J’ai arrêté de lire Guillaume Musso il y a quelques années. Non pas que je trouvais qu’il écrivait mal, mais seulement parce que ses romans n’étaient tout simplement pas ce que je recherchais.
Pourtant, l’année dernière je me suis de nouveau laissée tenter. Le pitch était accrocheur et l’action se déroulait tout près de chez moi.
C’était l’occasion pour moi de relire cet auteur, et je n’avais pas été déçue.
Cette année j’ai donc décidé de lire également son nouveau titre, La Vie Est Un Roman, le synopsis étant encore fort alléchant.
Et force est
de constater que j’ai passé un bon moment !
Déjà grâce à l’intrigue en elle-même, qui n’est pas mal du tout (bien que trop soft pour moi), mais surtout du fait que l’auteur se fait clairement plaisir en remettant à leur place les bien-pensants des lettres et autres gardiens de la littérature, qu’ils soient critiques littéraires officiels ou trolls capricieux derrière leurs écrans.
Tout comme l’auteur, son personnage principal, outre l’intrigue de disparition d’enfant, doit également affronter les affres de la création d’un roman dit « populaire ».
Et tout comme Musso, il doit faire face à la jalousie et aux critiques faciles.
Mais de quels droits de tels jugements sont-ils posés sur un auteur et/ou ses écrits ?
Il me semble que l’on nous apprend, petits, à dire que nous n’aimons pas une chose et non pas à proclamer qu’elle est mauvaise.
Eh bien tout comme pour les épinards, il est temps pour certains de réapprendre la politesse, et de cesser d’insulter le travail d’un auteur ou, pire encore, ses lecteurs, au nom d’une prétendue supériorité intellectuelle totalement imaginaire.
D’autant que, pour la plupart, je doute sincèrement que ces poseurs/penseurs soient capables de différencier un vers de Molière d’une réplique de Titeuf...
La lecture est normalement là pour aider l’esprit à s’ouvrir à d’autres perspectives, et la différence de goûts, en littérature comme ailleurs, est une richesse.
Alors, à tous les fans de Musso, je dirais ceci : n’hésitez pas à vous procurer son nouveau roman, car il ne fait absolument aucun doute qu’il vous plaira autant que les précédents.
Quant aux autres, passez simplement votre chemin.
Pour mon premier Musso, une histoire énigmatique et déroutante !
Mon premier Guillaume Musso, une belle lecture où l’auteur m’a surprise jusqu’au bout. Je ne pensais pas avoir affaire à une histoire aussi énigmatique, prenante et déroutante. Mention spéciale pour la beauté de l’édition du Livre de Poche avec ses rabats, cette couverture…
Brooklyn, automne 2010.
Flora Conway, romancière aussi célèbre que discrète a vu sa fille disparaître au cours d’une partie de cache-cache dans son appartement.
C’est ainsi que se met en marche toute la procédure d’une enquête et la médiatisation de l’enlèvement d’une enfant de trois ans.
Les mois passent, entre anxiolytiques et anti-dépresseurs tandis que son éditrice Fantine presse celle qui a fait décollé sa carrière d’écrire un nouveau livre.
Qui a pu enlever sa fille alors qu’aucun indice n’a été retrouvé ?
A Paris, Romain Ozorski se débat entre l’écriture de son prochain roman et les délires de son ex-femme qui veut partir avec leur fils aux Etats-Unis. Lui seul a la possibilité de changer les choses pour Flora.
Guillaume Musso plonge ses lecteurs entre réel et irréel, réalité et fiction, où ce qu’il paraît n’est pas. Le processus d’écriture d’un roman et celui de l’écrivain est au cœur de cette histoire nous montrant les dessous de la vie de celui écrit.
Un roman particulier et surprenant entre coups de théâtre où le lecteur est berné par l’auteur lui-même. Trois actes, deux coups de théâtre, un dangereux face-à-face entre l’écrivain et ses personnages.
Qui tire les ficelles de leurs histoires ?
Où se trouve la frontière entre la réalité et la fiction ?
L’auteur montre le quotidien d’un écrivain reconnu et celui d’une mère qui doit faire face à la disparition de son enfant tout en distillant des références littéraires à ses lecteurs. Il y est aussi question de la relation entre un père et son fils.
Une enquête où l’auteur joue à cache-cache avec ses lecteurs et les dessous du monde du livre !