Prix Babelio catégorie littérature étrangère
Coup de coeur
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  • Nombre de pages391
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.2 kg
  • Dimensions10,8 cm × 17,8 cm × 1,7 cm
  • ISBN978-2-07-304394-8
  • EAN9782073043948
  • Date de parution03/10/2024
  • CollectionFolio
  • ÉditeurFolio
  • TraducteurBernard Lortholary

Résumé

"Il aurait bien aimé avoir des enfants, il n'en avait eu aucun - maintenant il avait donc une petite-fille. Et puisque à présent il l'avait, il devait aussi se soucier de son âme". A la mort de son épouse Birgit, Kaspar découvre un pan de sa vie qu'il avait toujours ignoré : avant de quitter la RDA pour passer à l'Ouest en 1965, elle avait abandonné un bébé à la naissance. Intrigué, Kaspar part à la recherche de cette belle-fille inconnue et remonte jusqu'à Svenja qui, restée en Allemagne de l'Est, a épousé un néonazi et élève dans cette doctrine une fille nommée Sigrun.
Kaspar serait prêt à voir en elles les membres d'une nouvelle famille. Mais leurs différences idéologiques font obstacle : comment une adolescente aussi intelligente que Sigrun peut-elle soutenir des théories complotistes et racistes ? Comment l'amour pourrait-il naître dans ce climat de méfiance et de haine ? Bernhard Schlink offre de nouveau un grand roman sur l'Allemagne qui questionne la façon dont le passé imprègne le présent et interroge nos divisions intestines comme nos élans fraternels.
"Il aurait bien aimé avoir des enfants, il n'en avait eu aucun - maintenant il avait donc une petite-fille. Et puisque à présent il l'avait, il devait aussi se soucier de son âme". A la mort de son épouse Birgit, Kaspar découvre un pan de sa vie qu'il avait toujours ignoré : avant de quitter la RDA pour passer à l'Ouest en 1965, elle avait abandonné un bébé à la naissance. Intrigué, Kaspar part à la recherche de cette belle-fille inconnue et remonte jusqu'à Svenja qui, restée en Allemagne de l'Est, a épousé un néonazi et élève dans cette doctrine une fille nommée Sigrun.
Kaspar serait prêt à voir en elles les membres d'une nouvelle famille. Mais leurs différences idéologiques font obstacle : comment une adolescente aussi intelligente que Sigrun peut-elle soutenir des théories complotistes et racistes ? Comment l'amour pourrait-il naître dans ce climat de méfiance et de haine ? Bernhard Schlink offre de nouveau un grand roman sur l'Allemagne qui questionne la façon dont le passé imprègne le présent et interroge nos divisions intestines comme nos élans fraternels.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

2 Coups de cœur
de nos libraires
Anaïs R. - 4Decitre Ecully
5/5
Par l’auteur de « Le liseur »
Le récit débute par la mort de l’épouse de Kaspar, un libraire berlinois de 70 ans. Cette dernière originaire de l’ex RDA y avait abandonné une fille à la naissance. Kaspar part à la rencontre de cette fille désormais mariée à un néo-nazi et mère d’une jeune fille, Sigrun 14 ans élevée dans cet environnement d’extrême droite. Comment Kaspar et Sigrun vont-ils réussir à s’apprivoiser malgré leurs différences idéologiques ? Débute un dialogue presque impossible entre l’Est et l’Ouest. Entre la sagesse d’un grand-père parfois moralisateur, et une jeune fille en construction. Une leçon nuancée et empathique sur une Allemagne réunifiée mais qui demeure divisée.
Le récit débute par la mort de l’épouse de Kaspar, un libraire berlinois de 70 ans. Cette dernière originaire de l’ex RDA y avait abandonné une fille à la naissance. Kaspar part à la rencontre de cette fille désormais mariée à un néo-nazi et mère d’une jeune fille, Sigrun 14 ans élevée dans cet environnement d’extrême droite. Comment Kaspar et Sigrun vont-ils réussir à s’apprivoiser malgré leurs différences idéologiques ? Débute un dialogue presque impossible entre l’Est et l’Ouest. Entre la sagesse d’un grand-père parfois moralisateur, et une jeune fille en construction. Une leçon nuancée et empathique sur une Allemagne réunifiée mais qui demeure divisée.
Florence Guillermin Decitre Part-Dieu
5/5
grand-père malgré tout
Roman magistral sur la transmission des valeurs, la RDA et Berlin ouest, la réunification de l'Allemagne et la mondialisation, la nostalgie du Reich et le complotisme, ce livre est à lire absolument.
Roman magistral sur la transmission des valeurs, la RDA et Berlin ouest, la réunification de l'Allemagne et la mondialisation, la nostalgie du Reich et le complotisme, ce livre est à lire absolument.
  • transmission

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.7/5
sur 3 notes dont 2 avis lecteurs
Un roman global tout en mesure
D'une belle écriture, entre force, légèreté et nuance, B. S. aborde sans lourdeurs des sujets importants. Un très bon roman sur l'Allemagne, nos sociétés contemporaines, sur les Hommes. Un roman sur la vie, complètement et simplement.
D'une belle écriture, entre force, légèreté et nuance, B. S. aborde sans lourdeurs des sujets importants. Un très bon roman sur l'Allemagne, nos sociétés contemporaines, sur les Hommes. Un roman sur la vie, complètement et simplement.
Face à l'obscurantisme, les Lumières
Kaspar, soixante-et-onze ans, est libraire à Berlin. Lorsqu’elle décède de trop d’alcool et de somnifères, il découvre dans les papiers laissés par sa femme Birgit qu’elle avait une fille et qu’elle se s’était jamais pardonné de l’avoir abandonnée à la naissance, juste avant de fuir la RDA en 1965, où le couple venait de se rencontrer. Décidant d’accomplir pour elle ce qu’elle n’avait jamais osé tenter, il entame des recherches à partir des quelques indices à sa disposition et finit par retrouver cette fille dans un village de l’ancienne Allemagne de l’Est. Elle y vit avec un fermier d’extrême-droite et leur fille de quatorze ans, Sigrun. La famille fait partie d’une communauté völkisch, à l’idéologie paganiste, anti-moderniste et raciste – en partie reprise par le nazisme –, qui rêve depuis la fin du XIXe siècle de restaurer la grandeur du peuple élu germanique. Sigrun a dans sa chambre des posters de Rudolf Hess et d’Irma Grese – dite « la hyène d'Auschwitz » –, nie la Shoah et croit dur comme fer à la volonté de conquête de l’Allemagne par les musulmans. Sa seule opposition à ses parents a trait à son amitié pour une fille d’un autre groupuscule, les Nationalistes Autonomes, d’extrême-gauche ceux-là, mais tout aussi racistes, antisémites et complotistes dans leur revendication d’une nation débarrassée des influences étrangères. Rusant avec l’avidité des parents et les conditions de leur héritage dans la succession de Birgit, Kaspar obtient d’emmener Sigrun chez lui à chaque période de vacances scolaires. Débute pour lui le délicat apprivoisement de sa petite-fille. Comment déconstruire ses convictions radicales, sans la faire fuir ni pousser ses parents à la rupture ? L’adolescente s’avérant sensible à la musique et douée pour le piano, c’est par ce biais que, tout en douceur et en intelligence, son grand-père s’efforce de tisser peu à peu avec elle une relation d’affection et de respect mutuel. De concerts en musées, d’explorations littéraires à la librairie en conversations subtilement dirigées, le vieil homme s’emploie, par petits coups de culture, à semer le doute dans cette jeune intelligence. Du désarroi identitaire des Allemands de l’ex-RDA – joyeusement accueillis lors de la réunification comme « qui rentre de voyage » et n’a aucune raison de se montrer durablement différent, ces gens issus d'un pays qui n'existe plus se retrouvent en sévère perte de repères, en particulier la génération perdue des jeunes alors âgés de vingt-cinq ans, à peine formés, déjà inadaptés – aux dérives en tout genre, alcoolisées ou extrémistes, qu'il favorise, l'amour et l'intelligence de ce grand-père, usant de l'art et de la culture pour sauver sa petite-fille de son terrifiant embrigadement, séduisent tellement, qu'à défaut de croire totalement à cette résilience peut-être un peu trop belle, l'on ne demande qu'à se laisser convaincre par ses jolis symboles. « Il n’y a qu’une vérité. Elle n’appartient ni à moi ni à toi. Elle est simplement là. Comme le soleil et la lune. Et comme la lune elle n’est parfois visible qu’à moitié et elle est pourtant ronde et belle. »
Kaspar, soixante-et-onze ans, est libraire à Berlin. Lorsqu’elle décède de trop d’alcool et de somnifères, il découvre dans les papiers laissés par sa femme Birgit qu’elle avait une fille et qu’elle se s’était jamais pardonné de l’avoir abandonnée à la naissance, juste avant de fuir la RDA en 1965, où le couple venait de se rencontrer. Décidant d’accomplir pour elle ce qu’elle n’avait jamais osé tenter, il entame des recherches à partir des quelques indices à sa disposition et finit par retrouver cette fille dans un village de l’ancienne Allemagne de l’Est. Elle y vit avec un fermier d’extrême-droite et leur fille de quatorze ans, Sigrun. La famille fait partie d’une communauté völkisch, à l’idéologie paganiste, anti-moderniste et raciste – en partie reprise par le nazisme –, qui rêve depuis la fin du XIXe siècle de restaurer la grandeur du peuple élu germanique. Sigrun a dans sa chambre des posters de Rudolf Hess et d’Irma Grese – dite « la hyène d'Auschwitz » –, nie la Shoah et croit dur comme fer à la volonté de conquête de l’Allemagne par les musulmans. Sa seule opposition à ses parents a trait à son amitié pour une fille d’un autre groupuscule, les Nationalistes Autonomes, d’extrême-gauche ceux-là, mais tout aussi racistes, antisémites et complotistes dans leur revendication d’une nation débarrassée des influences étrangères. Rusant avec l’avidité des parents et les conditions de leur héritage dans la succession de Birgit, Kaspar obtient d’emmener Sigrun chez lui à chaque période de vacances scolaires. Débute pour lui le délicat apprivoisement de sa petite-fille. Comment déconstruire ses convictions radicales, sans la faire fuir ni pousser ses parents à la rupture ? L’adolescente s’avérant sensible à la musique et douée pour le piano, c’est par ce biais que, tout en douceur et en intelligence, son grand-père s’efforce de tisser peu à peu avec elle une relation d’affection et de respect mutuel. De concerts en musées, d’explorations littéraires à la librairie en conversations subtilement dirigées, le vieil homme s’emploie, par petits coups de culture, à semer le doute dans cette jeune intelligence. Du désarroi identitaire des Allemands de l’ex-RDA – joyeusement accueillis lors de la réunification comme « qui rentre de voyage » et n’a aucune raison de se montrer durablement différent, ces gens issus d'un pays qui n'existe plus se retrouvent en sévère perte de repères, en particulier la génération perdue des jeunes alors âgés de vingt-cinq ans, à peine formés, déjà inadaptés – aux dérives en tout genre, alcoolisées ou extrémistes, qu'il favorise, l'amour et l'intelligence de ce grand-père, usant de l'art et de la culture pour sauver sa petite-fille de son terrifiant embrigadement, séduisent tellement, qu'à défaut de croire totalement à cette résilience peut-être un peu trop belle, l'on ne demande qu'à se laisser convaincre par ses jolis symboles. « Il n’y a qu’une vérité. Elle n’appartient ni à moi ni à toi. Elle est simplement là. Comme le soleil et la lune. Et comme la lune elle n’est parfois visible qu’à moitié et elle est pourtant ronde et belle. »
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