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Animaux qui parlent
Nous sommes en 1901, la chute sur Terre de la météorite d’Orgueil a changé le monde.
Ce nouveau monde est composé d’humains réguliers et de ceux qu’on nomme les Orgueilleux.
Affectés par les composants de la météorite, les Orgueilleux ont été associés à vie à l’animal qui se trouvait près d’eux lorsqu’ils ont été touchés. Ils en ont reçu l’animalité, les sens surdéveloppés, tandis que le Familier reçoit l’intelligence humaine et le don de la parole. Surtout, ils ne peuvent vivre l’un sans l’autre.
Déchue par l’Institut des Orgueilleux à la
suite d’une enquête qui a coûté la vie de son Familier, l’enquêtrice Cécile Gauthier revient à Paris après sept années d’exil. Elle est accompagnée de la jeune Sémiramis, le nouveau Familier qu’elle doit faire accepter par l’Institut.
En ce 21 octobre 1901, la capitale où se côtoient Orgueilleux et Réguliers est secouée par des assassinats d’enfants. Certains journaux utilisent la terreur pour dresser des Parisiens contre les Orgueilleux.
L’Institut somme Cécile de mener l’enquête et lui adjoint Frémont pour équipier. Taiseux, sorti de sa montagne natale pour les besoins de l’enquête, il déteste la ville, tout comme son Familier Farouche, un lynx. Une course contre la montre s’engage pour traquer le monstre récidiviste. Les Orgueilleux vont plonger dans les arcanes d’un terrible complot qui vise à bouleverser le monde.
J’avais beaucoup aimé L’Aura noire et La Marque rouge, premiers romans de Mip Ruberto Sanquer qui se déroulent dans une école de sorcières. Avec La Ville de braises et de crocs, l’autrice aborde le Steampunk et c’est une réussite. J’ai adoré cette lecture. Les personnages sont très attachants : l’intrépide Cécile, le beau et taciturne Frémont et l’incroyable Farouche (mes personnages préférés), le jeune Zéphyrin qui vit avec sa famille dans les faubourgs de Montmartre, les nombreux Familiers qui vont du furet au crocodile, et même l’affreux reporter Aristide Gressin.
La capacité de l’autrice d’investir à fond le genre du Steampunk tout en se l’appropriant est l’un des points forts du roman. On évolue dans un univers à la fois réaliste et fabuleux, où se côtoient le Paris du début du XXème et ses poulbots, ses faubourgs crasseux et un monde inspiré des découvertes techniques de l’Exposition Universelle de 1900 : automates à vapeur, Teslamobiles et paysage urbain transformé par les travaux du physicien Nicolas Tesla.
Mais c’est aussi l’écriture chaleureuse qui donne à un univers sombre des aspects lumineux et fait que j’ai eu du mal à refermer le livre.
À lire et offrir sans réserve !
Nous sommes en 1901, la chute sur Terre de la météorite d’Orgueil a changé le monde.
Ce nouveau monde est composé d’humains réguliers et de ceux qu’on nomme les Orgueilleux.
Affectés par les composants de la météorite, les Orgueilleux ont été associés à vie à l’animal qui se trouvait près d’eux lorsqu’ils ont été touchés. Ils en ont reçu l’animalité, les sens surdéveloppés, tandis que le Familier reçoit l’intelligence humaine et le don de la parole. Surtout, ils ne peuvent vivre l’un sans l’autre.
Déchue par l’Institut des Orgueilleux à la suite d’une enquête qui a coûté la vie de son Familier, l’enquêtrice Cécile Gauthier revient à Paris après sept années d’exil. Elle est accompagnée de la jeune Sémiramis, le nouveau Familier qu’elle doit faire accepter par l’Institut.
En ce 21 octobre 1901, la capitale où se côtoient Orgueilleux et Réguliers est secouée par des assassinats d’enfants. Certains journaux utilisent la terreur pour dresser des Parisiens contre les Orgueilleux.
L’Institut somme Cécile de mener l’enquête et lui adjoint Frémont pour équipier. Taiseux, sorti de sa montagne natale pour les besoins de l’enquête, il déteste la ville, tout comme son Familier Farouche, un lynx. Une course contre la montre s’engage pour traquer le monstre récidiviste. Les Orgueilleux vont plonger dans les arcanes d’un terrible complot qui vise à bouleverser le monde.
J’avais beaucoup aimé L’Aura noire et La Marque rouge, premiers romans de Mip Ruberto Sanquer qui se déroulent dans une école de sorcières. Avec La Ville de braises et de crocs, l’autrice aborde le Steampunk et c’est une réussite. J’ai adoré cette lecture. Les personnages sont très attachants : l’intrépide Cécile, le beau et taciturne Frémont et l’incroyable Farouche (mes personnages préférés), le jeune Zéphyrin qui vit avec sa famille dans les faubourgs de Montmartre, les nombreux Familiers qui vont du furet au crocodile, et même l’affreux reporter Aristide Gressin.
La capacité de l’autrice d’investir à fond le genre du Steampunk tout en se l’appropriant est l’un des points forts du roman. On évolue dans un univers à la fois réaliste et fabuleux, où se côtoient le Paris du début du XXème et ses poulbots, ses faubourgs crasseux et un monde inspiré des découvertes techniques de l’Exposition Universelle de 1900 : automates à vapeur, Teslamobiles et paysage urbain transformé par les travaux du physicien Nicolas Tesla.
Mais c’est aussi l’écriture chaleureuse qui donne à un univers sombre des aspects lumineux et fait que j’ai eu du mal à refermer le livre.