Des doctrines et des hommes. Perspectives psychanalytiques anthropologiques

Par : Jean Nadal

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  • Nombre de pages174
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.209 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-336-47315-4
  • EAN9782336473154
  • Date de parution05/07/2024
  • CollectionPsychanalyse et civilisations
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Sur les parois des grottes de Lascaux, de Chauvet ou de Tassili-n-Ajjer, nos ancêtres, dans leurs oeuvres picturales, maîtrisaient profondeur, ronde-bosse, utilisaient fissures, diverticules ou mouvements de la roche pour mettre en perspective, déjà, leur rapport symbolique au monde animal, à la vie et à la mort. Pourquoi faut-il attendre le Quattrocento en Italie pour que l'Occident redécouvre la perspective ? Pourquoi ce trou vertigineux de quelques milliers d'années pour retrouver et reconsidérer - à partir de doctrines et de savoirs "constitués" sur l'anatomie, la physiologie de l'oeil et la géométrie - que la perspective n'est pas réductible à la perspective linéaire, mais permet d'affirmer un point de vue sur le monde : la naissance du perspectivisme ? Comment s'effectue ce virage épistémologique radical, considérant que notre intelligibilité du monde est influencée par nos points de vue individuels à partir de nos expériences, croyances puis, avec Freud, que l'humain est déterminé par l'inconscient ? Aussi sommes-nous conduits à un point de vue perspectiviste intéressant les liens que l'homme établit dans ses différents investissements et simultanément, à réinterroger les invariants fondateurs des mythes, des cultures et des sociétés.
Considérations qui ont permis à Freud d'établir que la psychanalyse est une anthropologie ouverte sur une anthropologie psychanalytique.
Sur les parois des grottes de Lascaux, de Chauvet ou de Tassili-n-Ajjer, nos ancêtres, dans leurs oeuvres picturales, maîtrisaient profondeur, ronde-bosse, utilisaient fissures, diverticules ou mouvements de la roche pour mettre en perspective, déjà, leur rapport symbolique au monde animal, à la vie et à la mort. Pourquoi faut-il attendre le Quattrocento en Italie pour que l'Occident redécouvre la perspective ? Pourquoi ce trou vertigineux de quelques milliers d'années pour retrouver et reconsidérer - à partir de doctrines et de savoirs "constitués" sur l'anatomie, la physiologie de l'oeil et la géométrie - que la perspective n'est pas réductible à la perspective linéaire, mais permet d'affirmer un point de vue sur le monde : la naissance du perspectivisme ? Comment s'effectue ce virage épistémologique radical, considérant que notre intelligibilité du monde est influencée par nos points de vue individuels à partir de nos expériences, croyances puis, avec Freud, que l'humain est déterminé par l'inconscient ? Aussi sommes-nous conduits à un point de vue perspectiviste intéressant les liens que l'homme établit dans ses différents investissements et simultanément, à réinterroger les invariants fondateurs des mythes, des cultures et des sociétés.
Considérations qui ont permis à Freud d'établir que la psychanalyse est une anthropologie ouverte sur une anthropologie psychanalytique.