Langue et droit. Approche sociolinguistique, historique et épistémologique
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- Nombre de pages388
- PrésentationBroché
- Poids0.5 kg
- Dimensions14,8 cm × 21,0 cm × 2,0 cm
- ISBN978-2-8066-0770-6
- EAN9782806607706
- Date de parution01/01/2012
- CollectionProximités Sciences du langage
- ÉditeurEME Editions
- PréfacierAnne-Marie Chabrolle-Cerretini
Résumé
Cet ouvrage propose une mise en perspective sociolinguistique, historique et épistémologique visant à éclairer la manière dont s'articulent le " linguistique " et le " juridique ". Une étude approfondie de la longue tradition de théorisation des rapports entre " langue " et " droit " met d'abord à jour le déterminisme linguistique qui l'imprègne : la pensée juridique serait inextricablement liée à la langue de son expression.
Ce déterminisme servant le plus souvent des mouvements d'affirmation identitaire contre l'autre, les fonctions et les implications éthico-politiques d'un rapport d'exclusivité trop souvent posé entre langue et droit mérite d'être interrogé : des manifestations récentes d'hostilité vis - à - vis du plurilinguisme juridique européen invitent en effet à être vigilant. L'ouvrage éclaire ensuite les raisons profondes de la solidité des objets construits que sont la " langue " et le " droit ", et ceci du triple point de vue des représentations linguistiques, de l'histoire linguistique et juridique française, et des épistémologies disciplinaires - en droit et en sciences du langage.
Dans le domaine juridique, on remarquera que la stabilisation de la relation signe/sens constitue un idéal s'exprimant chez les juristes à travers diverses représentations linguistiques. La recherche de la sécurité juridique peut expliquer une conception - majoritaire dans le monde du droit - du fonctionnement de la langue comme un système de rapports prédictibles, stables et homogènes. Cette représentation sera utilement mise en perspective historique : l'histoire des unifications linguistique et juridique montre en effet une étonnante synergie, la langue et le droit français se construisant conjointement, se " solidifiant " dans la perspective de l'édification stato-nationale.
Les épistémologies disciplinaires ont logiquement été marquées par cette histoire intriquée, et cet ouvrage se propose de mettre en évidence les " anciennes et profondes affinités " existant entre sciences linguistiques et juridiques (Besse, 2000 : 737). Mots clés : langue du droit, représentations linguistiques, déterminisme linguistique, histoire des unifications linguistique et juridique, épistémologie.
Ce déterminisme servant le plus souvent des mouvements d'affirmation identitaire contre l'autre, les fonctions et les implications éthico-politiques d'un rapport d'exclusivité trop souvent posé entre langue et droit mérite d'être interrogé : des manifestations récentes d'hostilité vis - à - vis du plurilinguisme juridique européen invitent en effet à être vigilant. L'ouvrage éclaire ensuite les raisons profondes de la solidité des objets construits que sont la " langue " et le " droit ", et ceci du triple point de vue des représentations linguistiques, de l'histoire linguistique et juridique française, et des épistémologies disciplinaires - en droit et en sciences du langage.
Dans le domaine juridique, on remarquera que la stabilisation de la relation signe/sens constitue un idéal s'exprimant chez les juristes à travers diverses représentations linguistiques. La recherche de la sécurité juridique peut expliquer une conception - majoritaire dans le monde du droit - du fonctionnement de la langue comme un système de rapports prédictibles, stables et homogènes. Cette représentation sera utilement mise en perspective historique : l'histoire des unifications linguistique et juridique montre en effet une étonnante synergie, la langue et le droit français se construisant conjointement, se " solidifiant " dans la perspective de l'édification stato-nationale.
Les épistémologies disciplinaires ont logiquement été marquées par cette histoire intriquée, et cet ouvrage se propose de mettre en évidence les " anciennes et profondes affinités " existant entre sciences linguistiques et juridiques (Besse, 2000 : 737). Mots clés : langue du droit, représentations linguistiques, déterminisme linguistique, histoire des unifications linguistique et juridique, épistémologie.
Cet ouvrage propose une mise en perspective sociolinguistique, historique et épistémologique visant à éclairer la manière dont s'articulent le " linguistique " et le " juridique ". Une étude approfondie de la longue tradition de théorisation des rapports entre " langue " et " droit " met d'abord à jour le déterminisme linguistique qui l'imprègne : la pensée juridique serait inextricablement liée à la langue de son expression.
Ce déterminisme servant le plus souvent des mouvements d'affirmation identitaire contre l'autre, les fonctions et les implications éthico-politiques d'un rapport d'exclusivité trop souvent posé entre langue et droit mérite d'être interrogé : des manifestations récentes d'hostilité vis - à - vis du plurilinguisme juridique européen invitent en effet à être vigilant. L'ouvrage éclaire ensuite les raisons profondes de la solidité des objets construits que sont la " langue " et le " droit ", et ceci du triple point de vue des représentations linguistiques, de l'histoire linguistique et juridique française, et des épistémologies disciplinaires - en droit et en sciences du langage.
Dans le domaine juridique, on remarquera que la stabilisation de la relation signe/sens constitue un idéal s'exprimant chez les juristes à travers diverses représentations linguistiques. La recherche de la sécurité juridique peut expliquer une conception - majoritaire dans le monde du droit - du fonctionnement de la langue comme un système de rapports prédictibles, stables et homogènes. Cette représentation sera utilement mise en perspective historique : l'histoire des unifications linguistique et juridique montre en effet une étonnante synergie, la langue et le droit français se construisant conjointement, se " solidifiant " dans la perspective de l'édification stato-nationale.
Les épistémologies disciplinaires ont logiquement été marquées par cette histoire intriquée, et cet ouvrage se propose de mettre en évidence les " anciennes et profondes affinités " existant entre sciences linguistiques et juridiques (Besse, 2000 : 737). Mots clés : langue du droit, représentations linguistiques, déterminisme linguistique, histoire des unifications linguistique et juridique, épistémologie.
Ce déterminisme servant le plus souvent des mouvements d'affirmation identitaire contre l'autre, les fonctions et les implications éthico-politiques d'un rapport d'exclusivité trop souvent posé entre langue et droit mérite d'être interrogé : des manifestations récentes d'hostilité vis - à - vis du plurilinguisme juridique européen invitent en effet à être vigilant. L'ouvrage éclaire ensuite les raisons profondes de la solidité des objets construits que sont la " langue " et le " droit ", et ceci du triple point de vue des représentations linguistiques, de l'histoire linguistique et juridique française, et des épistémologies disciplinaires - en droit et en sciences du langage.
Dans le domaine juridique, on remarquera que la stabilisation de la relation signe/sens constitue un idéal s'exprimant chez les juristes à travers diverses représentations linguistiques. La recherche de la sécurité juridique peut expliquer une conception - majoritaire dans le monde du droit - du fonctionnement de la langue comme un système de rapports prédictibles, stables et homogènes. Cette représentation sera utilement mise en perspective historique : l'histoire des unifications linguistique et juridique montre en effet une étonnante synergie, la langue et le droit français se construisant conjointement, se " solidifiant " dans la perspective de l'édification stato-nationale.
Les épistémologies disciplinaires ont logiquement été marquées par cette histoire intriquée, et cet ouvrage se propose de mettre en évidence les " anciennes et profondes affinités " existant entre sciences linguistiques et juridiques (Besse, 2000 : 737). Mots clés : langue du droit, représentations linguistiques, déterminisme linguistique, histoire des unifications linguistique et juridique, épistémologie.