Lady Susan. Roman extrait des Oeuvres romanesques complètes I

Par : Jane Austen

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  • Nombre de pages115
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.085 kg
  • Dimensions11,0 cm × 18,0 cm × 0,7 cm
  • ISBN2-07-033756-1
  • EAN9782070337569
  • Date de parution11/05/2006
  • CollectionFolio 2
  • ÉditeurGallimard
  • TraducteurPierre Goubert

Résumé

Une veuve spirituelle et jolie, mais sans un sou, trouve refuge chez son beau-frère, un riche banquier. Est-elle dénuée de scrupules, prête à tout pour faire un beau mariage, ou juste une coquette qui veut s'amuser ? Le jeune Reginald risque de payer cher la réponse à cette question... Grande dame du roman anglais, Jane Austen trace le portrait très spirituel d'une aventurière, dans la lignée des personnages d'Orgueil et préjugé et de Raison et sentiments.
Une veuve spirituelle et jolie, mais sans un sou, trouve refuge chez son beau-frère, un riche banquier. Est-elle dénuée de scrupules, prête à tout pour faire un beau mariage, ou juste une coquette qui veut s'amuser ? Le jeune Reginald risque de payer cher la réponse à cette question... Grande dame du roman anglais, Jane Austen trace le portrait très spirituel d'une aventurière, dans la lignée des personnages d'Orgueil et préjugé et de Raison et sentiments.

Avis des lecteurs
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3.8/5
sur 16 notes dont 3 avis lecteurs
Peinture finement satirique de la bonne société anglaise du XVIIIe siècle
A trente-cinq ans, la séduisante Lady Susan se retrouve veuve et désargentée. Précédée d’un parfum de scandale alors que sa coquetterie manipulatrice aurait brisé plus d’un ménage, elle s’invite chez son riche beau-frère pour y poursuivre ce que toutes les autres femmes décèlent de ses manigances sans scrupules, mais qui charme tant les hommes que bon nombre se laisseraient volontiers mener jusqu’au mariage. Aussi intelligente qu’égoïste et amorale, Lady Susan semble partagée entre le plaisir de séduction que lui permet son indépendance, et l’ambition qui la rend prête à tout pour se remarier avantageusement. En tous les cas, elle s’en donne à coeur joie pour manipuler son entourage sans vergogne, mentant et trompant avec le plus grand cynisme, et allant jusqu’à maltraiter cruellement sa fille de seize ans, qui, bien que tenue éloignée, commence à lui faire de l’ombre alors qu’il lui faut songer à la caser elle aussi. Cette femme dont l’intelligence et la beauté désarmante dissimulent une personnalité narcissique, froide et calculatrice, usant de tous les ressorts de l’hypocrisie et de la manipulation pour jouer avec les sentiments d’autrui sans jamais se départir d’une insensibilité cruelle, a quelque chose de Madame de Merteuil dans Les Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos. L’air de famille s’impose d’autant plus que, tout comme pour la marquise, c’est un échange épistolaire qui nous dévoile peu à peu le vrai visage de Lady Susan, au travers notamment de ses lettres à son amie et complice, et de la correspondance de l’épouse de son beau-frère avec sa mère, qui toutes deux la détestent. On se laisse prendre avec délice à cette peinture finement satirique de la bonne société anglaise du XVIIIe siècle, ridiculisée par une aventurière bien décidée à user de ses armes et du mariage, puisque c’est le seul moyen alors pour les femmes de s’assurer statut social et aisance financière. Et si son audace cyniquement opportuniste scandalise tant les épouses tout en séduisant si systématiquement les hommes, n’est-ce pas aussi parce qu’elle s’emploie à mettre en œuvre, ouvertement et librement, ce que chacune a vécu et fera vivre à ses filles dans le strict respect des conventions et des apparences : un mariage arrangé avec un bon parti, entendons par là un homme riche à défaut de tout autre affinité, auprès de qui elles trouveront ennui mais sécurité matérielle, et qui leur fera peut-être la grâce de ne pas les encombrer trop longtemps si, comme souvent, il les devance quelque peu en âge ? Porté par la plume déjà remarquable d’une Jane Austen alors âgée de dix-huit ans, ce court roman d’une extraordinaire finesse psychologique est une lecture étonnamment réjouissante, tant il brocarde avec esprit la bien-pensante société de son époque.
A trente-cinq ans, la séduisante Lady Susan se retrouve veuve et désargentée. Précédée d’un parfum de scandale alors que sa coquetterie manipulatrice aurait brisé plus d’un ménage, elle s’invite chez son riche beau-frère pour y poursuivre ce que toutes les autres femmes décèlent de ses manigances sans scrupules, mais qui charme tant les hommes que bon nombre se laisseraient volontiers mener jusqu’au mariage. Aussi intelligente qu’égoïste et amorale, Lady Susan semble partagée entre le plaisir de séduction que lui permet son indépendance, et l’ambition qui la rend prête à tout pour se remarier avantageusement. En tous les cas, elle s’en donne à coeur joie pour manipuler son entourage sans vergogne, mentant et trompant avec le plus grand cynisme, et allant jusqu’à maltraiter cruellement sa fille de seize ans, qui, bien que tenue éloignée, commence à lui faire de l’ombre alors qu’il lui faut songer à la caser elle aussi. Cette femme dont l’intelligence et la beauté désarmante dissimulent une personnalité narcissique, froide et calculatrice, usant de tous les ressorts de l’hypocrisie et de la manipulation pour jouer avec les sentiments d’autrui sans jamais se départir d’une insensibilité cruelle, a quelque chose de Madame de Merteuil dans Les Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos. L’air de famille s’impose d’autant plus que, tout comme pour la marquise, c’est un échange épistolaire qui nous dévoile peu à peu le vrai visage de Lady Susan, au travers notamment de ses lettres à son amie et complice, et de la correspondance de l’épouse de son beau-frère avec sa mère, qui toutes deux la détestent. On se laisse prendre avec délice à cette peinture finement satirique de la bonne société anglaise du XVIIIe siècle, ridiculisée par une aventurière bien décidée à user de ses armes et du mariage, puisque c’est le seul moyen alors pour les femmes de s’assurer statut social et aisance financière. Et si son audace cyniquement opportuniste scandalise tant les épouses tout en séduisant si systématiquement les hommes, n’est-ce pas aussi parce qu’elle s’emploie à mettre en œuvre, ouvertement et librement, ce que chacune a vécu et fera vivre à ses filles dans le strict respect des conventions et des apparences : un mariage arrangé avec un bon parti, entendons par là un homme riche à défaut de tout autre affinité, auprès de qui elles trouveront ennui mais sécurité matérielle, et qui leur fera peut-être la grâce de ne pas les encombrer trop longtemps si, comme souvent, il les devance quelque peu en âge ? Porté par la plume déjà remarquable d’une Jane Austen alors âgée de dix-huit ans, ce court roman d’une extraordinaire finesse psychologique est une lecture étonnamment réjouissante, tant il brocarde avec esprit la bien-pensante société de son époque.
Un petit roman confus et qu'on oubliera vite !
En résumé, "Lady Susan" est un roman épistolaire dans lequel il se passe peu de chose, malgré quelques notes d'humour qui font sourire, mais n'arrivent néanmoins pas à sauver un petit roman que nous n'avons qu'une envie, terminer au plus vite et que l'on oubliera dans tous les cas ; tant la confusion brouille les pistes ! Si bien qu'à la fin de notre lecture, le lecteur peut avoir du mal à comprendre quelles étaient les véritables intentions de Lady Susan, sa vraie réputation, le caractère de sa fille et nous avons l'impression d'être revenu au début et finalement, de ne rien avoir appris... Porté par un style raffiné, que l'on retrouve dans les autres romans de Jane Austen, il ne faut pas avoir peur de se creuser les méninges et d'avoir l'impression de tourner en rond. Tandis qu'au-delà d'une indéniable plume travaillée, patte littéraire unique de la grande Jane Austen qui compte des millions de fans, le divertissement semble être en option...
En résumé, "Lady Susan" est un roman épistolaire dans lequel il se passe peu de chose, malgré quelques notes d'humour qui font sourire, mais n'arrivent néanmoins pas à sauver un petit roman que nous n'avons qu'une envie, terminer au plus vite et que l'on oubliera dans tous les cas ; tant la confusion brouille les pistes ! Si bien qu'à la fin de notre lecture, le lecteur peut avoir du mal à comprendre quelles étaient les véritables intentions de Lady Susan, sa vraie réputation, le caractère de sa fille et nous avons l'impression d'être revenu au début et finalement, de ne rien avoir appris... Porté par un style raffiné, que l'on retrouve dans les autres romans de Jane Austen, il ne faut pas avoir peur de se creuser les méninges et d'avoir l'impression de tourner en rond. Tandis qu'au-delà d'une indéniable plume travaillée, patte littéraire unique de la grande Jane Austen qui compte des millions de fans, le divertissement semble être en option...
  • Argent
  • famille
  • lettres
  • réputation
  • roman épistolaire
  • Jane Austen
  • liaisons
  • manipulations
  • Lady Susan
  • 1871
  • veuve
  • roman anglais
  • roman classique
  • romance anglaise
4/5
Bon moment lecture
J'ai découvert avec ce livre un court roman épistolaire de Jane Austen et retrouvé toute sa verve. Cet échange de lettres se lit avec plaisir et j'ai trouvé le caractère de l'héroïne aussi détestable que jubilatoire. Un véritable anachronisme à elle-seule, si loin des héroïnes romantiques et soumises de l'époque. Lady Susan est vénale, manipulatrice, intelligente et dénuée de tout scrupule ; tant de mauvaise foi circule dans ses mots que l'on en vient à se demander comment ses "proies" peuvent se laisser attraper sans être un minimum consentantes. Questionnement auquel elle répond de brillante façon : "Si je tire vanité de quelque chose, c’est bien de mon éloquence. La considération et l’estime accompagnent aussi inévitablement la maîtrise des mots que l’admiration la beauté." Eloquence et charme, voici des qualités dont lady Susan sait jouer à merveille, sans se soucier de quiconque, ni même de sa propre fille. Au final, une lecture agréable et rapide, une succesion de manipulations, tout le talent de Jane Austen.
J'ai découvert avec ce livre un court roman épistolaire de Jane Austen et retrouvé toute sa verve. Cet échange de lettres se lit avec plaisir et j'ai trouvé le caractère de l'héroïne aussi détestable que jubilatoire. Un véritable anachronisme à elle-seule, si loin des héroïnes romantiques et soumises de l'époque. Lady Susan est vénale, manipulatrice, intelligente et dénuée de tout scrupule ; tant de mauvaise foi circule dans ses mots que l'on en vient à se demander comment ses "proies" peuvent se laisser attraper sans être un minimum consentantes. Questionnement auquel elle répond de brillante façon : "Si je tire vanité de quelque chose, c’est bien de mon éloquence. La considération et l’estime accompagnent aussi inévitablement la maîtrise des mots que l’admiration la beauté." Eloquence et charme, voici des qualités dont lady Susan sait jouer à merveille, sans se soucier de quiconque, ni même de sa propre fille. Au final, une lecture agréable et rapide, une succesion de manipulations, tout le talent de Jane Austen.
Jane Austen

Jane Austen fait partie de ces écrivains qui, malgré le succès, veulent conserver leur anonymat à tout prix. C’est ce qu’elle a prôné toute sa vie. D’ailleurs, ce n’est que 50 ans après sa mort, lors de la publication de ses mémoires par son neveu, que Jane Austen a réellement connu le succès au point d’obtenir le statut de grand écrivain anglais, à titre posthume.

Qui est Jane Austen ?

Jane Austen est une femme de lettre et une romancière née en 1775 à Steventon (Grande-Bretagne) et décédée en 1817 à Winchester. Son père est pasteur et elle a sept frères et sœurs. Jane Austen vit dans une famille aux revenus modestes, mais qui lui permet quand même de vivre confortablement. En 1782, elle part faire ses études à Oxford, ensuite elle poursuit sa scolarité à Southampton puis termine ses études à l’Abbey School de Reading.

Ses débuts d’autrice

Jane Austen est attirée par la lecture et l’écriture depuis toujours. Il n’est encore qu’une jeune fille quand elle commence à s’intéresser aux livres qui se trouvent dans la bibliothèque de son père. C’est, d’ailleurs, ce dernier, qui va lui offrir une bonne éducation littéraire. Grâce au soutien de ses frères et de toute sa famille, Jane Austen peut assouvir pleinement sa passion. Ainsi, c’est vers l’adolescence que la jeune fille commence à écrire de cours romans épistolaires puis se lance, par la suite, dans l’écriture de romans. Jane Austen va consacrer toute sa courte vie à travailler sans relâche sur ses romans. Pour elle, le métier d’écrivain n’était pas qu’un simple passe-temps, c’était une véritable raison de vivre. Elle a connu de grandes souffrances, comme la perte de son père, une relation amoureuse complexe et la maladie. Mais jusqu’au bout, elle s’est toujours battue pour écrire encore et encore, jusqu’à son décès à l’âge de 42 ans. Le succès de Jane Austen est dû à son humour et à sa vision de la vie qu’elle retranscrit avec brio dans ses romans. Elle y parle de la condition féminine, de statut social, de la dépendance des femmes avec une pointe de réalisme et un soupçon d’ironie. Son plus grand succès et ses œuvres principales Chaque roman écrit par Jane Austen est un grand succès. Son style est très apprécié et les lecteurs sont nombreux.

Les principaux romans écrits par Jane Austen sont :

« Northanger Abbey » et « Persuasion » n’ont pas été écrit en 1818. En réalité, ce sont deux romans qui ont été publiés à titre posthume. Par ailleurs, en 1817, Jane Austen avait commencé à écrire un roman « Sanditon », mais elle est malheureusement décédée avant d’avoir pu le terminer.

Durant toute son existence, Jane Austen a toujours voulu rester anonyme. Par conséquent, de son vivant, elle n’a eu que peu de succès en tant que personne. Toutefois, en 1869, son neveu écrit les mémoires de sa tante et le succès est immédiat. C’est à partir de là que Jane Austen est devenue célèbre, plus de 50 ans après sa mort.

Du fait de son anonymat, Jane Austen n’a pas remporté de prix ou de distinction durant son vivant. Mais après sa mort, en revanche, au fil des années, sa popularité a grandi. De nombreuses adaptations télévisées et cinématographiques de ses romans ont vu le jour. Beaucoup de séries et de films ont été inspirés par Jane Austen et ses œuvres. Jane Austen a même obtenu le statut de « grand écrivain anglais ». C’est en Angleterre que Jane Austen a connu le plus de succès, ce qui lui valut, en 2017, d’apparaître sur les billets de banque. C’est un fait particulièrement remarquable puisqu’à part la reine d’Angleterre, Jane Austen est la seule femme à avoir eu ce privilège. En dessous de son visage sur les billets de banque se trouve une citation du roman « Orgueil et préjugés » : « Je déclare qu'après tout il n'y a pas de plaisir qui vaille la lecture ! ».

Aujourd’hui, les romans de Jane Austen sont devenus de grands classiques en matière de littérature. Certains ouvrages sont même étudiés dans les établissements scolaires.

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