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Ebloui par l'implacable mécanique poétique de la prose dont la perfection permet cette immersion dans le monde des exclus en en évitant les poncifs et autres lieux communs du vivre à terre. Quel univers !! Celui dont le "nom se cogne aux angles de son squelette" , ou ce "grand foetus osseux et sans visage" . Entraîné dans ces "corridors qui pissent le jus sous terre" , on est carrément hanté par des personnages shakespeariens pour qui "le temps glisse entre les pattes comme des gourmettes en toc ou des clopes trafiquées" .
Et on s'habille de cette "identité perdue de chacun"