Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Tout est question de mémoire. " L'incipit de La maison Gandolfi annonce un récit aux marges du romanesque, qui, sans renier les lois de la fiction,...
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Livré chez vous entre le 26 septembre et le 1 octobre
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Résumé
" Tout est question de mémoire. " L'incipit de La maison Gandolfi annonce un récit aux marges du romanesque, qui, sans renier les lois de la fiction, se met dans l'influence de la psyché, des enfouissements du subconscient. Ou comment une maison du Paris de 1910, dans laquelle il faut monter au second étage pour accéder au rez-de-chaussée - comment cette improbable construction instille dans l'esprit de celui qui l'occupe le temps d'un été des désordres existentiels. Se nourrissant d'énigmes mathématiques, l'étrange habitation vient infecter les règles de l'architecture par les manceuvres occultes du terrible architecte Gandolfi, dont personne n'aurait gardé le souvenir. Qui est Alberto Diaz, l'élégant Sud-Américain, ami de l'aviateur Santos-Dumont et d'un président de la République, et dont l'ombre se profile tout au long du récit ? Le maître d'une cérémonie sans dieu ? le persécuteur d'insondables mélancolies ? celui qui parle le dernier ? Et Clarisse, la " gouvernante " dont le regard a la couleur des myosotis et qui frappe toujours deux coups discrets avant d'entrer ?.... La maison de la rue de Bellechasse, entre la Seine et les ministères, nous entraîne avec son occupant dans les souterrains de l'être, là où souffle un air raréfié. Nous faisant voir un monde qui n'est plus celui de saint Augustin, elle offre une sortie, le moyen de s'arracher aux marais de l'absurde, aux passions neurasthéniques, aux amertumes nihilistes. Postulat euclidien, précis de géométrie de l'être, La maison Gandolfi ne laissse personne en paix.