La révolution végétarienne

Par : Thomas Lepeltier

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  • Nombre de pages173
  • PrésentationBroché
  • Poids0.184 kg
  • Dimensions12,5 cm × 19,0 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-36106-041-1
  • EAN9782361060411
  • Date de parution14/11/2013
  • CollectionAccent aigu
  • ÉditeurSciences Humaines Editions

Résumé

L’évolution de notre conception aussi bien des animaux que de la morale entraîne la société moderne, malgré elle, vers le végétarisme. Au XXIe siècle, la société moderne est arrivée à un tournant dans sa relation avec les animaux. D’abord, ces êtres sensibles nous apparaissent de moins en moins privés des qualités que nous, les êtres humains, possédons (capacité à souffrir, à avoir des émotions, à raisonner, à élaborer une culture).
La zoologie et l’éthologie nous ont également appris à regarder beaucoup d’animaux comme des individus à part entière. Ensuite, depuis au moins deux siècles, la société n’a cessé d’élargir ses horizons moraux. Elle a commencé par accorder les mêmes droits à tous les hommes. Puis elle a fait de la femme l’égale de l’homme. Elle est également de plus en plus soucieuse des intérêts de diverses "minorités" (homosexuels, transsexuels, handicapés, etc.).
Elle a enfin commencé à intégrer certains animaux à la sphère juridique en interdisant de les maltraiter sans raison. Pourtant, chaque année, des milliards d’animaux, censés être protégés par la loi, sont élevés et tués dans des conditions abominables pour être mangés, alors que la nourriture carnée n’est nullement nécessaire pour être en bonne santé. Manger des produits d’origine animale revient donc à faire souffrir des animaux juste pour son plaisir gustatif.
Cette cruauté, qui va à l’encontre des grandes avancées de la société moderne, ne perdure que par ignorance ou hypocrisie. Mais la situation est trop paradoxale pour durer en l’état. Comme l’abolition de l’esclavage en son temps, l’abolition de l’alimentation carnée est en train de devenir une des questions majeures du XXIe siècle. Alors, demain, tous végétariens ? L’issue de ce grand débat n’est pas certaine.
La société moderne va-t-elle trouver les moyens d’occulter encore longtemps les souffrances effroyables qu’elle inflige à ces animaux dont elle reconnaît de plus en plus la sensibilité, l’émotivité et l’intelligence ? Où va-t-elle opter pour une grande révolution culturelle en entrant dans l’ère du végétarisme ? Quelle que soit l’option choisie, les grandes articulations de ce débat à venir méritent d’être explicitées dès maintenant.
C’est ce qu’entend faire cet ouvrage, à la lumière des enseignements de l’histoire, de l’éthologie et de l’éthique animale.
L’évolution de notre conception aussi bien des animaux que de la morale entraîne la société moderne, malgré elle, vers le végétarisme. Au XXIe siècle, la société moderne est arrivée à un tournant dans sa relation avec les animaux. D’abord, ces êtres sensibles nous apparaissent de moins en moins privés des qualités que nous, les êtres humains, possédons (capacité à souffrir, à avoir des émotions, à raisonner, à élaborer une culture).
La zoologie et l’éthologie nous ont également appris à regarder beaucoup d’animaux comme des individus à part entière. Ensuite, depuis au moins deux siècles, la société n’a cessé d’élargir ses horizons moraux. Elle a commencé par accorder les mêmes droits à tous les hommes. Puis elle a fait de la femme l’égale de l’homme. Elle est également de plus en plus soucieuse des intérêts de diverses "minorités" (homosexuels, transsexuels, handicapés, etc.).
Elle a enfin commencé à intégrer certains animaux à la sphère juridique en interdisant de les maltraiter sans raison. Pourtant, chaque année, des milliards d’animaux, censés être protégés par la loi, sont élevés et tués dans des conditions abominables pour être mangés, alors que la nourriture carnée n’est nullement nécessaire pour être en bonne santé. Manger des produits d’origine animale revient donc à faire souffrir des animaux juste pour son plaisir gustatif.
Cette cruauté, qui va à l’encontre des grandes avancées de la société moderne, ne perdure que par ignorance ou hypocrisie. Mais la situation est trop paradoxale pour durer en l’état. Comme l’abolition de l’esclavage en son temps, l’abolition de l’alimentation carnée est en train de devenir une des questions majeures du XXIe siècle. Alors, demain, tous végétariens ? L’issue de ce grand débat n’est pas certaine.
La société moderne va-t-elle trouver les moyens d’occulter encore longtemps les souffrances effroyables qu’elle inflige à ces animaux dont elle reconnaît de plus en plus la sensibilité, l’émotivité et l’intelligence ? Où va-t-elle opter pour une grande révolution culturelle en entrant dans l’ère du végétarisme ? Quelle que soit l’option choisie, les grandes articulations de ce débat à venir méritent d’être explicitées dès maintenant.
C’est ce qu’entend faire cet ouvrage, à la lumière des enseignements de l’histoire, de l’éthologie et de l’éthique animale.
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