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Alors qu'il aperçoit un individu à la peau foncée se faire brutaliser par des policiers, Whitey, ancien maire de Hammond dans l'Etat de New York, s'interpose. Mais la situation tourne au drame lorsque ce dernier se retrouve à terre, terrassé par des coups de Taser. A soixante-sept ans, Whitey n'y survivra pas tandis que son meurtre est maquillé en accident. Que reste-t-il à une famille lorsque son socle disparaît ? Avec La nuit.
Le sommeil. La mort. Les étoiles, Joyce Carol Oates signe un roman magistral sur la dislocation et la reconstruction d'une famille, où le drame intime épouse les fantômes de l'Amérique.
Portrait de famille empesé par trop de longueurs
Le portrait de famille se dessine lentement, alors que les focalisations s'alternent, que les parenthèses et les italiques éclosent sur la page pour mieux donner corps aux atermoiements des héros. Pourtant, ces derniers sont caricaturaux, comme moulés sur des modèles types, ce qui dessert grandement le roman, tout comme les longueurs – inévitables dans un livre de 930 pages – qui empèsent aussi la fresque sociétale (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2021/11/16/la-nuit-le-sommeil-la-mort-les-etoiles-joyce-carol-oates/)