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Dans une ville d'eaux au charme suranné, huit personnages s'étreignent au gré d'une valse qui va s'accélérant : une jolie infirmière ; un gynécologue fantaisiste ; un richard américain (à la fois saint et don Juan) ; un trompettiste célèbre ; un ancien détenu, victime des purges et sur le point de quitter son pays... Un " songe d'une nuit d'été ". Un " Vaudeville noir ". Les questions les plus graves y sont posées avec une blasphématoire légèreté qui nous fait comprendre que le monde moderne nous a privés même du droit au tragique.
Un glaçon de légèreté
Les personnages n'ont rien en commun, durant cinq jours ils vont se croiser ; l'humour noir c'est une histoire drôle, qui prête à sourire, mais qui se termine en tragédie. Une épée de Damoclès plane ici sur des personnages comme vous et moi, des êtres imparfaits, ni bons ni mauvais. L'auteur manie le blasphéme et la tendresse, abordant des thèmes qui touchent au plus profond nos sociétés modernes, appuyant sur la blessure de l'oppression politique dans son pays, la Tchécoslovaquie, et tissant une toile bien précaire autour de ses huit personnages. C'est aussi un adieu de l'auteur à son pays.