Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Commencé en 1906, La Mère fut achevée à Capri où maxime Gorki était en convalescence. Très vite, le roman allait être connu, traduit et admiré...
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Commencé en 1906, La Mère fut achevée à Capri où maxime Gorki était en convalescence. Très vite, le roman allait être connu, traduit et admiré dans le monde entier. Les éditions allaient se succéder et ce livre allait inspirer d'autres artistes tels le cinéaste Poudovkine ou Bertolt Brecht... Mais ces dernières années ce roman fondateur était devenu introuvable en France. Témoignage sur le mouvement ouvrier russe, quelques années avant la révolution d'Octobre, ce roman est aussi et d'abord le portrait étonnant et fort d'une femme du peuple : Pélagie, l'humiliée, la sainte, va devenir la symbole à la fois de la misère et du courage. Face aux persécutions et aux déportations, elle relève le drapeau et reprend le combat de son fils, Paul, et de ses compagnons... Un roman dont la dimension féministe, et l'aspect précurseur, ont sans doute été méconnus.