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  • Nombre de pages320
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.174 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 1,7 cm
  • ISBN978-2-290-21338-4
  • EAN9782290213384
  • Date de parution05/02/2020
  • CollectionJ'ai lu
  • ÉditeurJ'ai lu

Résumé

En 1910, une jeune exilée russe découvre à Paris la vie de bohème auprès d'un sculpteur roumain, Constantin Brancusi. Cent ans plus tard, une avocate est chargée d'identifier le propriétaire d'une sculpture, Le Baiser, scellée sur une tombe parisienne. Elucider les raisons de la mort de l'inconnue devient pour Camille un combat personnel : rendre sa dignité à une femme libre, injustement mise au ban de la société.
Avec ce portrait vibrant de deux femmes en quête de justice et d'indépendance, Le baiser questionne aussi le statut des oeuvres d'art, éternelles propriétés marchandes, qui sont pourtant le patrimoine commun de l'humanité.
En 1910, une jeune exilée russe découvre à Paris la vie de bohème auprès d'un sculpteur roumain, Constantin Brancusi. Cent ans plus tard, une avocate est chargée d'identifier le propriétaire d'une sculpture, Le Baiser, scellée sur une tombe parisienne. Elucider les raisons de la mort de l'inconnue devient pour Camille un combat personnel : rendre sa dignité à une femme libre, injustement mise au ban de la société.
Avec ce portrait vibrant de deux femmes en quête de justice et d'indépendance, Le baiser questionne aussi le statut des oeuvres d'art, éternelles propriétés marchandes, qui sont pourtant le patrimoine commun de l'humanité.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Joli divertissement à partir de la sculpture du Baiser de Brancusi et du procès qui l'entoure
Constantin Brancusi a bel et bien réalisé une sculpture intitulée Le Baiser, qui orne la tombe, au cimetière du Montparnasse à Paris, d’une jeune Russe suicidée en 1910. Et cette œuvre, qui vaut aujourd’hui une petite fortune sur le marché de l’art, fait réellement l’objet d’un long affrontement juridique entre les ayants droit qui voudraient la récupérer pour la vendre, et l’État français qui entend en protéger l’intégrité. Sophie Brocas s’est servi de ces faits pour imaginer, en toute liberté, un roman qui alterne entre sa version de l’histoire de Tatiana en 1910, et le combat contemporain d’une avocate fictive, qui a décidé d’empêcher l’appétit financier de l’emporter sur le respect des intentions originelles de l’artiste. Voici donc un récit intéressant à plusieurs titres : pour l’évocation du contexte historique et artistique de la Belle Epoque, qui nous fait au passage découvrir l’anarchiste et féministe américaine Voltairine de Cleyre ; pour son double hommage, à l’artiste Brancusi d’une part, à cette jeune fille victime de la condition féminine du début du 20e siècle d’autre part ; mais surtout pour son questionnement sur la notion de propriété d’une œuvre et de ses droits, et sur ce qu’elle implique en termes de responsabilité morale et intellectuelle au-delà de sa simple exploitation marchande. L’auteur a choisi de nous livrer une jolie histoire à tendance plutôt sentimentale : le résultat est fluide et plaisant, même s’il tend à s’autoriser une certaine facilité parfois presque naïve. Si l’on peut regretter son relatif manque de profondeur, c’est au final un agréable et honnête divertissement, bien écrit et gentiment ficelé.
Constantin Brancusi a bel et bien réalisé une sculpture intitulée Le Baiser, qui orne la tombe, au cimetière du Montparnasse à Paris, d’une jeune Russe suicidée en 1910. Et cette œuvre, qui vaut aujourd’hui une petite fortune sur le marché de l’art, fait réellement l’objet d’un long affrontement juridique entre les ayants droit qui voudraient la récupérer pour la vendre, et l’État français qui entend en protéger l’intégrité. Sophie Brocas s’est servi de ces faits pour imaginer, en toute liberté, un roman qui alterne entre sa version de l’histoire de Tatiana en 1910, et le combat contemporain d’une avocate fictive, qui a décidé d’empêcher l’appétit financier de l’emporter sur le respect des intentions originelles de l’artiste. Voici donc un récit intéressant à plusieurs titres : pour l’évocation du contexte historique et artistique de la Belle Epoque, qui nous fait au passage découvrir l’anarchiste et féministe américaine Voltairine de Cleyre ; pour son double hommage, à l’artiste Brancusi d’une part, à cette jeune fille victime de la condition féminine du début du 20e siècle d’autre part ; mais surtout pour son questionnement sur la notion de propriété d’une œuvre et de ses droits, et sur ce qu’elle implique en termes de responsabilité morale et intellectuelle au-delà de sa simple exploitation marchande. L’auteur a choisi de nous livrer une jolie histoire à tendance plutôt sentimentale : le résultat est fluide et plaisant, même s’il tend à s’autoriser une certaine facilité parfois presque naïve. Si l’on peut regretter son relatif manque de profondeur, c’est au final un agréable et honnête divertissement, bien écrit et gentiment ficelé.
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