La signification et l'enseignement

Par : Emmanuel Bermon

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  • Nombre de pages610
  • PrésentationBroché
  • Poids0.965 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 3,3 cm
  • ISBN978-2-7116-1951-1
  • EAN9782711619511
  • Date de parution07/01/2008
  • CollectionTextes et traditions
  • ÉditeurVrin

Résumé

Dans le dialogue philosophique sur le Maître, Augustin soutient devant son fils Adéodat la thèse qu'aucun homme ne peut rien apprendre au moyen du langage. Selon lui, loin de montrer ce qu'ils signifient, les signes ne font qu'avertir celui qui les perçoit de consulter ses sens, sa mémoire ou le " Maître intérieur ", c'est-à-dire la vérité, qui enseigne immédiatement à l'esprit tout ce qu'il peut comprendre. Le présent commentaire s'attache à éclairer la démonstration d'Augustin en la situant dans l'ensemble de son œuvre. Il étudie ses emprunts aux principales doctrines antiques de la signification (grammaire ancienne, sémantique stoïcienne, critique sceptique des signes) et montre comment ceux-ci sont refondus dans une œuvre originale, qui est sans doute le chef-d'œuvre de l'Antiquité sur le langage. Au-delà de l'horizon antique, la perspective s'ouvre à des thématiques contemporaines. L' " image augustinienne " du langage présentée par Wittgenstein au début des Recherches philosophiques sert de modèle pour apprécier la pertinence de la critique du pouvoir des signes menée dans le Maître, où l'on voit Augustin s'interroger sur la signification des parties du discours ", mettre en évidence la réflexivité du langage et délimiter le domaine de compétence des mots et de la définition ostensive. L'ouvrage reproduit le texte latin établi par K.Daur (Corpus Christianorum, 1970), accompagnée d'une nouvelle traduction française.
Dans le dialogue philosophique sur le Maître, Augustin soutient devant son fils Adéodat la thèse qu'aucun homme ne peut rien apprendre au moyen du langage. Selon lui, loin de montrer ce qu'ils signifient, les signes ne font qu'avertir celui qui les perçoit de consulter ses sens, sa mémoire ou le " Maître intérieur ", c'est-à-dire la vérité, qui enseigne immédiatement à l'esprit tout ce qu'il peut comprendre. Le présent commentaire s'attache à éclairer la démonstration d'Augustin en la situant dans l'ensemble de son œuvre. Il étudie ses emprunts aux principales doctrines antiques de la signification (grammaire ancienne, sémantique stoïcienne, critique sceptique des signes) et montre comment ceux-ci sont refondus dans une œuvre originale, qui est sans doute le chef-d'œuvre de l'Antiquité sur le langage. Au-delà de l'horizon antique, la perspective s'ouvre à des thématiques contemporaines. L' " image augustinienne " du langage présentée par Wittgenstein au début des Recherches philosophiques sert de modèle pour apprécier la pertinence de la critique du pouvoir des signes menée dans le Maître, où l'on voit Augustin s'interroger sur la signification des parties du discours ", mettre en évidence la réflexivité du langage et délimiter le domaine de compétence des mots et de la définition ostensive. L'ouvrage reproduit le texte latin établi par K.Daur (Corpus Christianorum, 1970), accompagnée d'une nouvelle traduction française.
Lettres
Saint Augustin
Poche
75,80 €