Comment parler d’un livre qui m’a mise mal à l’aise ?
Enzo est collégien, qu’il soit dans un collège huppé a certainement augmenté la prise de risque. Ce pauvre gamin cumule les ennuis ou plutôt, les causes d’ennui. Sans père, il s’appelle Enzo Popov, est obèse, mal dans sa peau avec un fort sentiment d’infériorité, une mère aimante mais trop et un peu infantile.
Pov’Enzo, pas de chance ! Il est le souffre-douleur de sa classe depuis le primaire. Comme tous ces enfants, il souffre en silence, sans en parler autour de lui. Il a bien essayé d’en parler à son seul
copain Charles. « C’est parce que je suis gros ? – Un peu. Mais ce n’est pas ça. C’est mon nom ? Charles avait haussé les épaules : -Le nom… disons que ça rajoute… - La profession de ma mère ? Ma mère ? Le look de ma mère ? Le nom de ma mère ? –Oublie ta mère avait dit Charles. Il savait donc. Enzo avait continué : - Mon visage, mes fringues, ma voix, mes bonnes notes en français, mes mauvaises notes en gym… ? Charles l’avait arrêté : - C’est ton odeur, ils disent que c’est ton odeur qu’ils ne peuvent pas supporter »
Simple et efficace ce mot : ODEUR qui me rappelle certaines paroles entendues ….
Son odeur ! Que peut-il faire contre ça ? Se parfumer à mort, il a essayé, ce fut pire. Les tourments endurés iront jusqu’à l’indicible.
Enzo se réfugie dans ses rêves nocturnes auxquels il donne une dimension quasi réelle qui lui permettront d’avancer, de grandir ; non pas d’oublier le supplice, mais de vivre avec. Il partira, fuira pour mieux se retrouver et retrouver Liouba, sa mère, enfin, peut-être.
Comme l’a chanté Ferrat : « Nul ne guérit de son enfance », ce qui est entièrement vrai, mais il faut faire avec.
J’ai beaucoup peiné à lire ce livre, l’écriture de Véronique Olmi n’est pas en cause, loin de là. Ce qui m’a gênée, voire agacée, ce sont ces pages inutiles, ces longueurs qui m’ont fait sauter des pages, l’ouvrir puis le fermer, pour le reprendre un peu plus tard.
Nul ne guérit de son enfance
Comment parler d’un livre qui m’a mise mal à l’aise ?
Enzo est collégien, qu’il soit dans un collège huppé a certainement augmenté la prise de risque. Ce pauvre gamin cumule les ennuis ou plutôt, les causes d’ennui. Sans père, il s’appelle Enzo Popov, est obèse, mal dans sa peau avec un fort sentiment d’infériorité, une mère aimante mais trop et un peu infantile.
Pov’Enzo, pas de chance ! Il est le souffre-douleur de sa classe depuis le primaire. Comme tous ces enfants, il souffre en silence, sans en parler autour de lui. Il a bien essayé d’en parler à son seul copain Charles. « C’est parce que je suis gros ? – Un peu. Mais ce n’est pas ça. C’est mon nom ? Charles avait haussé les épaules : -Le nom… disons que ça rajoute… - La profession de ma mère ? Ma mère ? Le look de ma mère ? Le nom de ma mère ? –Oublie ta mère avait dit Charles. Il savait donc. Enzo avait continué : - Mon visage, mes fringues, ma voix, mes bonnes notes en français, mes mauvaises notes en gym… ? Charles l’avait arrêté : - C’est ton odeur, ils disent que c’est ton odeur qu’ils ne peuvent pas supporter »
Simple et efficace ce mot : ODEUR qui me rappelle certaines paroles entendues ….
Son odeur ! Que peut-il faire contre ça ? Se parfumer à mort, il a essayé, ce fut pire. Les tourments endurés iront jusqu’à l’indicible.
Enzo se réfugie dans ses rêves nocturnes auxquels il donne une dimension quasi réelle qui lui permettront d’avancer, de grandir ; non pas d’oublier le supplice, mais de vivre avec. Il partira, fuira pour mieux se retrouver et retrouver Liouba, sa mère, enfin, peut-être.
Comme l’a chanté Ferrat : « Nul ne guérit de son enfance », ce qui est entièrement vrai, mais il faut faire avec.
J’ai beaucoup peiné à lire ce livre, l’écriture de Véronique Olmi n’est pas en cause, loin de là. Ce qui m’a gênée, voire agacée, ce sont ces pages inutiles, ces longueurs qui m’ont fait sauter des pages, l’ouvrir puis le fermer, pour le reprendre un peu plus tard.