Notion passe-partout, séduisante par l'incertitude même de ce qu'elle recouvre, la parodie est utilisée à tort et à travers dans les études littéraires comme dans la vie quotidienne.
Le présent essai montre qu'elle recouvre une opération précise, liée à l'origine à une certaine technique de citation et devenue par la suite un genre littéraire. De la Poétique d'Aristote à palimpsestes de G. Genette, des rhétoriques de l'Antiquité aux dernières théories anglo-saxonnes, en passant par les Formalistes russes et Bakhtine, l'auteur s'attache aux différentes conceptions de la parodie à travers les âges. Il en propose sa propre définition, en esquisse une poétique, parcourt ses objets privilégiés et s'interroge sur les mécanismes de sa lecture.
Notion passe-partout, séduisante par l'incertitude même de ce qu'elle recouvre, la parodie est utilisée à tort et à travers dans les études littéraires comme dans la vie quotidienne.
Le présent essai montre qu'elle recouvre une opération précise, liée à l'origine à une certaine technique de citation et devenue par la suite un genre littéraire. De la Poétique d'Aristote à palimpsestes de G. Genette, des rhétoriques de l'Antiquité aux dernières théories anglo-saxonnes, en passant par les Formalistes russes et Bakhtine, l'auteur s'attache aux différentes conceptions de la parodie à travers les âges. Il en propose sa propre définition, en esquisse une poétique, parcourt ses objets privilégiés et s'interroge sur les mécanismes de sa lecture.