Alors qu’il s’agit là du troisième roman de la série « Teodore Szacki », c’est le premier que je lis de cet auteur. Après les polars nordiques, je crois sincèrement qu’il va falloir compter avec les polars polonais. Il pleut à Olsztyn, au nord-est de la Pologne, il y neige aussi et parfois il y a des morts étranges : on y pratique la dissolution au Destop ! L’ enquête est menée par un Procureur qui voudrait bien endosser le costume du vengeur pour assouvir sa rage, mais qui est freiné par son éthique et son adjoint. Et si le tueur en série était lui aussi un vengeur en série. Par son prologue volontairement ambigüe, l’auteur se joue du lecteur avec une bonne dose d’humour (le légiste ne s’appelle pas Frankenstein pour rien) et des personnages attachants, sur fond de combat contre les violences faites aux femmes. Un rythme soutenu pour une action passionnante qui s’étale sur cinq semaines, où chaque jour est introduit habilement par un rappel éphéméride situant la Pologne dans le contexte mondial et traduit de façon fort plaisante.
J’ai beaucoup aimé cette ambiance de ville où l’architecture raconte l’histoire de la région, passée sous des dominations diverses, c’est d’ailleurs l’une des découvertes de ce roman et ces embouteillages improbables au milieu de (presque) nulle part. Et en conclusion, que dire de la réflexion à mener sur les risques de l’apparition d’une dictature masquée par des excuses humaniste !
Alors qu’il s’agit là du troisième roman de la série « Teodore Szacki », c’est le premier que je lis de cet auteur. Après les polars nordiques, je crois sincèrement qu’il va falloir compter avec les polars polonais. Il pleut à Olsztyn, au nord-est de la Pologne, il y neige aussi et parfois il y a des morts étranges : on y pratique la dissolution au Destop ! L’ enquête est menée par un Procureur qui voudrait bien endosser le costume du vengeur pour assouvir sa rage, mais qui est freiné par son éthique et son adjoint. Et si le tueur en série était lui aussi un vengeur en série. Par son prologue volontairement ambigüe, l’auteur se joue du lecteur avec une bonne dose d’humour (le légiste ne s’appelle pas Frankenstein pour rien) et des personnages attachants, sur fond de combat contre les violences faites aux femmes. Un rythme soutenu pour une action passionnante qui s’étale sur cinq semaines, où chaque jour est introduit habilement par un rappel éphéméride situant la Pologne dans le contexte mondial et traduit de façon fort plaisante.
J’ai beaucoup aimé cette ambiance de ville où l’architecture raconte l’histoire de la région, passée sous des dominations diverses, c’est d’ailleurs l’une des découvertes de ce roman et ces embouteillages improbables au milieu de (presque) nulle part. Et en conclusion, que dire de la réflexion à mener sur les risques de l’apparition d’une dictature masquée par des excuses humaniste !