Jacqueline Georges Deyme est née à Boulogne. Elle entre à l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris. Elle obtiendra le Premier Grand Prix du Concours de Rome en 1963. Son séjour à la Villa Médicis, entre 1964 et 1967, la ramène vers un passé tourné vers l'Afrique et l'Asie. Elle y retrouve une lumière qui va habiter son oeuvre jusqu'à aujourd'hui. Chaque élément rencontré sera source de réflexion : la polychromie des terres Etrusques, les étranges têtes d'Hermès taillées dans la pierre, les chevaux émergeants des bassins, les palmiers en traversin...
Elle ne tombera jamais dans le piège d'un certain académisme qui met encore le nu féminin au coeur de l'imaginaire commun. Elle restera marquée par l'univers de ces contrées lointaines auxquelles elle se rattache et qui sera sa principale source d'inspiration. L'éléphant en deviendra le symbole. Jean Marc Lange est né à Canteleu sur les hauteurs de Rouen. Il intègre, dès l'âge de quinze ans, l'Ecole Régionale des Beaux-Arts de Rouen.
Admis à l'E. N. S. B. A. dans l'atelier du peintre Maurice Brianchon en novembre 1964, c'est en juillet 1965 qu'il recevra le Premier Grand Prix de Rome à l'âge de dix-neuf ans. Arrivé à la Villa Médicis, le temps n'était pas si loin où Jean Marc Lange peignait ses premières toiles sur les côtes normandes. Il aimait déjà observer cette ligne d'horizon. Les plages italiennes le conforteront dans l'idée d'approfondir ce questionnement.
Les paysages méditerranéens qu'il avait alors sous les yeux détermineront les sujets qui deviendront désormais les siens. L'oeuvre récente révèle une nouvelle traduction de sa manière de peindre, mettant en évidence le parti de l'écriture choisie, qui tente de démontrer les préoccupations d'un langage plastique particulier.