La vingt-cinquième image. Une économie de l'audiovisuel, 3ème édition

Par : René Bonnell
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  • Nombre de pages715
  • PrésentationBroché
  • Poids0.91 kg
  • Dimensions15,0 cm × 24,0 cm × 3,6 cm
  • ISBN2-07-076362-5
  • EAN9782070763627
  • Date de parution20/11/2001
  • CollectionLe monde actuel
  • ÉditeurGallimard

Résumé

À chaque seconde de projection, la télévision ajoute une vingt-cinquième image, comme pour satisfaire plus rapidement sa boulimie de cinéma. Ce léger gain de temps a bouleversé l'économie du cinéma et de l'audiovisuel dans le monde. L'effondrement de la fréquentation a mis le grand écran sous la dépendance du petit, sa forte reprise au tournant du millénaire indique que les deux médias sont passés d'une coexistence plus ou moins pacifique à un développement séparé mais solidaire. La télévision utilise des images du septième Art pour assurer en partie son expansion, le cinéma se sert de ce marché pour assurer son financement. L'avènement du numérique révolutionne le secteur. L'utilisation d'un langage informatique unique, alliée à la compression pour traiter et transporter image et son, banalise les supports, réduit leurs différences. Cette nouvelle technologie, qui démultiplie les services rendus aux consommateurs en proposant toujours plus de programmes, a besoin d'un marché de masse pour s'épanouir. Elle est à l'origine d'un processus de concentration horizontale et verticale sans précédent dans le domaine de la communication. La compétition mondiale s'en trouve intensifiée et la domination américaine renforcée. En même temps, frontières politiques et espaces économiques nationaux deviennent, grâce au satellite, de plus en plus virtuels. L'efficacité des interventions traditionnelles de l'État se voit remise en cause. L'Europe peine à définir et à appliquer une politique commune dans ce domaine, car il s'agit de faire admettre, au sein d'un libéralisme dominant le Vieux Continent, que télévision et cinéma ne sont pas des industries ordinaires et appellent un minimum de protection. Dure entreprise puisque la télévision, devenue hégémonique, s'intègre de plus en plus au fonctionnement ordinaire de l'économie de marché. Cependant, le septième Art, qui garde encore intact son pouvoir d'émotion et sa mémoire, exige que son économie, donc sa survie, soit protégée. Son seul atout est encore de conserver vingt-quatre images sur vingt-cinq.
À chaque seconde de projection, la télévision ajoute une vingt-cinquième image, comme pour satisfaire plus rapidement sa boulimie de cinéma. Ce léger gain de temps a bouleversé l'économie du cinéma et de l'audiovisuel dans le monde. L'effondrement de la fréquentation a mis le grand écran sous la dépendance du petit, sa forte reprise au tournant du millénaire indique que les deux médias sont passés d'une coexistence plus ou moins pacifique à un développement séparé mais solidaire. La télévision utilise des images du septième Art pour assurer en partie son expansion, le cinéma se sert de ce marché pour assurer son financement. L'avènement du numérique révolutionne le secteur. L'utilisation d'un langage informatique unique, alliée à la compression pour traiter et transporter image et son, banalise les supports, réduit leurs différences. Cette nouvelle technologie, qui démultiplie les services rendus aux consommateurs en proposant toujours plus de programmes, a besoin d'un marché de masse pour s'épanouir. Elle est à l'origine d'un processus de concentration horizontale et verticale sans précédent dans le domaine de la communication. La compétition mondiale s'en trouve intensifiée et la domination américaine renforcée. En même temps, frontières politiques et espaces économiques nationaux deviennent, grâce au satellite, de plus en plus virtuels. L'efficacité des interventions traditionnelles de l'État se voit remise en cause. L'Europe peine à définir et à appliquer une politique commune dans ce domaine, car il s'agit de faire admettre, au sein d'un libéralisme dominant le Vieux Continent, que télévision et cinéma ne sont pas des industries ordinaires et appellent un minimum de protection. Dure entreprise puisque la télévision, devenue hégémonique, s'intègre de plus en plus au fonctionnement ordinaire de l'économie de marché. Cependant, le septième Art, qui garde encore intact son pouvoir d'émotion et sa mémoire, exige que son économie, donc sa survie, soit protégée. Son seul atout est encore de conserver vingt-quatre images sur vingt-cinq.
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