Coup de coeur

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  • Nombre de pages120
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.07 kg
  • Dimensions10,9 cm × 17,9 cm × 0,8 cm
  • ISBN978-2-7578-8480-5
  • EAN9782757884805
  • Date de parution13/08/2020
  • CollectionPoints
  • ÉditeurPoints

Résumé

1945. Dans l'Allemagne occupée, un photographe de guerre part au hasard des routes. Hanté par la libération d'un camp de concentration, il photographie les gens de ce pays devant leur maison. Pour comprendre. Un jeune soldat anglais, qui vient juste d'arriver et qui n'a rien vécu de la guerre, l'escorte. Lui-même poursuivi par un secret dont il ne peut parler. La Terre invisible raconte leur voyage.
1945. Dans l'Allemagne occupée, un photographe de guerre part au hasard des routes. Hanté par la libération d'un camp de concentration, il photographie les gens de ce pays devant leur maison. Pour comprendre. Un jeune soldat anglais, qui vient juste d'arriver et qui n'a rien vécu de la guerre, l'escorte. Lui-même poursuivi par un secret dont il ne peut parler. La Terre invisible raconte leur voyage.

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1 Coup de cœur
de nos libraires
fabien b. - 1Decitre Grenoble
5/5
La terre invisible
Il y a toujours cette même mélodie dans l’écriture de Mingarelli, cette même petite musique qui, dès les premières phrases, enrobe et ondule le lecteur. La terre invisible est un voyage sans voyage, un voyage où le mouvement suppose l'immobilité. Une errance d’un homme, photographe de guerre, dont sa guerre est terminée mais pas les cauchemars. Il y a cette idée de ne pas vouloir rentrer chez soi. Même si ailleurs n'est pas chez soi non plus. Hubert Mingarelli est maître en l’art du sfumato littéraire. Contours flous, volontés indéchiffrables. Des secrets pleins les poches. Et des silences tout autour. Un roman sublime !
Il y a toujours cette même mélodie dans l’écriture de Mingarelli, cette même petite musique qui, dès les premières phrases, enrobe et ondule le lecteur. La terre invisible est un voyage sans voyage, un voyage où le mouvement suppose l'immobilité. Une errance d’un homme, photographe de guerre, dont sa guerre est terminée mais pas les cauchemars. Il y a cette idée de ne pas vouloir rentrer chez soi. Même si ailleurs n'est pas chez soi non plus. Hubert Mingarelli est maître en l’art du sfumato littéraire. Contours flous, volontés indéchiffrables. Des secrets pleins les poches. Et des silences tout autour. Un roman sublime !

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4/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Subtil jeu de miroir
A la fin de la seconde guerre mondiale, les hommes des forces alliées parvenus sur place découvrent avec stupeur l'horreur des camps de concentration. Parmi eux, en Allemagne, un photographe de l'armée anglaise réagit au choc en sillonnant les environs pour accumuler des clichés de la population voisine. Un jeune soldat l'accompagne et lui sert de chauffeur. Comment mieux évoquer l’indicible qu’en évitant les mots ? Hubert Mingarelli construit son récit sans jamais sortir du non-dit, ne nous renvoyant l’atroce réalité que sous la forme d’un reflet dans le regard des protagonistes témoins. Ne nous est donné à voir ici que l’effet, ou l’absence d’effet, sur ceux qui ont vu. Car, autant que ce qu’il vient de découvrir, n’est-ce pas la passivité indifférente de ces gens des alentours qui choque le narrateur photographe ? Cherche-t-il à retrouver sur leurs visages l’état de sidération qui le tient, une trace de remord ou de culpabilité, une marque du mal qui expliquerait l’inexplicable ? Comment admettre que l’espèce humaine ait pu engendrer tant de barbarie ? Peut-être s’ingénie-t-il aussi à aligner les portraits-robots d’une criminalité collective, car face à l’infamie, le réflexe n’est-il pas de s’emparer des coupables, ne serait-ce que pour soulager son impuissance, sa colère et sa peur ? Ce qu’il entend révéler ou mettre à distance dans ses portraits, n’est-ce pas ce qu’il craint qui pourrait lui faire perdre son sang-froid, et, comme d’autres, l’amener à des actes de justice expéditive qu’un rien suffirait à déclencher ? Au final, ce jeu de miroir, qui m’a fait penser à la manière d’approcher les Gorgones de la mythologie grecque, confère retenue et sobriété à ce court roman qui, malgré son thème difficile, se lit étonnamment sereinement.
A la fin de la seconde guerre mondiale, les hommes des forces alliées parvenus sur place découvrent avec stupeur l'horreur des camps de concentration. Parmi eux, en Allemagne, un photographe de l'armée anglaise réagit au choc en sillonnant les environs pour accumuler des clichés de la population voisine. Un jeune soldat l'accompagne et lui sert de chauffeur. Comment mieux évoquer l’indicible qu’en évitant les mots ? Hubert Mingarelli construit son récit sans jamais sortir du non-dit, ne nous renvoyant l’atroce réalité que sous la forme d’un reflet dans le regard des protagonistes témoins. Ne nous est donné à voir ici que l’effet, ou l’absence d’effet, sur ceux qui ont vu. Car, autant que ce qu’il vient de découvrir, n’est-ce pas la passivité indifférente de ces gens des alentours qui choque le narrateur photographe ? Cherche-t-il à retrouver sur leurs visages l’état de sidération qui le tient, une trace de remord ou de culpabilité, une marque du mal qui expliquerait l’inexplicable ? Comment admettre que l’espèce humaine ait pu engendrer tant de barbarie ? Peut-être s’ingénie-t-il aussi à aligner les portraits-robots d’une criminalité collective, car face à l’infamie, le réflexe n’est-il pas de s’emparer des coupables, ne serait-ce que pour soulager son impuissance, sa colère et sa peur ? Ce qu’il entend révéler ou mettre à distance dans ses portraits, n’est-ce pas ce qu’il craint qui pourrait lui faire perdre son sang-froid, et, comme d’autres, l’amener à des actes de justice expéditive qu’un rien suffirait à déclencher ? Au final, ce jeu de miroir, qui m’a fait penser à la manière d’approcher les Gorgones de la mythologie grecque, confère retenue et sobriété à ce court roman qui, malgré son thème difficile, se lit étonnamment sereinement.
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