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Coup de coeur

La maison des feuilles
édition revue et augmentée

Par : Mark Z. Danielewski

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Disponible d'occasion :

    • Nombre de pages694
    • PrésentationBroché
    • FormatGrand Format
    • Poids1.21 kg
    • Dimensions17,0 cm × 23,5 cm × 3,4 cm
    • ISBN978-2-38196-064-7
    • EAN9782381960647
    • Date de parution25/08/2022
    • ÉditeurMonsieur Toussaint Louverture
    • Auteur Zampano
    • AuteurJohnny Errand
    • Traducteur Claro

    Résumé

    En rentrant chez eux un soir, les Navidson - Will, Karen et leurs deux enfants qui viennent à peine d'emménager en Virginie - découvrent qu'une nouvelle pièce a surgi dans leur maison, comme si elle avait toujours été là. Simple inattention ? Canular élaboré ? Mètres, plans et appareils de mesure sont réquisitionnés, et soudain, l'explication la plus étrange devient la plus évidente : le foyer des Navidson est plus grand à l'intérieur qu'à l'extérieur.
    Très vite, d'autres changements surviennent : un mur se décale, une nouvelle porte apparaît dans le salon, et derrière elle un couloir étroit et obscur. Photoreporter de renom et aventurier ­intrépide, Will s'y risque un soir mais, manquant de se perdre dans ce qui s'avère être un dédale immense, décide de mettre sur pied une équipe d'explorateurs chevronnés afin d'étudier ce passage qui paraît sans fin et qui, très vite, se révèle l'être pour de bon.
    Plongée cinématographique dans le labyrinthe d'une maison ­impossible, ce roman tout en méandres pourrait bien cacher en son sein un ­minotaure... car au coeur d'une obscurité abyssale et toujours ­croissante, de temps à autre résonne un grondement impie et menaçant qui semble vouloir ­déchirer les murs et dévorer les rêves.
    En rentrant chez eux un soir, les Navidson - Will, Karen et leurs deux enfants qui viennent à peine d'emménager en Virginie - découvrent qu'une nouvelle pièce a surgi dans leur maison, comme si elle avait toujours été là. Simple inattention ? Canular élaboré ? Mètres, plans et appareils de mesure sont réquisitionnés, et soudain, l'explication la plus étrange devient la plus évidente : le foyer des Navidson est plus grand à l'intérieur qu'à l'extérieur.
    Très vite, d'autres changements surviennent : un mur se décale, une nouvelle porte apparaît dans le salon, et derrière elle un couloir étroit et obscur. Photoreporter de renom et aventurier ­intrépide, Will s'y risque un soir mais, manquant de se perdre dans ce qui s'avère être un dédale immense, décide de mettre sur pied une équipe d'explorateurs chevronnés afin d'étudier ce passage qui paraît sans fin et qui, très vite, se révèle l'être pour de bon.
    Plongée cinématographique dans le labyrinthe d'une maison ­impossible, ce roman tout en méandres pourrait bien cacher en son sein un ­minotaure... car au coeur d'une obscurité abyssale et toujours ­croissante, de temps à autre résonne un grondement impie et menaçant qui semble vouloir ­déchirer les murs et dévorer les rêves.

    Avis libraires
    Commentaires laissés par les libraires

    2 Coups de cœur
    de nos libraires
    Thomas R. - 1Decitre Ecully
    5/5
    "L'obscurité ne satisfait jamais. Surtout si elle emporte avec elle quelque chose..."
    Rarement un livre n'aura autant mérité le statut d'objet littéraire non identifié. La Maison des feuilles emmène son lecteur sur la piste de Johnny Errand, lui-même obnubilé par l'étude obsessionnelle d'un certain Zampano qui a travaillé sur un film documentaire. Un film dans lequel une famille découvre en rentrant chez elle que sa maison est désormais plus grande à l'intérieur qu'à l'extérieur. Commence alors la tentation d'explorer ce qui va se révéler être un labyrinthe sombre, mouvant et potentiellement infini. Pour peu que vous accrochiez au récit, vous vous rendrez vite compte que le livre parvient à faire de nous ce qu'il fait de ses personnages, nous rendre fous ! Entre les notes de bas de pages qui donnent sur d'autres notes, la charte graphique ou la mise en page qui illustrent l'action, les annexes qui révèlent des choses sur l'auteur du récit et qui font participer le lecteur, le fond comme la forme participent à faire du lecteur un protagoniste de ce récit. Si vous êtes du genre à aimer vous triturer les méninges, à vous laisser absorber par un récit jusqu'à confondre réalité et imaginaire, alors la plongée dans La Maison des feuilles est faite pour vous. Un récit marquant, qui ne laisse pas indemne, riche d'une audace qui ne tombe jamais dans le superflu, où tous les choix se justifient pour illustrer le propos.
    Rarement un livre n'aura autant mérité le statut d'objet littéraire non identifié. La Maison des feuilles emmène son lecteur sur la piste de Johnny Errand, lui-même obnubilé par l'étude obsessionnelle d'un certain Zampano qui a travaillé sur un film documentaire. Un film dans lequel une famille découvre en rentrant chez elle que sa maison est désormais plus grande à l'intérieur qu'à l'extérieur. Commence alors la tentation d'explorer ce qui va se révéler être un labyrinthe sombre, mouvant et potentiellement infini. Pour peu que vous accrochiez au récit, vous vous rendrez vite compte que le livre parvient à faire de nous ce qu'il fait de ses personnages, nous rendre fous ! Entre les notes de bas de pages qui donnent sur d'autres notes, la charte graphique ou la mise en page qui illustrent l'action, les annexes qui révèlent des choses sur l'auteur du récit et qui font participer le lecteur, le fond comme la forme participent à faire du lecteur un protagoniste de ce récit. Si vous êtes du genre à aimer vous triturer les méninges, à vous laisser absorber par un récit jusqu'à confondre réalité et imaginaire, alors la plongée dans La Maison des feuilles est faite pour vous. Un récit marquant, qui ne laisse pas indemne, riche d'une audace qui ne tombe jamais dans le superflu, où tous les choix se justifient pour illustrer le propos.
    FabienDecitre Part-Dieu
    5/5
    House of Leaves
    Enfin réédité !! Comment parler de ce roman-araignée ? Qui est aussi un livre-objet où l'on peut parfois circuler, voir se perdre sur plusieurs niveaux de textes ? Il y a une double mise en abîme : Jonnhy trouve une malle où se trouve le texte de La Maison des feuilles, un fouillis de notes et de ratures, il va donc se charger de le remettre en ordre, d'en faire une introduction, de rédiger des notes et des annexes : l'ensemble de ce corpus est entre les mains du lecteur. Le roman a donc la forme d'un ouvrage universitaire, il traite d'un film devenu culte qui a fait l'objet de nombreuses études : le Navison Record... Le sujet de ce film est une sorte de reportage sur la maison où le cinéaste vient d'emménager, après beaucoup d'interrogations, il se rend à l'évidence : la maison est plus grande à l’intérieur qu’à l’extérieur... Cela commence avec une porte, un couloir qui semble interminable, et une obscurité totale qui cache un espace sans limites. Le lecteur est mit à rude épreuve par son érudition sans limite, sa typographie bouleversée ainsi que les polices de caractères, le livre étant parfois creusé lui-même par un vide, la lecture du texte lui-même devient une épreuve physique. Je me souviens avoir lu ce livre étant dans un bus, ou en train de boire un café, et les gens autour de moi pouvaient me voir à certain moment tourner mon livre à l'envers pour pouvoir poursuivre ma lecture, revenir en arrière, voir en tenant le livre par le milieu, en résumé j'avais l'air d'un dingue ! Le côté fantastique nous fait penser à Lovecraft, mais c'est en même temps une plongée troublante au cœur de l'âme humaine, les notes écrite par Johnny envahissent parfois le texte dont il est en train de faire le commentaire, racontant son histoire personnelle troublée.
    Enfin réédité !! Comment parler de ce roman-araignée ? Qui est aussi un livre-objet où l'on peut parfois circuler, voir se perdre sur plusieurs niveaux de textes ? Il y a une double mise en abîme : Jonnhy trouve une malle où se trouve le texte de La Maison des feuilles, un fouillis de notes et de ratures, il va donc se charger de le remettre en ordre, d'en faire une introduction, de rédiger des notes et des annexes : l'ensemble de ce corpus est entre les mains du lecteur. Le roman a donc la forme d'un ouvrage universitaire, il traite d'un film devenu culte qui a fait l'objet de nombreuses études : le Navison Record... Le sujet de ce film est une sorte de reportage sur la maison où le cinéaste vient d'emménager, après beaucoup d'interrogations, il se rend à l'évidence : la maison est plus grande à l’intérieur qu’à l’extérieur... Cela commence avec une porte, un couloir qui semble interminable, et une obscurité totale qui cache un espace sans limites. Le lecteur est mit à rude épreuve par son érudition sans limite, sa typographie bouleversée ainsi que les polices de caractères, le livre étant parfois creusé lui-même par un vide, la lecture du texte lui-même devient une épreuve physique. Je me souviens avoir lu ce livre étant dans un bus, ou en train de boire un café, et les gens autour de moi pouvaient me voir à certain moment tourner mon livre à l'envers pour pouvoir poursuivre ma lecture, revenir en arrière, voir en tenant le livre par le milieu, en résumé j'avais l'air d'un dingue ! Le côté fantastique nous fait penser à Lovecraft, mais c'est en même temps une plongée troublante au cœur de l'âme humaine, les notes écrite par Johnny envahissent parfois le texte dont il est en train de faire le commentaire, racontant son histoire personnelle troublée.

    Avis des lecteurs
    Commentaires laissés par nos lecteurs

    4.3/5
    sur 3 notes dont 1 avis lecteur
    Aventure de papier
    Inclassable, complexe, La Maison des feuilles offre davantage une expérience, une sorte de quête, qu'un moment de lecture. Le lecteur doit se frayer un chemin dans ces pages aux interlignes serrés où les notes affluent, faisant l'histoire tout autant que le corps principal du texte. Parodique, parfois drôle, déchirant, inquiétant, agaçant, ce livre est étonnamment magnétique, impossible à lâcher malgré ses abords souvent abscons (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2022/08/25/la-maison-des-feuilles-mark-z-danielewski/)
    Inclassable, complexe, La Maison des feuilles offre davantage une expérience, une sorte de quête, qu'un moment de lecture. Le lecteur doit se frayer un chemin dans ces pages aux interlignes serrés où les notes affluent, faisant l'histoire tout autant que le corps principal du texte. Parodique, parfois drôle, déchirant, inquiétant, agaçant, ce livre est étonnamment magnétique, impossible à lâcher malgré ses abords souvent abscons (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2022/08/25/la-maison-des-feuilles-mark-z-danielewski/)