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La grille était lourde et rouillée. Quand je la lâchai, elle alla s'enfoncer si pesamment dans le sol que les caisses en furent ébranlées. Je me raccrochai à la bouche d'aération. L'eau dégoulinait sur mes paupières, mes joues et le long de mon cou. En levant les yeux vers le ciel, je ne distinguais que de la pluie. J'allumai péniblement la torche car mes doigts étaient gelés, et dirigeai le faisceau lumineux vers le fond.
Il y avait un essaim. Quand je le découvris, je ne compris pas tout de suite ce que c'était. Parce qu'il était couché sur la surface plane, qu'il avait atteint une taille phénoménale, et que je n'avais jamais eu l'occasion d'en voir de près auparavant. On aurait dit le fruit monstrueux d'une reproduction désordonnée.
déstabilisant
Dans une écriture un peu "brutale", trois histoires où on ne sait jamais vraiment où est la réalité, et où est l'imaginaire du personnage.
Comme quand, en voiture en montagne, j'imagine la voiture qui tombe dans le vide (j'ai le vertige !) : en moins dramatique, avec un je-ne-sais-quoi de malveillant, ces trois petites nouvelles ont juste ce qu'il faut de piquant, sans être oppressantes... Mais avec petit truc en plus qui fait qu'on a envie de les relire attentivement, pour savoir si on a bien lu l'histoire sans trop se laisser embarquer par son imagination.