La ville est à nous !. Aménagement urbain et mobilisations sociales depuis le Moyen Age

Par : Isabelle Backouche, Nicolas Lyon-Caen, Nathalie Montel, Valérie Theis
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  • Nombre de pages360
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.582 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN979-10-351-0056-8
  • EAN9791035100568
  • Date de parution15/02/2018
  • CollectionHistoire contemporaine
  • ÉditeurEditions de la Sorbonne

Résumé

Si l'urbanisme, comme discipline, s'est constitué au 20e siècle, les mouvements sociaux qui remettent en cause l'aménagement urbain ont une histoire beaucoup plus longue. Ce livre s'attache aux multiples formes de mobilisations collectives qui depuis le Moyen ge ont pris la ville, ou à une autre échelle la région ou le quartier, comme objet. A partir d'études de cas concrets, des Pays-Bas médiévaux à la Marseille d'aujourd'hui, ce livre cerne les relations sociales qui s'élaborent lorsque des groupes voient leur espace matériel se modifier, soit qu'ils s'opposent aux changements, soit qu'ils s'engagent en faveur de transformations alternatives.
En prêtant attention à la variété des cadres d'expériences des protagonistes et à celle de leurs répertoires d'action, de la consultation à la prise d'armes, ce livre cherche aussi à historiciser les résistances aux gestes de " modernisation " des pouvoirs publics. Ce faisant, il éclaire la question de la participation, versant institutionnalisé de l'implication des populations dans l'aménagement urbain.
Il s'efforce d'en restituer les contextes concrets et leurs évolutions suivant trois grandes interrogations : qu'est ce qu'un processus de politisation ? Comment s'articulent les différents intérêts en jeu, individuels ou collectifs ? Les " grands travaux " sont-ils susceptibles d'une approche complexe, attentive aux transformations sociales qu'ils engendrent ou accompagnent ?
Si l'urbanisme, comme discipline, s'est constitué au 20e siècle, les mouvements sociaux qui remettent en cause l'aménagement urbain ont une histoire beaucoup plus longue. Ce livre s'attache aux multiples formes de mobilisations collectives qui depuis le Moyen ge ont pris la ville, ou à une autre échelle la région ou le quartier, comme objet. A partir d'études de cas concrets, des Pays-Bas médiévaux à la Marseille d'aujourd'hui, ce livre cerne les relations sociales qui s'élaborent lorsque des groupes voient leur espace matériel se modifier, soit qu'ils s'opposent aux changements, soit qu'ils s'engagent en faveur de transformations alternatives.
En prêtant attention à la variété des cadres d'expériences des protagonistes et à celle de leurs répertoires d'action, de la consultation à la prise d'armes, ce livre cherche aussi à historiciser les résistances aux gestes de " modernisation " des pouvoirs publics. Ce faisant, il éclaire la question de la participation, versant institutionnalisé de l'implication des populations dans l'aménagement urbain.
Il s'efforce d'en restituer les contextes concrets et leurs évolutions suivant trois grandes interrogations : qu'est ce qu'un processus de politisation ? Comment s'articulent les différents intérêts en jeu, individuels ou collectifs ? Les " grands travaux " sont-ils susceptibles d'une approche complexe, attentive aux transformations sociales qu'ils engendrent ou accompagnent ?
Quel musée d'histoire pour la France ?
, Isabelle Backouche, Vincent Duclert, Ariane James-Sarazin
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