La mer à l'envers

Par : Marie Darrieussecq
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  • Nombre de pages256
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.155 kg
  • Dimensions10,8 cm × 17,8 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-07-293629-6
  • EAN9782072936296
  • Date de parution09/09/2021
  • CollectionFolio
  • ÉditeurGallimard

Résumé

"Elle a peur qu'il lui demande des choses qu'elle ne pourrait pas. Des promesses. De l'argent. D'interminables engagements. Un peu d'argent, ça irait. Mais plus d'argent ? Ou quoi d'autre ? Il appelle pour demander quelque chose. Obligé. Pas pour faire la conversation". Rose part en croisière avec ses enfants. Elle rencontre Younès qui faisait naufrage, et lui offre le téléphone de son fils. Rose est héroïque, mais seulement par moments.
"Elle a peur qu'il lui demande des choses qu'elle ne pourrait pas. Des promesses. De l'argent. D'interminables engagements. Un peu d'argent, ça irait. Mais plus d'argent ? Ou quoi d'autre ? Il appelle pour demander quelque chose. Obligé. Pas pour faire la conversation". Rose part en croisière avec ses enfants. Elle rencontre Younès qui faisait naufrage, et lui offre le téléphone de son fils. Rose est héroïque, mais seulement par moments.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

2.7/5
sur 3 notes dont 3 avis lecteurs
Rose et Younès
Le paquebot de croisière sur lequel Rose et ses enfants passent les fêtes de Noël en méditerranée, récupère des migrants en pleine nuit. Rose, réveillée, va rencontrer Younès parmi les naufragés et les morts. Elle lui donne le téléphone de son fils sur une impulsion. Mais après?.... Rose se trouve confrontée à son acte, son idéal,, sa famille, Younès. Roman au style fluide. On pourrait tous prendre la place de Rose une fois dans notre vie.
Le paquebot de croisière sur lequel Rose et ses enfants passent les fêtes de Noël en méditerranée, récupère des migrants en pleine nuit. Rose, réveillée, va rencontrer Younès parmi les naufragés et les morts. Elle lui donne le téléphone de son fils sur une impulsion. Mais après?.... Rose se trouve confrontée à son acte, son idéal,, sa famille, Younès. Roman au style fluide. On pourrait tous prendre la place de Rose une fois dans notre vie.
Fugace
L'histoire est intéressante. Cette rencontre entre Younes et Rose en pleine mer, le retour à la "réalité" de Rose, leurs destins croisés... La lecture est aisée. Par contre, l'écriture ne m'a pas emmené, je suis resté à distance, dommage.
L'histoire est intéressante. Cette rencontre entre Younes et Rose en pleine mer, le retour à la "réalité" de Rose, leurs destins croisés... La lecture est aisée. Par contre, l'écriture ne m'a pas emmené, je suis resté à distance, dommage.
  • famille
  • migrants
  • Médecine parallèle
Une jolie lecture, sympathique et très actuelle
Rose s’est embarquée avec ses deux enfants pour une croisière en Méditerranée. Une nuit, leur énorme paquebot se porte au secours de migrants, perdus en pleine mer à bord de leur vedette surchargée. Emue par un jeune Nigérien de l’âge de son fils, Rose lui offre des vêtements et le téléphone portable de son aîné. Rentrée chez elle, elle pensera ne garder de cette histoire qu’un prénom, Younès, et des factures de portable qu’elle continuera à régler. Elle sera loin de s’imaginer où vont la mener son geste et ce lien désormais établi à travers ce téléphone. J’ai été totalement séduite par la première partie du roman, à bord du bateau de croisière. Le récit est enlevé, empli d’un humour sarcastique sur le tourisme idiot, tandis qu’il nous fait découvrir des personnages convaincants et réalistes, dans tous leurs doutes et leurs ambiguïtés. L’on se prend de sympathie pour Rose, pour son sentiment de gêne et de culpabilité dont elle pense se tirer à bon compte, une fois reprise par le tourbillon de son quotidien, comme pour tout un chacun pas si facile. Le livre prend ensuite un rythme moins marqué, où l’humour se fait plus discret au fur et à mesure que Rose se retrouve confrontée à de vraies décisions. Si le souffle du récit n’est plus le même, le questionnement qu’il nous soumet prend tout son sens : et vous, jusqu’où laisseriez-vous un enfant qui n’est pas le vôtre bouleverser votre existence ? Sans misérabilisme ni manichéisme, Marie Darrieussecq met le doigt sur l’embarras de notre société face à l’afflux de réfugiés que les politiques migratoires ne parviennent pas à gérer. Elle nous interroge aussi sur nos priorités et nos tracas quotidiens, si centrés sur nous-mêmes, notre famille et notre travail. Enfin, elle insiste sur l’importance du « toit » et du « chez soi », ces centres de gravité qui nous équilibrent, nous protègent, et nous identifient. Malheureusement, cette seconde partie du récit m’a agacée par l’inutile et improbable évocation des pouvoirs de magnétiseuse de Rose, et déçue par la facilité presque naïve du dénouement, dont j’attendais bien davantage eu égard à la gravité des thèmes abordés. Ce qui commençait comme un livre coup de coeur s’est ainsi mué en une jolie lecture, sympathique et très actuelle, mais d’une profondeur par trop inégale pour convaincre totalement.
Rose s’est embarquée avec ses deux enfants pour une croisière en Méditerranée. Une nuit, leur énorme paquebot se porte au secours de migrants, perdus en pleine mer à bord de leur vedette surchargée. Emue par un jeune Nigérien de l’âge de son fils, Rose lui offre des vêtements et le téléphone portable de son aîné. Rentrée chez elle, elle pensera ne garder de cette histoire qu’un prénom, Younès, et des factures de portable qu’elle continuera à régler. Elle sera loin de s’imaginer où vont la mener son geste et ce lien désormais établi à travers ce téléphone. J’ai été totalement séduite par la première partie du roman, à bord du bateau de croisière. Le récit est enlevé, empli d’un humour sarcastique sur le tourisme idiot, tandis qu’il nous fait découvrir des personnages convaincants et réalistes, dans tous leurs doutes et leurs ambiguïtés. L’on se prend de sympathie pour Rose, pour son sentiment de gêne et de culpabilité dont elle pense se tirer à bon compte, une fois reprise par le tourbillon de son quotidien, comme pour tout un chacun pas si facile. Le livre prend ensuite un rythme moins marqué, où l’humour se fait plus discret au fur et à mesure que Rose se retrouve confrontée à de vraies décisions. Si le souffle du récit n’est plus le même, le questionnement qu’il nous soumet prend tout son sens : et vous, jusqu’où laisseriez-vous un enfant qui n’est pas le vôtre bouleverser votre existence ? Sans misérabilisme ni manichéisme, Marie Darrieussecq met le doigt sur l’embarras de notre société face à l’afflux de réfugiés que les politiques migratoires ne parviennent pas à gérer. Elle nous interroge aussi sur nos priorités et nos tracas quotidiens, si centrés sur nous-mêmes, notre famille et notre travail. Enfin, elle insiste sur l’importance du « toit » et du « chez soi », ces centres de gravité qui nous équilibrent, nous protègent, et nous identifient. Malheureusement, cette seconde partie du récit m’a agacée par l’inutile et improbable évocation des pouvoirs de magnétiseuse de Rose, et déçue par la facilité presque naïve du dénouement, dont j’attendais bien davantage eu égard à la gravité des thèmes abordés. Ce qui commençait comme un livre coup de coeur s’est ainsi mué en une jolie lecture, sympathique et très actuelle, mais d’une profondeur par trop inégale pour convaincre totalement.
Marie Darrieussecq
Née le 3 janvier 1969 à Bayonne, Marie Darrieussecq est l'auteur d'une dizaine de romans et de deux pièces de théâtre. Enseignante, psychanalyste, elle est également une femme engagée, soutien de Ségolène Royal lors de la campagne présidentielle de 2007 et marraine de l'ONG Bibliothèques sans Frontières. Alors qu'elle termine sa thèse de doctorat « L'autofiction, un genre pas sérieux », son premier livre, « Truismes » rédigé en six semaines selon ses dires, est publié en 1996 chez POL. Il remporte immédiatement un grand succès en France et à l'étranger et sera suivi de plusieurs autres ouvrages parmi lesquels « Naissance des fantômes » (1998), « Bref séjour chez les vivants » (2001), « Le bébé » (2003), « Tom est mort » (2007). Accusée de plagiat par l'auteur Camille Laurens lors de la parution de ce dernier texte qui a pour thème la douleur effrayante ressentie lors de la perte d'un enfant, elle s'inspire de cette expérience et publie en 2009 un essai sur les différends littéraires, « Rapport de police ; accusations de plagiat et autres modes de surveillance de la fiction ». En 2011, elle revient à la fiction avec «Clèves».
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