Jamais une chose aussi simple en apparence que la production d'écrit et leur diffusion n'aura atteint un tel niveau de complexité et d'opacité.
Cet ouvrage, œuvre d'un éditeur (!), lève en partie le voile sur cet univers à la conjonction de l'idéologie, du mercantilisme le plus débridé, du mélange des genres et de la marchandisation de la "culture" livresque.
Revenant sur la concentration provoquée par les grandes maisons d'édition, sur le formatage de la production littéraire, sur la priorité mise sur la rentabilité contre la qualité, l'ouvrage nous fait finalement prendre conscience que les éditeurs pourraient presque devenir un maillon de trop dans la chaine du livre, occupant un rôle plus parasitaire que salutaire.
Triste dérive d'une profession autrefois prestigieuse, l'édition, à force de choix douteux et de logiques erronées, s'est faite la fossoyeuse de son propre lustre d'autrefois.
Reléguant les livres au rang de simples "produits culturels", le monde des grandes maisons d'édition, réduits à de simple entreprises capitalistiques sans âme, contribue à l'appauvrissement culturel et intellectuel de nos sociétés et privilégiant les productions médiocres, facilement produites et facilement vendues, au mépris d'une certain éthique inhérente à leur mission d'édition.
Au final, si tenté qu'on éprouvasse encore la moindre sympathie pour les membres du Cartel Galligrasseuil, on est très vite enclin à les détester à l'issu de la lecture de ce livre dont le seul défaut reste sans doute le style un peu particulier qui le rend un peu alambiqué et par conséquent légèrement difficile d'accès.
Jamais une chose aussi simple en apparence que la production d'écrit et leur diffusion n'aura atteint un tel niveau de complexité et d'opacité.
Cet ouvrage, œuvre d'un éditeur (!), lève en partie le voile sur cet univers à la conjonction de l'idéologie, du mercantilisme le plus débridé, du mélange des genres et de la marchandisation de la "culture" livresque.
Revenant sur la concentration provoquée par les grandes maisons d'édition, sur le formatage de la production littéraire, sur la priorité mise sur la rentabilité contre la qualité, l'ouvrage nous fait finalement prendre conscience que les éditeurs pourraient presque devenir un maillon de trop dans la chaine du livre, occupant un rôle plus parasitaire que salutaire.
Triste dérive d'une profession autrefois prestigieuse, l'édition, à force de choix douteux et de logiques erronées, s'est faite la fossoyeuse de son propre lustre d'autrefois.
Reléguant les livres au rang de simples "produits culturels", le monde des grandes maisons d'édition, réduits à de simple entreprises capitalistiques sans âme, contribue à l'appauvrissement culturel et intellectuel de nos sociétés et privilégiant les productions médiocres, facilement produites et facilement vendues, au mépris d'une certain éthique inhérente à leur mission d'édition.
Au final, si tenté qu'on éprouvasse encore la moindre sympathie pour les membres du Cartel Galligrasseuil, on est très vite enclin à les détester à l'issu de la lecture de ce livre dont le seul défaut reste sans doute le style un peu particulier qui le rend un peu alambiqué et par conséquent légèrement difficile d'accès.