La transplantation d'organes. Un commerce nouveau entre les êtres humains

Par : Philippe Steiner
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  • Nombre de pages342
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.37 kg
  • Dimensions13,9 cm × 22,5 cm × 2,2 cm
  • ISBN978-2-07-012759-7
  • EAN9782070127597
  • Date de parution18/03/2010
  • CollectionBibliothèque Sciences Humaine
  • ÉditeurGallimard

Résumé

Considérée comme la plus grande avancée thérapeutique du dernier tiers du XXe siècle, la transplantation d'organes pose un problème inédit. Avec le " greffon ", ou organe à transplanter, une nouvelle ressource sociale apparaît, ressource essentiellement produite par la mort. Du coup, la mort elle-même devient une ressource qu'il faut optimiser. La loi, les relations familiales et la technologie médicale y contribuent, mais sans parvenir à produire un volume suffisant de greffons.
A la différence du plasma ou des gamètes, l'organe est " incorporé " et " appartient " à ce titre à la personne. Sous réserve de l'accord de celle-ci ou de sa famille. il peut certes passer d'un corps à un autre, mais sans jouir pour autant d'un statut juridique clair qui lui permettrait d'entrer de plain-pied dans le commerce social. Cette grande question contemporaine est pour la première fois abordée clans toutes ses dimensions par Philippe Steiner.
La transplantation d'organes a déjà entraîné la transgression de deux frontières : celle de la vie et de la mort et celle de la peau. Elle suggère maintenant d'en franchir une troisième, celle du commerce marchand. Déjà l'Iran a légalisé la vente d'organes, et la Chine s'est faite exportatrice des greffons prélevés sur les condamnés à mort exécutés. La traversée de telles frontières politiques pose le problème de la commercialisation de l'humain et, au-delà, celui de notre humanité.
Considérée comme la plus grande avancée thérapeutique du dernier tiers du XXe siècle, la transplantation d'organes pose un problème inédit. Avec le " greffon ", ou organe à transplanter, une nouvelle ressource sociale apparaît, ressource essentiellement produite par la mort. Du coup, la mort elle-même devient une ressource qu'il faut optimiser. La loi, les relations familiales et la technologie médicale y contribuent, mais sans parvenir à produire un volume suffisant de greffons.
A la différence du plasma ou des gamètes, l'organe est " incorporé " et " appartient " à ce titre à la personne. Sous réserve de l'accord de celle-ci ou de sa famille. il peut certes passer d'un corps à un autre, mais sans jouir pour autant d'un statut juridique clair qui lui permettrait d'entrer de plain-pied dans le commerce social. Cette grande question contemporaine est pour la première fois abordée clans toutes ses dimensions par Philippe Steiner.
La transplantation d'organes a déjà entraîné la transgression de deux frontières : celle de la vie et de la mort et celle de la peau. Elle suggère maintenant d'en franchir une troisième, celle du commerce marchand. Déjà l'Iran a légalisé la vente d'organes, et la Chine s'est faite exportatrice des greffons prélevés sur les condamnés à mort exécutés. La traversée de telles frontières politiques pose le problème de la commercialisation de l'humain et, au-delà, celui de notre humanité.
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