La morale du professeur

Par : Eirick Prairat

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  • Nombre de pages270
  • PrésentationBroché
  • Poids0.395 kg
  • Dimensions15,0 cm × 21,6 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-13-062626-8
  • EAN9782130626268
  • Date de parution09/10/2013
  • ÉditeurPUF

Résumé

La professionnalisation des métiers de l'enseignement, initiée dans les années 1990 avec la naissance des Instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM), s'est pensée dans l'oubli des questions morales. On a longtemps épilogué pour savoir s'il fallait distinguer le didactique du pédagogique, débattu sans fin des modalités à mettre en oeuvre pour rendre l'évaluation toujours plus objective, disserté sans relâche sur les profils cognitifs et pédagogiques des élèves...
Mais on n'a guère parlé de morale. Cet ouvrage entend réparer cet oubli. Trois grandes conceptions normatives sont aujourd'hui en débat : le déontologisme (option qui qualifie a priori certains actes comme moraux ou immoraux), le conséquentialisme (point de vue qui apprécie la moralité d'un acte à l'aune de ses conséquences) et le vertuisme (qui, au-delà des actes, s'intéresse à l'étoffe morale de l'agent).
Alors, faut-il être déontologiste, conséquentialiste ou vertuiste ? Ni conséquentialiste, ni vertuiste, la morale professorale est un déontologisme tempéré, une morale du devoir tempérée par le souci occasionnel des conséquences.
La professionnalisation des métiers de l'enseignement, initiée dans les années 1990 avec la naissance des Instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM), s'est pensée dans l'oubli des questions morales. On a longtemps épilogué pour savoir s'il fallait distinguer le didactique du pédagogique, débattu sans fin des modalités à mettre en oeuvre pour rendre l'évaluation toujours plus objective, disserté sans relâche sur les profils cognitifs et pédagogiques des élèves...
Mais on n'a guère parlé de morale. Cet ouvrage entend réparer cet oubli. Trois grandes conceptions normatives sont aujourd'hui en débat : le déontologisme (option qui qualifie a priori certains actes comme moraux ou immoraux), le conséquentialisme (point de vue qui apprécie la moralité d'un acte à l'aune de ses conséquences) et le vertuisme (qui, au-delà des actes, s'intéresse à l'étoffe morale de l'agent).
Alors, faut-il être déontologiste, conséquentialiste ou vertuiste ? Ni conséquentialiste, ni vertuiste, la morale professorale est un déontologisme tempéré, une morale du devoir tempérée par le souci occasionnel des conséquences.