La politique civile ou les principes des existants

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Abû-Nasr Al-Fârâbî - La politique civile ou les principes des existants.
Lorsque chacun des habitants de la cité a accompli ce qui lui est imparti, soit parce qu'il l'a su de lui-même, soit parce qu'il y a été dirigé et... Lire la suite
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Résumé

Lorsque chacun des habitants de la cité a accompli ce qui lui est imparti, soit parce qu'il l'a su de lui-même, soit parce qu'il y a été dirigé et poussé par le gouvernant, ces actions lui inculqueront de bonnes dispositions psychiques. De même que la persévérance dans l'exercice de la bonne écriture fait naître chez l'homme l'art de bien écrire, qui est une disposition psychique. Et plus il y persévère, plus il est habité par cet art, et plus il apprécie la disposition psychique qui lui en a résulté et son âme éprouve davantage de joie pour cela ; de même les actions déterminées et orientées vers le bonheur renforcent la partie de l'âme qui est naturellement disposée au bonheur et la rendent plus actuelle et plus achevée.
Pour le faylasûf, les hommes ne sont naturellement ni bons, ni méchants, pas plus qu'ils ne naissent menuisiers ou écrivains. C'est à l'habitude d'en faire ceci ou cela, en fonction de leurs " dispositions naturelles ". Ainsi, plus un individu agit et accomplit certaines actions, plus il en acquiert l'habitude et plus son âme s'en trouve " affectée ". En l'occurrence, plus il accomplit les bonnes actions, meilleur il devient, et l'inverse.
Appliqué aux " habitants de la cité vertueuse ", ce théorème permet de raisonner ainsi : le gouvernant vertueux " détermine " aux " habitants " de sa cité les " opinions " qu'ils doivent avoir et les actions qu'ils doivent faire. Aussi, en s'y conformant et en les répétant tous les jours, ces habitants ne peuvent-ils que devenir " vertueux ". Amor Cherni est professeur de philosophie à l'Université Blaise Pascal à Clermont-Ferrand (France) et à l'Université de Tunis.

Sommaire

  • LE PREMIER
  • LE MONDE
  • L'HOMME, LA SOCIETE

Caractéristiques

  • Date de parution
    01/01/2012
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    978-2-84161-532-2
  • EAN
    9782841615322
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    224 pages
  • Poids
    0.501 Kg
  • Dimensions
    17,0 cm × 24,0 cm × 1,6 cm

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L'éditeur en parle

Dans ce traité de philosophie et de science politiques, Al-Farabi (appelé le « second maître », après Aristote), expose un schéma de gouvernement idéal qui permet de construire la cité vertueuse, clef du bonheur de la société et de ses habitants. Inspiré de Platon et d'Aristote, l'auteur expose un système de pensée qui fait correspondre entre eux les plans métaphysique, physique, physiologique, psychologique et politique.

À propos de l'auteur

Biographie d'Abû-Nasr Al-Fârâbî

Ab Nasr Muhammad b. Tarkh n b. Awzala al-F r b est connu en Occident, au Moyen Âge, sous les noms d'Avennasar et d'Alfarabius. Bien que turc, il est le deuxième en date des grands philosophes hellénisants musulmans de langue arabe, après al-Kind et avant Avicenne, qui lui doit beaucoup. Il fut appelé le « deuxième maître », Aristote étant le premier. Né en Transoxiane, près de F r b, F r b aurait, jeune encore, accompagné à Bagdad son père, chargé d'une importante fonction militaire.
Il aurait étudié la logique auprès du philosophe aristotélicien chrétien Ab BishrMatt b. Y nus, et, lors d'un séjour à Harr n, auprès du nestorien Yuhann b. Khayl n, un tenant de l'école de philosophie alexandrine. À Bagdad également, il aurait étudié grammaire,mathématiques,musique et philosophie. Après un voyage en Égypte, il se fixa en 942 à Damas, à la cour du souverain hamd nide Sayf ad-dawla, sh ‘ite comme il l'était vraisemblablement lui-même, et qui hébergeait divers savants et hommes de lettres.
Il mourut vers l'âge de quatre-vingts ans, après avoir accompagné Sayf ad-dawla dans une expédition. Malgré son admiration pour l'aristotélisme et ses efforts pour l'assimiler, F r b , comme tant d'autres alors, était imbu de néo-platonisme : son système reste assez proche de celui des Ihw n as-saf ’. Outre d'importants commentaires d'oeuvres du grand philosophe grec, F r b a écrit sur la logique, la musique, la physique, la métaphysique et la politique. Citons entre autres : "Le Recensement des sciences", "Synthèse des opinions des deux sages" (Platon et Aristote), "De l'intellect" (analyse néo-platonicienne de la conception d'Aristote), "Sur la métaphysique d'Aristote", "De l'Un et de l'unité", "Des opinions des habitants de la Cité vertueuse", "La Politique", "De l'obtention du bonheur".

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