pense aux résurgences actuelles de l’antisémitisme, aux exactions de groupuscules néo-nazis et à la vague populiste qui monte un peu partout. Un livre remarquable, aussi finement documenté qu’intelligemment construit et sensiblement écrit, qui nous en apprend encore sur la Shoah et sur les incessantes difficultés du devoir de mémoire. Coup de coeur.
Irène, une Française divorcée établie en Allemagne avec son fils, travaille pour les Archives Arolsen, un centre de documentation et de recherche réellement créé au lendemain de la seconde guerre mondiale, longtemps appelé ITS - International Tracing Service -, et dont les missions sont, toujours aujourd'hui, l’éclaircissement du destin des victimes de la persécution nazie ; la recherche de proches ou d’informations à leur transmettre ; enfin la sauvegarde, à travers de millions de documents stockés sur des dizaines de kilomètres linéaires, de la mémoire de ceux que le nazisme a tenté d’effacer. Elle qui n’était venue dans ce centre que par hasard, avec l’intention première de s’en tenir prudemment à la poussière des archives sans jamais se confronter directement aux familles et à leurs requêtes, se passionne bientôt pour son minutieux et peu ordinaire travail d’enquêtrice, au point de finir par s’y absorber corps et âme. Mais voici qu’au-delà de ses travaux documentaires, on la charge de restituer à d’éventuels descendants ou lointains parents, les objets personnels des disparus qui, recueillis dans les camps de concentration, hantent, depuis près de quatre-vingt ans, les rayonnages du centre. Un mouchoir brodé de multiples prénoms, un pendentif renfermant un portrait d’enfant, une poupée de tissu sale et usé portant elle aussi un matricule : autant d’occasions, peut-être, d'exhumer du néant l’identité, l’intimité et la dignité des victimes, tout en apportant des bribes de réponse aux interrogations des jeunes générations sur leurs proches. « Même si on ne répare personne », pense Irène avec émotion, « si l’on peut rendre à quelqu’un un peu de ce qui lui a été volé, sans bien savoir ce qu’on lui rend, rien n’est tout à fait perdu. » Alors, tandis qu’à l’aide de vieux documents, lettres ou photographies retrouvés, mais aussi de témoignages recueillis à travers l’Europe, elle retisse peu à peu, comme dans une enquête policière, les fils brisés de ces destins dont ces objets sont les témoins inanimés et silencieux, surgissent avec l’intensité de la vie, de ses espoirs et de ses douleurs, les visages de ces hommes, de ces femmes et de ces enfants, tragiquement confrontés à la machinerie d’extermination nazie avec tout ce qu’elle représente d’atrocités, de souffrances et d’humiliations. Malgré la barbarie très explicitement évoquée dans ses actes les plus abominables, Gaëlle Nohant réussit l’exploit d’un récit aussi terrible que lumineux, l’humanité des victimes survivant comme une flamme inextinguible jusqu’au plus profond des camps, du désespoir et de l’ignominie, grâce à mille gestes de résistance et de solidarité, mille manifestations de dignité et de volonté de témoigner par-delà la mort, qui, relayés jusqu’à nous par la chaîne de transmission de la mémoire, ont montré et continuent de montrer que, non, au grand jamais, le nazisme n’est pas parvenu à effacer pour de bon qui que ce soit de cette terre. Au lendemain de la seconde guerre mondiale, rien n’était pourtant acquis d’avance, comme rien aujourd’hui ne semble définitivement gagné. Avant de pouvoir mener à bien ses missions, l’ITS s’est trouvé durablement noyauté de l’intérieur par les mêmes anciens nazis qui trustèrent longtemps le pouvoir et les administrations allemandes, tandis que dans le contexte de la guerre froide, le nouveau jeu des alliances déplaçait le centre de l’attention vers de nouveaux ennemis. Il aura fallu attendre Angela Merkel pour lever les derniers obstacles juridiques entravant la libre exploitation des archives, un droit d’autant plus essentiel quand on pense aux résurgences actuelles de l’antisémitisme, aux exactions de groupuscules néo-nazis et à la vague populiste qui monte un peu partout. Un livre remarquable, aussi finement documenté qu’intelligemment construit et sensiblement écrit, qui nous en apprend encore sur la Shoah et sur les incessantes difficultés du devoir de mémoire. Coup de coeur.
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