Prix Nobel dEconomie 2008.
La Mondialisation N'Est Pas Coupable. Vertus Et Limites Du Libre-Echange
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- Nombre de pages219
- PrésentationBroché
- Poids0.295 kg
- Dimensions13,6 cm × 22,0 cm × 1,5 cm
- ISBN2-7071-2813-9
- EAN9782707128133
- Date de parution13/01/1998
- CollectionTextes à l'appui
- ÉditeurLa Découverte
Résumé
On attribue souvent à la mondialisation des échanges une bonne partie des maux économiques et sociaux qui frappent nos sociétés. La concurrence entre pays développés est perçue comme une lutte sans merci où les moins dynamiques risquent d'être définitivement éliminés de la course. La désindustrialisation du Nord est attribuée à la concurrence irrésistible du Sud. Au nom de la " compétitivité " de l'économie nationale, on prône les recettes économiques les plus contradictoires, du protectionnisme à la dérégulation totale. Le livre de Paul R. Krugman balaye ces clichés trop répandus, à droite comme à gauche. Le commerce international n'est pas un jeu à somme nulle et les échanges bénéficient le plus souvent à tous les partenaires. Les nations ne sont pas des entreprises en concurrence sur le marché mondial et un excédent commercial peut être un signe de faiblesse, comme un déficit peut être un signe de force. La concurrence du tiers monde est sans effet sur le niveau moyen de l'emploi et des salaires. Les taux d'intérêt jouent un rôle beaucoup plus important, et le changement technologique, auquel l'auteur consacre un chapitre particulièrement original, est une des causes principales des évolutions qui nous préoccupent. L'économie mondiale est un système complexe de relations à effets rétroactifs, pas un enchaînement de causes mécaniques à sens unique. Convaincu qu'on peut parler simplement d'économie sans trahir cette complexité, Paul Krugman s'est donné comme défi d'accomplir pour les arcanes du libre échange ce que Stephen Jay Gould a réalisé pour les mystères de l'évolution. La vigueur et la limpidité de ses essais, ainsi que le succès qu'ils ont obtenu aux Etats-Unis, témoignent de la réussite de son ambition.
On attribue souvent à la mondialisation des échanges une bonne partie des maux économiques et sociaux qui frappent nos sociétés. La concurrence entre pays développés est perçue comme une lutte sans merci où les moins dynamiques risquent d'être définitivement éliminés de la course. La désindustrialisation du Nord est attribuée à la concurrence irrésistible du Sud. Au nom de la " compétitivité " de l'économie nationale, on prône les recettes économiques les plus contradictoires, du protectionnisme à la dérégulation totale. Le livre de Paul R. Krugman balaye ces clichés trop répandus, à droite comme à gauche. Le commerce international n'est pas un jeu à somme nulle et les échanges bénéficient le plus souvent à tous les partenaires. Les nations ne sont pas des entreprises en concurrence sur le marché mondial et un excédent commercial peut être un signe de faiblesse, comme un déficit peut être un signe de force. La concurrence du tiers monde est sans effet sur le niveau moyen de l'emploi et des salaires. Les taux d'intérêt jouent un rôle beaucoup plus important, et le changement technologique, auquel l'auteur consacre un chapitre particulièrement original, est une des causes principales des évolutions qui nous préoccupent. L'économie mondiale est un système complexe de relations à effets rétroactifs, pas un enchaînement de causes mécaniques à sens unique. Convaincu qu'on peut parler simplement d'économie sans trahir cette complexité, Paul Krugman s'est donné comme défi d'accomplir pour les arcanes du libre échange ce que Stephen Jay Gould a réalisé pour les mystères de l'évolution. La vigueur et la limpidité de ses essais, ainsi que le succès qu'ils ont obtenu aux Etats-Unis, témoignent de la réussite de son ambition.