Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Ce livre est publié dix ans après la disparition d'André Frénaud. Il est constitué par les interventions d'écrivains, artistes et universitaires...
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Résumé
Ce livre est publié dix ans après la disparition d'André Frénaud. Il est constitué par les interventions d'écrivains, artistes et universitaires de diverses nationalités et qui appartiennent à toutes les générations, depuis les anciens compagnons et amis de Frénaud jusqu'à de jeunes chercheurs intéressés par son œuvre. La richesse de celle-ci est telle que les différents points de vue abordés dans ce livre ne font qu'ouvrir des voies. André Frénaud est un des plus grands poètes français de la seconde moitié du vingtième siècle, de l'avis de tous ceux qui connaissent son œuvre. Le paradoxe est qu'elle ne soit jusqu'à présent pas aussi répandue que celle d'un René Char ou d'un Henri Michaux, mais c'est à vrai dire un paradoxe apparent. D'abord, André Frénaud n'a fait partie d'aucune organisation confessionnelle ou politique. Il y fut réfractaire dans tous les sens du terme. Détaché du catholicisme de sa jeunesse, il fut aussi l'un des rares à s'aviser très tôt des dangers du communisme stalinien, au moment où tant d'intellectuels français avaient été tentés par lui. S'il fut lié à beaucoup d'écrivains et d'artistes, Frénaud ne fit non plus partie d'aucune école constituée ; l'existentialisme et le structuralisme, par exemple, ont retenu son attention, mais n'ont pas emporté une adhésion de sa part. Il s'offre donc au lecteur dans une certaine solitude, et dans une tension personnelle qui contribue à le rendre singulier, d'un premier contact non dénué d'âpreté. Le lecteur entre dans une oeuvre dont le premier poème est une " Épitaphe ", et dont l'auteur a déclaré : " Je me suis inacceptable ". Attaché à sa Bourgogne natale, mais sans que certes on puisse faire de lui en aucune façon un poète " régionaliste ", incroyant, mais amoureux de l'art chrétien et grand lecteur des mystiques, tendre mais rugueux, hanté par le néant mais amateur des beautés et des dons de ce monde, Frénaud se présente tel qu'il est, sans concession ni faux semblant.