La nuit en vérité

Par : Véronique Olmi
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  • Nombre de pages257
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.142 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-253-02043-1
  • EAN9782253020431
  • Date de parution02/01/2015
  • CollectionLe Livre de Poche
  • ÉditeurLGF/Livre de Poche

Résumé

Liouba vit avec son fils dans un grand appartement de la rue de Rivoli, déserté par ses propriétaires toujours en déplacement, où elle est femme de ménage. Elève en sixième, Enzo est le bouc émissaire de ses camardes. Trop différent, trop gros, trop silencieux. Bientôt, le harcèlement scolaire devient lynchage, et la vie du collégien bascule... A travers la relation forte et fragile entre une mère trop jeune et un fils au seuil de l'adolescence, qui vivent chacun à leur façon l'expérience de l'exclusion et de la détresse intérieure, Véronique Olmi renoue avec la tension narrative de Bord de mer, cette amplitude romanesque où la retenue, l'émotion et la brutalité forment une ronde parfaite.
"A la fois réaliste et poétique, La Nuit en vérité nous conduit avec talent vers la lumière." Evelyne Bloch-Dano, Le Magazine littéraire.
Liouba vit avec son fils dans un grand appartement de la rue de Rivoli, déserté par ses propriétaires toujours en déplacement, où elle est femme de ménage. Elève en sixième, Enzo est le bouc émissaire de ses camardes. Trop différent, trop gros, trop silencieux. Bientôt, le harcèlement scolaire devient lynchage, et la vie du collégien bascule... A travers la relation forte et fragile entre une mère trop jeune et un fils au seuil de l'adolescence, qui vivent chacun à leur façon l'expérience de l'exclusion et de la détresse intérieure, Véronique Olmi renoue avec la tension narrative de Bord de mer, cette amplitude romanesque où la retenue, l'émotion et la brutalité forment une ronde parfaite.
"A la fois réaliste et poétique, La Nuit en vérité nous conduit avec talent vers la lumière." Evelyne Bloch-Dano, Le Magazine littéraire.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

2.8/5
sur 5 notes dont 4 avis lecteurs
Nul ne guérit de son enfance
Comment parler d’un livre qui m’a mise mal à l’aise ? Enzo est collégien, qu’il soit dans un collège huppé a certainement augmenté la prise de risque. Ce pauvre gamin cumule les ennuis ou plutôt, les causes d’ennui. Sans père, il s’appelle Enzo Popov, est obèse, mal dans sa peau avec un fort sentiment d’infériorité, une mère aimante mais trop et un peu infantile. Pov’Enzo, pas de chance ! Il est le souffre-douleur de sa classe depuis le primaire. Comme tous ces enfants, il souffre en silence, sans en parler autour de lui. Il a bien essayé d’en parler à son seul copain Charles. « C’est parce que je suis gros ? – Un peu. Mais ce n’est pas ça. C’est mon nom ? Charles avait haussé les épaules : -Le nom… disons que ça rajoute… - La profession de ma mère ? Ma mère ? Le look de ma mère ? Le nom de ma mère ? –Oublie ta mère avait dit Charles. Il savait donc. Enzo avait continué : - Mon visage, mes fringues, ma voix, mes bonnes notes en français, mes mauvaises notes en gym… ? Charles l’avait arrêté : - C’est ton odeur, ils disent que c’est ton odeur qu’ils ne peuvent pas supporter » Simple et efficace ce mot : ODEUR qui me rappelle certaines paroles entendues …. Son odeur ! Que peut-il faire contre ça ? Se parfumer à mort, il a essayé, ce fut pire. Les tourments endurés iront jusqu’à l’indicible. Enzo se réfugie dans ses rêves nocturnes auxquels il donne une dimension quasi réelle qui lui permettront d’avancer, de grandir ; non pas d’oublier le supplice, mais de vivre avec. Il partira, fuira pour mieux se retrouver et retrouver Liouba, sa mère, enfin, peut-être. Comme l’a chanté Ferrat : « Nul ne guérit de son enfance », ce qui est entièrement vrai, mais il faut faire avec. J’ai beaucoup peiné à lire ce livre, l’écriture de Véronique Olmi n’est pas en cause, loin de là. Ce qui m’a gênée, voire agacée, ce sont ces pages inutiles, ces longueurs qui m’ont fait sauter des pages, l’ouvrir puis le fermer, pour le reprendre un peu plus tard.
Comment parler d’un livre qui m’a mise mal à l’aise ? Enzo est collégien, qu’il soit dans un collège huppé a certainement augmenté la prise de risque. Ce pauvre gamin cumule les ennuis ou plutôt, les causes d’ennui. Sans père, il s’appelle Enzo Popov, est obèse, mal dans sa peau avec un fort sentiment d’infériorité, une mère aimante mais trop et un peu infantile. Pov’Enzo, pas de chance ! Il est le souffre-douleur de sa classe depuis le primaire. Comme tous ces enfants, il souffre en silence, sans en parler autour de lui. Il a bien essayé d’en parler à son seul copain Charles. « C’est parce que je suis gros ? – Un peu. Mais ce n’est pas ça. C’est mon nom ? Charles avait haussé les épaules : -Le nom… disons que ça rajoute… - La profession de ma mère ? Ma mère ? Le look de ma mère ? Le nom de ma mère ? –Oublie ta mère avait dit Charles. Il savait donc. Enzo avait continué : - Mon visage, mes fringues, ma voix, mes bonnes notes en français, mes mauvaises notes en gym… ? Charles l’avait arrêté : - C’est ton odeur, ils disent que c’est ton odeur qu’ils ne peuvent pas supporter » Simple et efficace ce mot : ODEUR qui me rappelle certaines paroles entendues …. Son odeur ! Que peut-il faire contre ça ? Se parfumer à mort, il a essayé, ce fut pire. Les tourments endurés iront jusqu’à l’indicible. Enzo se réfugie dans ses rêves nocturnes auxquels il donne une dimension quasi réelle qui lui permettront d’avancer, de grandir ; non pas d’oublier le supplice, mais de vivre avec. Il partira, fuira pour mieux se retrouver et retrouver Liouba, sa mère, enfin, peut-être. Comme l’a chanté Ferrat : « Nul ne guérit de son enfance », ce qui est entièrement vrai, mais il faut faire avec. J’ai beaucoup peiné à lire ce livre, l’écriture de Véronique Olmi n’est pas en cause, loin de là. Ce qui m’a gênée, voire agacée, ce sont ces pages inutiles, ces longueurs qui m’ont fait sauter des pages, l’ouvrir puis le fermer, pour le reprendre un peu plus tard.
De la difficulté d'être à sa place
Au fil des pages, le portrait d'Enzo prend le pas sur le reste de l'histoire. Nous découvrons très vite un petit garçon trop gros, souffre-douleur de ses camarades de classe, qui essaie de paraître invisible.... surement parce que Liouba est une mère trop jeune qui, bien qu'elle fasse de son mieux, a beaucoup de mal à trouver sa place. Le lecteur est ainsi plongé dans un huis clos entre mère et fils dont les relations se craquèlent lentement et permettent à l'un comme à l'autre de sortir du carcan dans lequel il s'est enfermé pour mieux naître à une nouvelle vie qui ne sera plus subie. Un roman complexe sur l'adolescence, la fragilité de devenir mère, sur la difficulté de trouver sa place dans un monde dur et violent... servi par une écriture toute en délicatesse et en densité.
Au fil des pages, le portrait d'Enzo prend le pas sur le reste de l'histoire. Nous découvrons très vite un petit garçon trop gros, souffre-douleur de ses camarades de classe, qui essaie de paraître invisible.... surement parce que Liouba est une mère trop jeune qui, bien qu'elle fasse de son mieux, a beaucoup de mal à trouver sa place. Le lecteur est ainsi plongé dans un huis clos entre mère et fils dont les relations se craquèlent lentement et permettent à l'un comme à l'autre de sortir du carcan dans lequel il s'est enfermé pour mieux naître à une nouvelle vie qui ne sera plus subie. Un roman complexe sur l'adolescence, la fragilité de devenir mère, sur la difficulté de trouver sa place dans un monde dur et violent... servi par une écriture toute en délicatesse et en densité.
  • Emouvant
  • XXIe siècle
  • Paris
  • Attendrissant
Critique de Conso-Mag.com
Véronique Olmi n’est pas une novice puisqu’elle écrit avec La nuit en vérité son dixième roman. Après avoir régulièrement abordé les liaisons amoureuses dans les coupes, elle s’attelle cette fois-ci à la relation mère-fils à travers la vie d’une famille monoparentale que l’on peut qualifier de marginale. Cette famille pas comme les autres est composée de Liouba Popov, jeune femme russe dans le rôle de la mère, et de Enzo Popov, son fils, dans le rôle du préadolescent obèse et timide. Ils vivent ensemble dans un grand appartement de Paris où Liouba officie en tant que femme de ménage, et où ils profitent de l’absence répétée des propriétaires. L’auteur fait de ces deux personnages un duo fusionnel, dans lequel persistent de nombreuses tensions, dues entre autres aux particularités qui caractérisent chacun des deux êtres. Lire la critique complète : http://www.conso-mag.com/reviews/livre-la-nuit-en-verite-de-veronique-olmi/
Véronique Olmi n’est pas une novice puisqu’elle écrit avec La nuit en vérité son dixième roman. Après avoir régulièrement abordé les liaisons amoureuses dans les coupes, elle s’attelle cette fois-ci à la relation mère-fils à travers la vie d’une famille monoparentale que l’on peut qualifier de marginale. Cette famille pas comme les autres est composée de Liouba Popov, jeune femme russe dans le rôle de la mère, et de Enzo Popov, son fils, dans le rôle du préadolescent obèse et timide. Ils vivent ensemble dans un grand appartement de Paris où Liouba officie en tant que femme de ménage, et où ils profitent de l’absence répétée des propriétaires. L’auteur fait de ces deux personnages un duo fusionnel, dans lequel persistent de nombreuses tensions, dues entre autres aux particularités qui caractérisent chacun des deux êtres. Lire la critique complète : http://www.conso-mag.com/reviews/livre-la-nuit-en-verite-de-veronique-olmi/
Véronique Olmi
Véronique Olmi, romancière et dramaturge, a déjà publié quatre romans chez Grasset, ainsi qu’une pièce de théâtre. Son dernier roman, Le Premier amour, s’est vendu à 50 000 exemplaires.
Le courage des innocents
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Le premier amour
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