Epître sur l'intellect
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- Nombre de pages230
- PrésentationBroché
- Poids0.374 kg
- Dimensions13,5 cm × 21,0 cm × 2,4 cm
- ISBN978-2-251-18313-8
- EAN9782251183138
- Date de parution04/06/2012
- CollectionSagesses médiévales
- ÉditeurBelles Lettres
- TraducteurPhilippe Vallat
Résumé
L'Epître sur l'intellect de Farabi (oh. 950) était surtout connue
jusqu'à récemment dans sa traduction latine éditée et étudiée
par E. Gilson en 1929. Ce traité, qui eut une certaine influence
sur la scolastique latine, n'avait en français fait l'objet d'aucune
étude (l'ensemble dans sa version arabe publiée par les soins
du P. Rouyges en 1938. C'est cette étude qu'on s'est proposé
de mener à bien sur la base d'une nouvelle traduction
commentée.
En bien cerner l'intention nécessitait d'en situer les thèmes à la fois dans l'histoire de la falsafa naissante et dans la perspective de l'évolution de la pensée de Farabi. Bien loin du traité brouillon qu'on a voulu y voir, son étude attentive révèle un philosophe déjà maître de la philosophie développée dans ses oeuvres plus tardives et maître également d'une pensée pédagogique qui a donné au traité sa facture particulière : clair sur les thèmes politiques du début du traité, qui sont analysés ici pour la première fois, puis volontairement elliptique vers la fin, au moment de conclure sur les Causes secondes et le Premier principe, Farabi va d'abord à la rencontre de ses lecteurs et les incite ensuite, par la difficulté croissante de l'exposé, à rechercher an-delà du traité les questions que celui-ci ne fait qu'esquisser.
'l'ont en invitant ses contemporains à venir en apprendre plus auprès de lui, l'oeuvre pose les fondements conceptuels de l'espérance philosophique et le terne de la vie humaine accomplie : l'immortalisation par la connaissance, au stade où l'intellect devient "acquis" (adeptus). Alexandre d'Aphrodise et en particulier son De anima servent ici de caution et de prétexte aristotéliciens à l'élaboration d'une doctrine dont l'ontologie de référence est inspirée du Plotin arabe.
En bien cerner l'intention nécessitait d'en situer les thèmes à la fois dans l'histoire de la falsafa naissante et dans la perspective de l'évolution de la pensée de Farabi. Bien loin du traité brouillon qu'on a voulu y voir, son étude attentive révèle un philosophe déjà maître de la philosophie développée dans ses oeuvres plus tardives et maître également d'une pensée pédagogique qui a donné au traité sa facture particulière : clair sur les thèmes politiques du début du traité, qui sont analysés ici pour la première fois, puis volontairement elliptique vers la fin, au moment de conclure sur les Causes secondes et le Premier principe, Farabi va d'abord à la rencontre de ses lecteurs et les incite ensuite, par la difficulté croissante de l'exposé, à rechercher an-delà du traité les questions que celui-ci ne fait qu'esquisser.
'l'ont en invitant ses contemporains à venir en apprendre plus auprès de lui, l'oeuvre pose les fondements conceptuels de l'espérance philosophique et le terne de la vie humaine accomplie : l'immortalisation par la connaissance, au stade où l'intellect devient "acquis" (adeptus). Alexandre d'Aphrodise et en particulier son De anima servent ici de caution et de prétexte aristotéliciens à l'élaboration d'une doctrine dont l'ontologie de référence est inspirée du Plotin arabe.
L'Epître sur l'intellect de Farabi (oh. 950) était surtout connue
jusqu'à récemment dans sa traduction latine éditée et étudiée
par E. Gilson en 1929. Ce traité, qui eut une certaine influence
sur la scolastique latine, n'avait en français fait l'objet d'aucune
étude (l'ensemble dans sa version arabe publiée par les soins
du P. Rouyges en 1938. C'est cette étude qu'on s'est proposé
de mener à bien sur la base d'une nouvelle traduction
commentée.
En bien cerner l'intention nécessitait d'en situer les thèmes à la fois dans l'histoire de la falsafa naissante et dans la perspective de l'évolution de la pensée de Farabi. Bien loin du traité brouillon qu'on a voulu y voir, son étude attentive révèle un philosophe déjà maître de la philosophie développée dans ses oeuvres plus tardives et maître également d'une pensée pédagogique qui a donné au traité sa facture particulière : clair sur les thèmes politiques du début du traité, qui sont analysés ici pour la première fois, puis volontairement elliptique vers la fin, au moment de conclure sur les Causes secondes et le Premier principe, Farabi va d'abord à la rencontre de ses lecteurs et les incite ensuite, par la difficulté croissante de l'exposé, à rechercher an-delà du traité les questions que celui-ci ne fait qu'esquisser.
'l'ont en invitant ses contemporains à venir en apprendre plus auprès de lui, l'oeuvre pose les fondements conceptuels de l'espérance philosophique et le terne de la vie humaine accomplie : l'immortalisation par la connaissance, au stade où l'intellect devient "acquis" (adeptus). Alexandre d'Aphrodise et en particulier son De anima servent ici de caution et de prétexte aristotéliciens à l'élaboration d'une doctrine dont l'ontologie de référence est inspirée du Plotin arabe.
En bien cerner l'intention nécessitait d'en situer les thèmes à la fois dans l'histoire de la falsafa naissante et dans la perspective de l'évolution de la pensée de Farabi. Bien loin du traité brouillon qu'on a voulu y voir, son étude attentive révèle un philosophe déjà maître de la philosophie développée dans ses oeuvres plus tardives et maître également d'une pensée pédagogique qui a donné au traité sa facture particulière : clair sur les thèmes politiques du début du traité, qui sont analysés ici pour la première fois, puis volontairement elliptique vers la fin, au moment de conclure sur les Causes secondes et le Premier principe, Farabi va d'abord à la rencontre de ses lecteurs et les incite ensuite, par la difficulté croissante de l'exposé, à rechercher an-delà du traité les questions que celui-ci ne fait qu'esquisser.
'l'ont en invitant ses contemporains à venir en apprendre plus auprès de lui, l'oeuvre pose les fondements conceptuels de l'espérance philosophique et le terne de la vie humaine accomplie : l'immortalisation par la connaissance, au stade où l'intellect devient "acquis" (adeptus). Alexandre d'Aphrodise et en particulier son De anima servent ici de caution et de prétexte aristotéliciens à l'élaboration d'une doctrine dont l'ontologie de référence est inspirée du Plotin arabe.







