La Vingt-Cinquieme Image. Une Economie De L'Audiovisuel

Par : René Bonnell
Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages687
  • PrésentationBroché
  • Poids0.9 kg
  • Dimensions15,2 cm × 23,9 cm × 3,4 cm
  • ISBN2-07-074524-4
  • EAN9782070745241
  • Date de parution01/09/1996
  • CollectionLe monde actuel
  • ÉditeurGallimard

Résumé

A chaque seconde de projection d'un film, la télévision ajoute une vingt-cinquième image comme pour satisfaire plus rapidement sa boulimie de cinéma. Ce léger gain de temps a bouleversé l'économie de l'audiovisuel dans le monde. L'effondrement de la fréquentation en salles a mis le grand écran sous la dépendance du petit. Aussi est-il devenu impensable de prétendre étudier l'industrie du septième Art sans s'intéresser de très près à l'activité de la télévision et à toutes les nouvelles techniques qui révolutionnent l'industrie de la communication. En même temps, parce que la télévision n'est pas devenue un Septième Art, le cinéma demeure la partie la plus prestigieuse de la création audiovisuelle. Le cinéma français qui ne cesse de clamer sa crise pour exiger plus de protection, voit ses structures de production et de diffusion subir de lourdes transformations. On assiste à une forte redistribution des pouvoirs dans la branche, à un renouvellement de l'origine de son capital, à une évolution de ces mécanismes de financement. Le panorama est partout le même en Europe, même si certains gouvernements laissent leur industrie du septième Art dans un véritable état de déshérence. L'exemple des Etats Unis montre qu'un système télévisuel très développé reste compatible avec un niveau élevé de fréquentation en salles et surtout facilite l'hégémonie de son industrie de l'image sur le reste de la planète. Partout se constituent, à l'échelle mondiale ou continentale, de puissants conglomérats qui se livrent à des combats de Titans pour s'assurer le contrôle des fabuleux marchés de la communication. A L'ère de la diffusion transfrontière des messages électroniques, les gouvernements ont du mal à défendre l'autonomie de leur politique audiovisuelle face à une telle concentration. La France a pris une position de pointe dans ce domaine en adoptant une politique sophistiquée de développement de ses industries culturelles, dont le cinéma demeure le plus beau fleuron. Elle s'efforce non sans mal de convaincre ses partenaires de l'Union Européenne d'agir dans le même sens pour éviter que l'espace européen ne soit ravagé par la concurrence internationale et assurer ainsi à son activité de création le minimum de protection indispensable à sa survie.
A chaque seconde de projection d'un film, la télévision ajoute une vingt-cinquième image comme pour satisfaire plus rapidement sa boulimie de cinéma. Ce léger gain de temps a bouleversé l'économie de l'audiovisuel dans le monde. L'effondrement de la fréquentation en salles a mis le grand écran sous la dépendance du petit. Aussi est-il devenu impensable de prétendre étudier l'industrie du septième Art sans s'intéresser de très près à l'activité de la télévision et à toutes les nouvelles techniques qui révolutionnent l'industrie de la communication. En même temps, parce que la télévision n'est pas devenue un Septième Art, le cinéma demeure la partie la plus prestigieuse de la création audiovisuelle. Le cinéma français qui ne cesse de clamer sa crise pour exiger plus de protection, voit ses structures de production et de diffusion subir de lourdes transformations. On assiste à une forte redistribution des pouvoirs dans la branche, à un renouvellement de l'origine de son capital, à une évolution de ces mécanismes de financement. Le panorama est partout le même en Europe, même si certains gouvernements laissent leur industrie du septième Art dans un véritable état de déshérence. L'exemple des Etats Unis montre qu'un système télévisuel très développé reste compatible avec un niveau élevé de fréquentation en salles et surtout facilite l'hégémonie de son industrie de l'image sur le reste de la planète. Partout se constituent, à l'échelle mondiale ou continentale, de puissants conglomérats qui se livrent à des combats de Titans pour s'assurer le contrôle des fabuleux marchés de la communication. A L'ère de la diffusion transfrontière des messages électroniques, les gouvernements ont du mal à défendre l'autonomie de leur politique audiovisuelle face à une telle concentration. La France a pris une position de pointe dans ce domaine en adoptant une politique sophistiquée de développement de ses industries culturelles, dont le cinéma demeure le plus beau fleuron. Elle s'efforce non sans mal de convaincre ses partenaires de l'Union Européenne d'agir dans le même sens pour éviter que l'espace européen ne soit ravagé par la concurrence internationale et assurer ainsi à son activité de création le minimum de protection indispensable à sa survie.
Hitchcock, roman
4/5
René Bonnell
E-book
15,99 €
Image Placeholder
René Bonnell
Grand Format
15,20 €
Un jour de plus
René Bonnell
Grand Format
13,15 €
Le Petit Kant
René Bonnell
Grand Format
13,15 €
Hitchcock, roman
4/5
René Bonnell
Grand Format
23,00 €
Silence, on s'aime
Sonja Shillito, René Bonnell
Grand Format
26,00 €