Dans ce livre terrible et puissant, Victoria Mas choisit de suivre le destin de ces femmes victimes d'une société masculine qui leur interdit toute déviance et les emprisonne. Parmi elles, Geneviève, dévouée corps et âme au célèbre neurologue ; Louise, abusée par son oncle ; Thérèse, une prostituée au grand coeur qui a eu le tort de pousser son souteneur dans la Seine ; Eugénie enfin qui, parce qu'elle dialogue avec les morts, est envoyée par son propre père croupir entre les murs de ce qu'il faut bien appeler une prison. Un hymne à la liberté pour toutes les femmes que le XIXe siècle a essayé de contraindre au silence. L'auteure trousse avec élégance cette affolante histoire. Fabienne Pascaud, Télérama. Un roman historique singulier et engagé. Hubert Artus, Lire. Prix Renaudot des Lycées 2019. Prix Première plume 2019.","offers":{"@type":"Offer","priceCurrency":"EUR","price":8.4,"url":"/livres/le-bal-des-folles-9782253103622.html","availability":"https://schema.org/InStock"},"datePublished":"2021-03-31","isbn":"978-2-253-10362-2","publisher":{"@type":"Organization","name":"LGF/Livre de Poche"},"author":{"@type":"Person","name":"Victoria Mas","url":"/auteur/8597077/victoria+mas"},"aggregateRating":{"@type":"AggregateRating","ratingValue":"4.4","ratingCount":"14"},"review":[{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Fabien G."},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"4"},"reviewBody":"Un très beau roman sur la condition des femmes, sur notre appréhension de la folie/différence."},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Anthony B. - 7"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"5"},"reviewBody":"Une jeune femme de bonne naissance cachée à cause de sa différence .\r\nUn sanatorium où les hommes ont tous les droits .\r\nUne amitié inattendue .\r\n\r\nUn roman poignant , écrit avec justesse .\r\nDes personnages attachants .\r\nRares sont les premiers romans aussi aboutis .\r\n\r\nA lire et relire sans modération !!!"},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Emeralda"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"4"},"reviewBody":"Ce roman est assez court, mais plutôt intéressant et au final, point n’est besoin de s’étaler sur 769 pages pour écrire une histoire qui bien qu’elle se déroule en 1885 a comme un goût très (trop ?) actuel. \r\n\r\nC’est une lecture que j’ai faite à la suite de ma fille cadette de 17 ans. C’était sympa de pouvoir échanger ensuite sur nos impressions qui convergeaient dans le même sens. \r\nTout comme elle, j’ai trouvé l’écriture très agréable. \r\nDans l’ensemble, c’est assez bien documenté, réaliste et crédible sans tomber dans le document qui pourrait être plus ennuyeux. \r\nLes personnages sont variés, humainement attachants ou pas du tout d'où le fait que nous avons trouvé que c'était bien écrit car sinon nous n'aurions pas autant eu d'attraction ou de répulsion face à certains. \r\nLe trait de la domination patriarcale n’est pas grossi, il est juste révélateur de son importance à l’époque de l’intrigue. Il nous paraît certainement révoltant, mais on ne peut que se féliciter des avancées gagnées de hautes luttes depuis. Après rien n'est jamais totalement acquis donc ne jamais baisser complètement la garde. Ce livre n'est pas féministe au sens militant du terme, il parle des femmes, de leur histoire à travers des faits établis, c'est un peu différent et cela le rend plus accessible à tous. \r\n"},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Mireille F."},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"5"},"reviewBody":"J'ai d'abord \"écouté\" ce livre, tellement bien lu, que je ressentais dans mon corps tout ce que l'héroïne vivait et racontait. Maintenant, je vais\r\nme procurer le livre de poche pour le plaisir de le lire moi-même. Il ne se raconte pas, le titre est suffisant, il ne faut pas passer à côté."},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"soph - 1"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"5"},"reviewBody":"Très beau roman sur la condition des femmes en France à la fin du 19ème siècle. \r\nLes femmes vivaient à l'époque dans une société masculine, sans droits et sous le joug arbitraire de leurs pères, frères, maris, et même médecins. Corsetées dans la société et dans leurs robes, la vie des femmes était sous le contrôle des hommes.\r\nSublime!"},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Agnes D. - 8"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"5"},"reviewBody":"Bien écrit histoire très intéressante. Vraiment bien"},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"astrid d. - 1"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"5"},"reviewBody":"Un bon moment de lecture"},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Les lectures de Lily"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"5"},"reviewBody":"#Chronique COUP DE COEUR : Le bal des folles écrit par Victoria Mas - Audiolib\r\n\r\nUn roman extraordinaire ! \r\n« Mais la folie des hommes n'est pas comparable à celle des femmes : les hommes l'exercent sur les autres ; les femmes, sur elles-mêmes. »\r\nMon avis : http://www.leslecturesdelily.com/2020/04/le-bal-des-folles-coup-de-cur-ecrit-par.html#more\r\nBonne lecture !"},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Olivier R. - 2"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"5"},"reviewBody":"Ce très beau roman de Victoria Mas, le premier, est une grande réussite ! Le contexte : celui de la France, et plus particulièrement d'un Paris de la fin du XIXe siècle encore très imprégné de préjugés misogynes. Ces femmes totalement incomprises qui devenaient les jouets d'une société basée davantage sur le spectacle que sur l'efficacité humaine et médicale. Au milieu de ce monde étrange et douloureux, une jeune femme dotée d'un \"don\" tente de trouver sa place, tant bien que mal. L'auteure nous dépeint le contexte de cette époque avec une grande intelligence, et une immense sensibilité, le souci du détail. C'est un roman vivant, riche, sur le plan historique et humain, sans excès, juste une histoire comme il devait en exister en ces temps difficiles pour les femmes, \"hystériques\" ou non. Un hôpital qui ressemble davantage à un lieu de privation de liberté qu'à un lieu de soin, où viennent s'échouer des malheureuses, parfois sans autre but que d'y rester... Un superbe roman rempli d'humanité qui m'a beaucoup plu."},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"CeciBon... de Lire"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"4"},"reviewBody":"Chers Vous, \r\n\r\nPour son tout premier roman, Victoria Mas ouvre les portes d'un bâtiment emblématique parisien : la Salpêtrière. Mais loin de s'attacher à tout ce qui hante les murs de cet hôpital : la maladie, la douleur, l'isolement, les expériences médicales, les relations soignants-soignés, l'auteur remet au centre du lieu l'humain.\r\nBien sûr, Victoria Mas fait référence aux recherches du Professeur Charcot et de ses confrères. Bien sûr, ceux-ci rodent toujours un peu dans ce dortoir collectif de femmes aux diverses pathologies. Mais la voix est donnée à celles qui sont enfermées, condamnées à disparaître aux yeux du Monde par la volonté d'un père, d'un frère, d'un mari....\r\n\"Un dépotoir pour toutes celles nuisant à l'ordre public.\r\nUn asile pour toutes celles dont la sensibilité ne répondait pas aux attentes.\r\nUne prison pour toutes celles coupables d'avoir une opinion.\"\r\nPetit à petit, l'auteur détricote l'histoire de Louise, cette jeune fille abusée par un oncle, de Thérèse, abîmée par la vie mais pilier de toutes celles enfermées avec elle et d'Eugénie, cloîtrée par son père parce qu'elle s'intéresse à un sujet extrêmement tabou et dérangeant, à savoir le spiritisme.\r\n\"Elles ne sont plus des épouses, des mères ou des adolescentes,\r\nelles ne sont pas des femmes qu'on regarde ou qu'on considère, elles ne seront jamais des femmes qu'on désire ou qu'on aime :\r\nelles sont des malades. Des folles. Des ratées.\"\r\nEt puis, il y a Geneviève, la seule \"enfermée\" volontaire puisqu'elle a décidé d'être infirmière, très jeune, quand elle a compris qu'une femme ne pourrait pas devenir médecin.... Geneviève, fascinée par les travaux du professeur Charcot qui, doucement, va glisser du camp de celles qui ne sont pas là pour cause de santé mais bien par soucis de confort masculin, pour leur éviter de parler, de déranger, de secouer une société profondément patriarcale qui n'est pas encore prête au changement.\r\n\"Libres ou enfermées, en fin de compte, les femmes n'étaient en sécurité nulle part.\r\nDepuis toujours, elles étaient les premières concernées par des décisions qu'on prenait sans leur accord.\"\r\nL'écriture de Victoria Mas peut paraître simple et dénuée de fioritures. Elle est avant tout empreinte de toute la tendresse pour ces femmes en souffrance, de toute la révolte contre cette société injuste, de toute la colère contre une institution qui fait passer la recherche médicale avant le confort du patient.\r\n\"La maladie déshumanise ; elle fait de ces femmes des marionnettes à la merci de symptômes grotesques,\r\ndes poupées molles entre les mains de médecins qui les manipulent et les examinent sous tous les plis de leur peau,\r\ndes bêtes curieuses qui ne suscitent qu'un intérêt clinique.\"\r\nUn premier roman fort, triste, tendre, lumineux, surprenant... un premier roman qui remue, glace, chamboule....\r\n\r\nhttp://cecibondelire.canalblog.com/archives/2019/12/08/37850291.html"},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Sylvie Thomasson"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"4"},"reviewBody":"Elles sont riches ou pauvres, jeunes ou vieilles et surtout elles sont sorties des cadres de la société de l'époque, et leurs pères, leurs frères ou leurs maris, les ont fait interner à la Salpétrière, haut lieu de la psychiatrie au XIXème siècle; Charcot officie là, menant des expériences sur ces femmes et en faisant un spectacle pour des curieux et des voyeurs. C'est un premier roman passionnant, fort bien écrit et qui fait écho à notre époque."},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Thomas C."},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"5"},"reviewBody":"En 1885, l’hôpital de la Salpêtrière, à Paris, accueille les femmes de petites vies, prostituées, filles-mères, toutes celles qui ne se fondent pas dans le moule des convenances.\r\n\r\nOn les nomme « hystériques », faute de mieux, Charcot les étudie à la loupe : avec elles, il expérimente…\r\n\r\nTous les ans, heureusement, il y a le bal de la mi-carème, où l’on danse, chante, où l’on se déguise.\r\nLes femmes le prépare avec soin, puisque le tout Paris s’y invite, il vient s’acoquiner avec les folles. Elles cherchent, elles, le feu dans les foules, dans les regards la passion à naître : quelque amour, peut-être, qui les tirera de là.\r\n \r\nUn premier roman exceptionnel qui, nous contant une époque lointaine, nous parle en fait d’aujourd’hui et de toutes ces révolutions que l’on pensait gagnées… Un livre hélas plus qu’important !"},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Blog Les Lectures de Cannetille"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"3"},"reviewBody":"En cette fin de 19ème siècle, les connaissances psychiatriques sont balbutiantes. A la Salpétrière, où sont enfermées diverses femmes qualifiées à tort ou à raison de folles, le professeur Charcot multiplie les expérimentations. Parmi elles, un bal annuel, dit le Bal des Folles, où se presse un Tout-Paris voyeur en mal de sensations. Pour les pensionnaires, les préparatifs sont synonymes d'une grande excitation, mais l'événement ne va pas se dérouler comme prévu pour tout le monde. \r\n\r\nA cette époque où le terme folie englobe tout ce qui effraye ou dérange, comme l'épilepsie, l'hystérie, la dépression, le traumatisme, ou même des comportements simplement jugés inappropriés pour une femme, la frontière avec la normalité est bien ténue, et il suffit de vraiment peu de choses, comme la simple volonté d'un père ou d'un mari, pour se retrouver recluse à vie entre les murs de l'asile. \r\n\r\nEntre condition féminine, perception de la folie par contraste avec une certaine idée de la conformité sociale, expérimentation médicale et dignité humaine, abus de pouvoir sur personnes assujetties, Victoria Mas a choisi une thématique historique qui ne peut laisser indifférent. La curiosité du lecteur se retrouve par ailleurs aiguillonnée par la tension maintenue tout au long du récit, qui, porté par une écriture agréable et fluide, coule jusqu'à son dénouement sans que jamais ne fléchisse le plaisir de lecture.\r\n\r\nOn peut certes regretter que l'ensemble laisse une certaine impression de facilité et de superficialité : les personnages ne sont guère qu'esquissés, et l'histoire d'Eugénie et de Geneviève paraît au final très romancée et assez improbable. Elle est malgré tout suffisamment jolie et bien tournée pour que ces reproches restent au second plan et vous fassent, comme moi, juste passer de peu à côté du coup de coeur. Voici en tout cas un premier roman qui donne envie de découvrir les futurs ouvrages de son auteur. "},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"kévin g."},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"3"},"reviewBody":"Nous sommes au XIXe siècle. L’hôpital de la Salpêtrière n’accueille que des femmes, mais pas n’importe lesquelles : des « folles ». Pourtant, toutes ne sont pas si folles. À l’époque, que vous ayez un léger défaut physique ou psychique, que votre père ou mari ait décidé de ce pronostic médical, et vous y étiez enfermée pendant longtemps ! \r\nHeureusement, le bal de la mi-carême était là pour exalter ces femmes internées. Il faut dire que le tout Paris mondain y venait se divertir !Quand Eugénie arrive, son étrange don va bouleverser les convictions de Geneviève, l’infirmière en chef.\r\n\r\nUn texte fort, remuant, témoin de la condition précaire des femmes de l’époque. "}]}
1885 : comme chaque année, à la Salpêtrière, se tient le très mondain "bal des folles" . Le temps d'une soirée, le Tout-Paris s'encanaille sur des airs de valse et de polka en compagnie de femmes déguisées en colombines, gitanes, zouaves et autres mousquetaires. Cette scène joyeuse cache une réalité sordide : ce bal "costumé et dansant" n'est rien d'autre qu'une des dernières expérimentations de Charcot, adepte de l'exposition des fous. Dans ce livre terrible et puissant, Victoria Mas choisit de suivre le destin de ces femmes victimes d'une société masculine qui leur interdit toute déviance et les emprisonne. Parmi elles, Geneviève, dévouée corps et âme au célèbre neurologue ; Louise, abusée par son oncle ; Thérèse, une prostituée au grand coeur qui a eu le tort de pousser son souteneur dans la Seine ; Eugénie enfin qui, parce qu'elle dialogue avec les morts, est envoyée par son propre père croupir entre les murs de ce qu'il faut bien appeler une prison. Un hymne à la liberté pour toutes les femmes que le XIXe siècle a essayé de contraindre au silence. L'auteure trousse avec élégance cette affolante histoire. Fabienne Pascaud, Télérama. Un roman historique singulier et engagé. Hubert Artus, Lire. Prix Renaudot des Lycées 2019. Prix Première plume 2019.
1885 : comme chaque année, à la Salpêtrière, se tient le très mondain "bal des folles" . Le temps d'une soirée, le Tout-Paris s'encanaille sur des airs de valse et de polka en compagnie de femmes déguisées en colombines, gitanes, zouaves et autres mousquetaires. Cette scène joyeuse cache une réalité sordide : ce bal "costumé et dansant" n'est rien d'autre qu'une des dernières expérimentations de Charcot, adepte de l'exposition des fous. Dans ce livre terrible et puissant, Victoria Mas choisit de suivre le destin de ces femmes victimes d'une société masculine qui leur interdit toute déviance et les emprisonne. Parmi elles, Geneviève, dévouée corps et âme au célèbre neurologue ; Louise, abusée par son oncle ; Thérèse, une prostituée au grand coeur qui a eu le tort de pousser son souteneur dans la Seine ; Eugénie enfin qui, parce qu'elle dialogue avec les morts, est envoyée par son propre père croupir entre les murs de ce qu'il faut bien appeler une prison. Un hymne à la liberté pour toutes les femmes que le XIXe siècle a essayé de contraindre au silence. L'auteure trousse avec élégance cette affolante histoire. Fabienne Pascaud, Télérama. Un roman historique singulier et engagé. Hubert Artus, Lire. Prix Renaudot des Lycées 2019. Prix Première plume 2019.
Avis librairesCommentaires laissés par les libraires
Une jeune femme de bonne naissance cachée à cause de sa différence .
Un sanatorium où les hommes ont tous les droits .
Une amitié inattendue .
Un roman poignant , écrit avec justesse .
Des personnages attachants .
Rares sont les premiers romans aussi aboutis .
A lire et relire sans modération !!!
Une jeune femme de bonne naissance cachée à cause de sa différence .
Un sanatorium où les hommes ont tous les droits .
Une amitié inattendue .
Un roman poignant , écrit avec justesse .
Des personnages attachants .
Rares sont les premiers romans aussi aboutis .
A lire et relire sans modération !!!
Elles sont riches ou pauvres, jeunes ou vieilles et surtout elles sont sorties des cadres de la société de l'époque, et leurs pères, leurs frères ou leurs maris, les ont fait interner à la Salpétrière, haut lieu de la psychiatrie au XIXème siècle; Charcot officie là, menant des expériences sur ces femmes et en faisant un spectacle pour des curieux et des voyeurs. C'est un premier roman passionnant, fort bien écrit et qui fait écho à notre époque.
Elles sont riches ou pauvres, jeunes ou vieilles et surtout elles sont sorties des cadres de la société de l'époque, et leurs pères, leurs frères ou leurs maris, les ont fait interner à la Salpétrière, haut lieu de la psychiatrie au XIXème siècle; Charcot officie là, menant des expériences sur ces femmes et en faisant un spectacle pour des curieux et des voyeurs. C'est un premier roman passionnant, fort bien écrit et qui fait écho à notre époque.
En 1885, l’hôpital de la Salpêtrière, à Paris, accueille les femmes de petites vies, prostituées, filles-mères, toutes celles qui ne se fondent pas dans le moule des convenances.
On les nomme « hystériques », faute de mieux, Charcot les étudie à la loupe : avec elles, il expérimente…
Tous les ans, heureusement, il y a le bal de la mi-carème, où l’on danse, chante, où l’on se déguise.
Les femmes le prépare avec soin, puisque le tout Paris s’y invite, il vient s’acoquiner avec les folles. Elles cherchent, elles, le feu dans les foules, dans les regards la passion à naître : quelque amour, peut-être, qui les tirera de là.
Un premier roman exceptionnel qui, nous contant une époque lointaine, nous parle en fait d’aujourd’hui et de toutes ces révolutions que l’on pensait gagnées… Un livre hélas plus qu’important !
En 1885, l’hôpital de la Salpêtrière, à Paris, accueille les femmes de petites vies, prostituées, filles-mères, toutes celles qui ne se fondent pas dans le moule des convenances.
On les nomme « hystériques », faute de mieux, Charcot les étudie à la loupe : avec elles, il expérimente…
Tous les ans, heureusement, il y a le bal de la mi-carème, où l’on danse, chante, où l’on se déguise.
Les femmes le prépare avec soin, puisque le tout Paris s’y invite, il vient s’acoquiner avec les folles. Elles cherchent, elles, le feu dans les foules, dans les regards la passion à naître : quelque amour, peut-être, qui les tirera de là.
Un premier roman exceptionnel qui, nous contant une époque lointaine, nous parle en fait d’aujourd’hui et de toutes ces révolutions que l’on pensait gagnées… Un livre hélas plus qu’important !
Avis des lecteursCommentaires laissés par nos lecteurs
Ce roman est assez court, mais plutôt intéressant et au final, point n’est besoin de s’étaler sur 769 pages pour écrire une histoire qui bien qu’elle se déroule en 1885 a comme un goût très (trop ?) actuel.
C’est une lecture que j’ai faite à la suite de ma fille cadette de 17 ans. C’était sympa de pouvoir échanger ensuite sur nos impressions qui convergeaient dans le même sens.
Tout comme elle, j’ai trouvé l’écriture très agréable.
Dans l’ensemble, c’est assez bien documenté, réaliste et crédible sans tomber dans le document qui pourrait être plus ennuyeux.
Les personnages sont variés, humainement attachants ou pas du tout d'où le fait que nous avons trouvé que c'était bien écrit car sinon nous n'aurions pas autant eu d'attraction ou de répulsion face à certains.
Le trait de la domination patriarcale n’est pas grossi, il est juste révélateur de son importance à l’époque de l’intrigue. Il nous paraît certainement révoltant, mais on ne peut que se féliciter des avancées gagnées de hautes luttes depuis. Après rien n'est jamais totalement acquis donc ne jamais baisser complètement la garde. Ce livre n'est pas féministe au sens militant du terme, il parle des femmes, de leur histoire à travers des faits établis, c'est un peu différent et cela le rend plus accessible à tous.
Ce roman est assez court, mais plutôt intéressant et au final, point n’est besoin de s’étaler sur 769 pages pour écrire une histoire qui bien qu’elle se déroule en 1885 a comme un goût très (trop ?) actuel.
C’est une lecture que j’ai faite à la suite de ma fille cadette de 17 ans. C’était sympa de pouvoir échanger ensuite sur nos impressions qui convergeaient dans le même sens.
Tout comme elle, j’ai trouvé l’écriture très agréable.
Dans l’ensemble, c’est assez bien documenté, réaliste et crédible sans tomber dans le document qui pourrait être plus ennuyeux.
Les personnages sont variés, humainement attachants ou pas du tout d'où le fait que nous avons trouvé que c'était bien écrit car sinon nous n'aurions pas autant eu d'attraction ou de répulsion face à certains.
Le trait de la domination patriarcale n’est pas grossi, il est juste révélateur de son importance à l’époque de l’intrigue. Il nous paraît certainement révoltant, mais on ne peut que se féliciter des avancées gagnées de hautes luttes depuis. Après rien n'est jamais totalement acquis donc ne jamais baisser complètement la garde. Ce livre n'est pas féministe au sens militant du terme, il parle des femmes, de leur histoire à travers des faits établis, c'est un peu différent et cela le rend plus accessible à tous.
J'ai d'abord "écouté" ce livre, tellement bien lu, que je ressentais dans mon corps tout ce que l'héroïne vivait et racontait. Maintenant, je vais
me procurer le livre de poche pour le plaisir de le lire moi-même. Il ne se raconte pas, le titre est suffisant, il ne faut pas passer à côté.
J'ai d'abord "écouté" ce livre, tellement bien lu, que je ressentais dans mon corps tout ce que l'héroïne vivait et racontait. Maintenant, je vais
me procurer le livre de poche pour le plaisir de le lire moi-même. Il ne se raconte pas, le titre est suffisant, il ne faut pas passer à côté.