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  • Nombre de pages329
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.24 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,5 cm × 2,2 cm
  • ISBN978-2-330-05327-7
  • EAN9782330053277
  • Date de parution02/09/2015
  • CollectionBabel
  • ÉditeurActes Sud
  • TraducteurRose-Marie Makino-Fayolle

Résumé

Un gamin solitaire rencontre, dans de singulières circonstances, un être obèse installé dans un autobus immobile et magique. L'homme, passionné par les échecs, va faire de l'enfant son héritier de coeur en lui enseignant la stratégie du jeu, un art auquel le jeune garçon ajoute une spécificité : il joue tel un aveugle, sous la table de l'échiquier, sans voir ni les pions ni son adversaire. Dès lors se dessine entre eux une relation privilégiée basée sur une confiance quasi filiale.
Mais alors que le gros monsieur devenu énorme ne peut plus descendre de son bus et meurt étouffé par l'étroitesse du lieu, l'enfant surnommé "Little Alekhine" - du nom d'un joueur célèbre qu'on appelait aussi le "poète de l'échiquier" - décide de ne plus jamais grandir... Retrouvant dans ce livre le motif du vieillard et de l'enfant, celui du lien issu d'une passion partagée, Yôko Ogawa interroge, tel un écho silencieux, l'attachement à ceux qu'on aime, éternel.
Un gamin solitaire rencontre, dans de singulières circonstances, un être obèse installé dans un autobus immobile et magique. L'homme, passionné par les échecs, va faire de l'enfant son héritier de coeur en lui enseignant la stratégie du jeu, un art auquel le jeune garçon ajoute une spécificité : il joue tel un aveugle, sous la table de l'échiquier, sans voir ni les pions ni son adversaire. Dès lors se dessine entre eux une relation privilégiée basée sur une confiance quasi filiale.
Mais alors que le gros monsieur devenu énorme ne peut plus descendre de son bus et meurt étouffé par l'étroitesse du lieu, l'enfant surnommé "Little Alekhine" - du nom d'un joueur célèbre qu'on appelait aussi le "poète de l'échiquier" - décide de ne plus jamais grandir... Retrouvant dans ce livre le motif du vieillard et de l'enfant, celui du lien issu d'une passion partagée, Yôko Ogawa interroge, tel un écho silencieux, l'attachement à ceux qu'on aime, éternel.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
FabienDecitre Part-Dieu
3/5
Neko wo Dai te Zô to Oyogu
On trouve un échiquier en ouvrant ce livre, toutes les pièces sont en position, et en regard, on peut lire une petite comptine expliquant le mouvement de chaque pièce du jeu. "On a toujours envie de se justifier longuement pour donner un sens à son jeu. On ajoute soi-même des commentaires. C'est idiot. La bouche est bien quelque chose qu'on a en trop". Ce vide, ou son absence initiale, caractèrise le petit joueur d'échec puisqu'il va naître avec les lèvres soudées, et apprendre qu'il n'est "pas amusant de revenir sur quelque chose d'irréparable". Une relation s'opère entre le vide et le trop plein, entre l'espace clos et son remplissement (l'éléphante prisonnière de sa cage, le corps du maître d'échec devenant de plus en plus obèse, la petitesse du joueur d'échec qui lui permet de tenir sous l'automate, et la petite fille enclose dans le mur de la chambre). Il n'est pas étonnant que ces trois là deviennent ses seuls amis : Indira l'éléphante, Miira la petite fille qui s'incarnera plus tard et le maître d'échec et son chat Pion. L'ouvrage s'articule de manière classique, en trois parties : l'enfance, la matuité et la vieillesse, même si ces trois moments sont plus métaphoriques que représentatifs d'une réalité existentielle. Ceux-ci correspondent plutôt à la découverte, l'apprentissage, la rencontre décisive avec le Maître d'échec, puis viennent ensuite la pratique du jeu par le biais d'un automate (Little Alekhine) dans le Club du Fond des mers, pour se conclure ensuite dans une maison de retraite où d'anciens joueurs d'échecs ont la possibilité de trouver, nuit et jour un adversaire en la "personne" de l'automate qui est le petit joueur d'échec. "Ceux qui peuvent suivre le meilleur chemin pour faire échec au roi n'apprécient pas toujours correctement la beauté tracée par ce chemin. A partir du code dissimulé dans le mouvement d'une pièce, la capacité à percevoir le timbre du violon, à discerner l'assortiment de couleurs d'un arc-en-ciel, à découvrir la philosophie qu'aucun génie n'a pu mettre en mots est différente de celle qui permet de gagner une partie. (...) C'était le genre de joueur qui, tout en perdant allègrement une première partie, découvrait une dimension lumineuse en chaque coup de ses rivaux (...)".
On trouve un échiquier en ouvrant ce livre, toutes les pièces sont en position, et en regard, on peut lire une petite comptine expliquant le mouvement de chaque pièce du jeu. "On a toujours envie de se justifier longuement pour donner un sens à son jeu. On ajoute soi-même des commentaires. C'est idiot. La bouche est bien quelque chose qu'on a en trop". Ce vide, ou son absence initiale, caractèrise le petit joueur d'échec puisqu'il va naître avec les lèvres soudées, et apprendre qu'il n'est "pas amusant de revenir sur quelque chose d'irréparable". Une relation s'opère entre le vide et le trop plein, entre l'espace clos et son remplissement (l'éléphante prisonnière de sa cage, le corps du maître d'échec devenant de plus en plus obèse, la petitesse du joueur d'échec qui lui permet de tenir sous l'automate, et la petite fille enclose dans le mur de la chambre). Il n'est pas étonnant que ces trois là deviennent ses seuls amis : Indira l'éléphante, Miira la petite fille qui s'incarnera plus tard et le maître d'échec et son chat Pion. L'ouvrage s'articule de manière classique, en trois parties : l'enfance, la matuité et la vieillesse, même si ces trois moments sont plus métaphoriques que représentatifs d'une réalité existentielle. Ceux-ci correspondent plutôt à la découverte, l'apprentissage, la rencontre décisive avec le Maître d'échec, puis viennent ensuite la pratique du jeu par le biais d'un automate (Little Alekhine) dans le Club du Fond des mers, pour se conclure ensuite dans une maison de retraite où d'anciens joueurs d'échecs ont la possibilité de trouver, nuit et jour un adversaire en la "personne" de l'automate qui est le petit joueur d'échec. "Ceux qui peuvent suivre le meilleur chemin pour faire échec au roi n'apprécient pas toujours correctement la beauté tracée par ce chemin. A partir du code dissimulé dans le mouvement d'une pièce, la capacité à percevoir le timbre du violon, à discerner l'assortiment de couleurs d'un arc-en-ciel, à découvrir la philosophie qu'aucun génie n'a pu mettre en mots est différente de celle qui permet de gagner une partie. (...) C'était le genre de joueur qui, tout en perdant allègrement une première partie, découvrait une dimension lumineuse en chaque coup de ses rivaux (...)".

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4/5
sur 5 notes dont 1 avis lecteur
Sur l'océan des échecs
Un beau livre, sobre et atemporel, plein de symbole et de résonances. Un livre poétique et initiatique, qui touche aux éternelles questions des enfants qui doivent grandir mais ne grandissent jamais vraiment : l'apparence et la présence au monde, à l'extériorité, l'enfermement, l'amour, la mort... Inutile de connaître ou apprécier particulièrement les échecs pour goûter à cet ouvrage d'Ogawa, à sa portée proche du conte, même si néanmoins, le texte reste toujours intrinsèquement lié aux noir et blanc de l'échiquier. Un beau moment de lecture.
Un beau livre, sobre et atemporel, plein de symbole et de résonances. Un livre poétique et initiatique, qui touche aux éternelles questions des enfants qui doivent grandir mais ne grandissent jamais vraiment : l'apparence et la présence au monde, à l'extériorité, l'enfermement, l'amour, la mort... Inutile de connaître ou apprécier particulièrement les échecs pour goûter à cet ouvrage d'Ogawa, à sa portée proche du conte, même si néanmoins, le texte reste toujours intrinsèquement lié aux noir et blanc de l'échiquier. Un beau moment de lecture.
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