Bertrand Tavernier est né à Lyon en 1941. Attaché de presse, il tourne en 1973 son premier long métrage, L'Horloger de Saint-Paul, d'après Simenon. Les César du meilleur réalisateur et du meilleur scénario récompensent Que la fête commence (1976). Suivront, notamment, Le Juge et l'Assassin, Autour de minuit, L'Appât, Capitaine Conan et Dans la brume électrique. Auteur de documentaires (Philippe Soupault, La Guerre sans nom), président de l'Institut Lumière, il est aussi un infatigable historien du cinéma. Il est décédé le 25 mars 2021.
La Princesse de Montpensier suivi de Histoire de la Princesse de Montpensier
Par : ,Formats :
- Paiement en ligne :
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
- Retrait Click and Collect en magasin gratuit
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages236
- PrésentationBroché
- Poids0.224 kg
- Dimensions11,5 cm × 18,5 cm × 1,8 cm
- ISBN978-2-08-124820-5
- EAN9782081248205
- Date de parution29/09/2010
- ÉditeurFlammarion
Résumé
"Dès que l'on refuse de porter sur elle un jugement moralisateur, Marie de Montpensier s'impose comme un personnage d'une extrême modernité que j'ai adoré, et qui trouve en Mélanie Thierry une actrice exceptionnelle. Forte et vulnérable, rebelle et victime, assumant ses choix jusqu'à se mettre en péril. On peut dès lors donner à son histoire un sens tout à fait féministe : ce sont les hommes et l'organisation sociale de son temps qui la placent dans cette situation intenable. En cela, la nouvelle me semble plus audacieuse que La Princesse de Clèves, où le personnage n'est pris qu'entre son amour et le devoir de fidélité envers son mari. Marie vit dans une époque plus violente, les hommes qui l'entourent l'exposent davantage, la poussent sans cesse vers le danger. Ce sont ces dangers que nous avons voulu éclairer, pour mieux raconter la force des passions et la manière dont les personnages peuvent se brûler à leur contact, à trop vouloir les vivre. "
"Dès que l'on refuse de porter sur elle un jugement moralisateur, Marie de Montpensier s'impose comme un personnage d'une extrême modernité que j'ai adoré, et qui trouve en Mélanie Thierry une actrice exceptionnelle. Forte et vulnérable, rebelle et victime, assumant ses choix jusqu'à se mettre en péril. On peut dès lors donner à son histoire un sens tout à fait féministe : ce sont les hommes et l'organisation sociale de son temps qui la placent dans cette situation intenable. En cela, la nouvelle me semble plus audacieuse que La Princesse de Clèves, où le personnage n'est pris qu'entre son amour et le devoir de fidélité envers son mari. Marie vit dans une époque plus violente, les hommes qui l'entourent l'exposent davantage, la poussent sans cesse vers le danger. Ce sont ces dangers que nous avons voulu éclairer, pour mieux raconter la force des passions et la manière dont les personnages peuvent se brûler à leur contact, à trop vouloir les vivre. "