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"Korost bouillonne. Dans la capitale économique de l'ancien empire des Trois-Terres déjà noircie par la fumée de ses verreries, on sent désormais la poudre des arquebuses. Ses rues regorgent de blessés de guerre et de réfugiés. La cité crépite de tension entre ses très nombreux et très pauvres verriers et les riches et savants forgiers, propriétaires de l'arnoire - le mystérieux métal capable de transformer les rayons du soleil en énergie.
L'alliage de leurs sciences a bâti la renommée de Korost ; leur rivalité préfigure son explosion. Dans ce chaudron vivent Enik l'institutrice, Istven le jeune orphelin, et Katlik, la soeur éplorée. Trois vies, trois destins emmêlés dans l'échevau de fils tissés par les jeux de pouvoir de la ville. Trois mèches allumées qui, peut-être, transformeront la poudrière en bombe. Avec La Ville au plafond de verre, Romain Delplancq, auteur du remarqué Sang des princes, nous entraîne dans la tourmente d'une ville en insurrection et dans la destinée terrible de trois de ses âmes - à la fois héros et victimes de sa grande Histoire".
Une histoire fascinante !
J’ai eu un coup de cœur pour ce livre, plusieurs du moins, le premier pour la couverture et le second pour l’histoire et ses personnages !
La couverture est un reflet de la ville et de son histoire. L’auteur a su construire la ville et son environnement de manière très complète avec son passif, toujours nécessaire pour bien comprendre l’actualité et ce sans y mettre des longueurs très vite indigestes ! La représentation en est aisée et de fait agréable.
Ses personnages ne sont pas caricaturaux malgré le fait qu’ils sont représentatifs de leur classe sociale, car bien évidemment une ville devenue riche et spécialisée ne peut que creuser des écarts entre les habitants et c‘est là que nous arrivons au cœur du roman : la lutte des classes, l’inévitable et inamovible lutte des classes que l’on retrouve partout et de tout temps !
Le récit autour des personnages commence par son cercle rapproché qui s’élargit jusqu’à se croiser avec celui d’un autre personnage. Une structure que je trouve efficace et intéressante pour se souvenir de tout ce qui importe sur chacun !
Et autour de ces histoires personnelles et communautaires, celle de la conquête de pouvoir et de territoire ! Romain Delplancq nous happe dans une fresque qui pour être intimiste de prime abord devient universelle, où la morale n’est pas reine !
Un de mes coups de cœur de cette année ! Une histoire fascinante.
#NetGalleyFrance #lavilleauplafonddeverre