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Impulsion, propulsion, expulsion, pulsation, tension, instinct, envie, désir violent... autant de termes que des créateurs , et en particulier des peintres aussi différents que Léonard de Vinci, Munch, Rothko, Klee, Delacroix, Matisse, Monet, Dubuffet, Soulages, Picasso, Malevitch, Bacon, Beksinski ou Christin, avancent pour traduire l'énergie pulsionnelle qui les anime dans leur désir de créer. Comment un psychanalyste peintre envisage-t-il cette "pulsion de peindre" dans le cadre de la théorie analytique ? Enracinée dans la sensorialité originaire, cette pulsion est-elle spécifique du "travail de la peinture" ? En effet, elle apparaît sous des formes variées : le besoin, l'immédiateté du désir, l'envie innommable, l'urgence à vivre, à raconter, sorte d'efflorescence de la jouissance, de confrontation avec l'angoisse et le vide.
La couleur surgit presque à son insu, prend le peintre au corps, aux tripes, l'anime jusqu'aux confins de l'illusion, de l'hallucination du désir, d'une histoire d'amour, de son irruption et de sa finitude.