La Nouvelle Vague. Un cinéma au masculin singulier

Par : Geneviève Sellier

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  • Nombre de pages217
  • PrésentationBroché
  • Poids0.39 kg
  • Dimensions17,0 cm × 24,0 cm × 1,3 cm
  • ISBN2-271-06354-X
  • EAN9782271063540
  • Date de parution17/11/2005
  • CollectionCinéma & audiovisuel
  • ÉditeurCNRS

Résumé

La Nouvelle Vague du tournant des années 1960 (Chabrol, Truffaut, Godard et les autres) est devenue le modèle de l'art au cinéma, associant la subjectivité du créateur, sa maîtrise sans partage de l'œuvre et la transgression des normes aussi bien culturelles que morales. Paradoxe apparent, ce cinéma est resté à l'écart des contestations politiques, tout en étant auréolé d'une étiquette de gauche. Mais, à l'époque où il naît, ce nouveau cinéma est d'abord apprécié pour l'authenticité des images de la jeunesse et des rapports amoureux qu'il propose. Dès 1957 s'impose la première star médiatique, B.B, qui exprime le désir d'émancipation sexuelle des filles, question particulièrement brûlante dans un pays qui continue à interdire tout débat sur la contraception et l'avortement. Pourtant, le fait que ces jeunes cinéastes soient quasiment tous des hommes, va peu à peu déplacer l'enjeu de ce renouveau vers une revendication d'autonomie artistique qui évacue les questions de société pour privilégier l'expression de la subjectivité et le culte de la nouveauté formelle. De jeunes acteurs masculins jouent le rôle d'alter ego des cinéastes (Belmondo, Trintignant, Brialy), cependant que les figures féminines incarnent un mélange d'archaïsme et de modernité. Jeanne Moreau, amoureuse éperdue ou femme fatale, la seule vraie star de la Nouvelle Vague, fait face à Brigitte Bardot, icône ambivalente de la culture de masse. Les tentatives isolées de Marguerite Duras et Agnès Varda, pour passionnantes qu'elles soient, n'ont pas suffi à inverser la tendance lourde de ce cinéma d'auteur masculin, dont notre cinéma contemporain est largement héritier.
La Nouvelle Vague du tournant des années 1960 (Chabrol, Truffaut, Godard et les autres) est devenue le modèle de l'art au cinéma, associant la subjectivité du créateur, sa maîtrise sans partage de l'œuvre et la transgression des normes aussi bien culturelles que morales. Paradoxe apparent, ce cinéma est resté à l'écart des contestations politiques, tout en étant auréolé d'une étiquette de gauche. Mais, à l'époque où il naît, ce nouveau cinéma est d'abord apprécié pour l'authenticité des images de la jeunesse et des rapports amoureux qu'il propose. Dès 1957 s'impose la première star médiatique, B.B, qui exprime le désir d'émancipation sexuelle des filles, question particulièrement brûlante dans un pays qui continue à interdire tout débat sur la contraception et l'avortement. Pourtant, le fait que ces jeunes cinéastes soient quasiment tous des hommes, va peu à peu déplacer l'enjeu de ce renouveau vers une revendication d'autonomie artistique qui évacue les questions de société pour privilégier l'expression de la subjectivité et le culte de la nouveauté formelle. De jeunes acteurs masculins jouent le rôle d'alter ego des cinéastes (Belmondo, Trintignant, Brialy), cependant que les figures féminines incarnent un mélange d'archaïsme et de modernité. Jeanne Moreau, amoureuse éperdue ou femme fatale, la seule vraie star de la Nouvelle Vague, fait face à Brigitte Bardot, icône ambivalente de la culture de masse. Les tentatives isolées de Marguerite Duras et Agnès Varda, pour passionnantes qu'elles soient, n'ont pas suffi à inverser la tendance lourde de ce cinéma d'auteur masculin, dont notre cinéma contemporain est largement héritier.
Séries policières
Geneviève Sellier, Pierre Beylot
E-book
26,99 €